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Syy A
4 abonnés
24 critiques
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2,5
Publiée le 1 janvier 2012
L'idée de Malveillance en elle-même est jouissive mais le scénario reste assez médiocre. Seul l'épilogue révèle l'essence même du film, mais les 3/4 du film ne sont que fioritures. César qui tente de malmener l'une des habitantes de l'immeuble avec des idées plus saugrenues les unes que les autres ne nous fait guère frétiller de suspense. La raison même pour laquelle César s'en prend à celle-ci est dérisoire et irrationnelle, du moins pas assez profonde. Bref, On se prend au jeu sans être véritablement convaincu pour au final rester sur sa fin. A voir chez soi !
A l'instar de Drive récemment, Malveillance installe d'entrée une tension, latente dans un premier temps, puis qui monte crescendo jusqu'à un maximum d'intensité (pour vous dire, même l'insupportable couple de vieux derrière moi dans le ciné n'ont pas réussi à me sortir du suspense...). L'enjeu vient aussi (surtout ?) du fait que l'on ne sait pas si on a envie de voir le personnage principal arrêté ou non. Un grand film.
Après avoir enchainé les deux premiers " [ REC ] ", Jaume Balaguero s'essaye désormais au thriller psychologique. Le décor reste le même à savoir un immeuble ( mais cette fois-ci sans créatures sanguinolentes ) tout comme la position narrative qui serait de suivre de manière omnisciente la vie de César, gardien d'immeuble serviable le jour mais véritable personnage machiavélique et pervers à la nuit tombée. Le spectateur est littéralement estomaqué par l'atmosphère patibulaire de ce lieu clos ainsi que cette froideur écrasante qui rend davantage le film passionnant. Luis Tosar incarne donc cet homme meurtri psychologiquement et malheureux socialement malgré lui. Sa performance est à la fois sidérante et bouleversante. Il n'est pas impossible d'être quelque peu dérouté pendant le film car ce que l'on ressent pour ce personnage n'est pas de la haine mais bel et bien de la compassion à cause ( ou grâce ) à sa profonde détresse émouvante même si d'un point de vue éthique, il est réellement horrible. La relation entre les personnes qu'il côtoie au quotidien est quant à elle absolument fascinante. Entre sa mère mourante à l’hôpital qui est la seule à connaitre ses agissements malsains, cette habitante de l'immeuble attentionnée et cette enfant qui lui fait du chantage, c'est avec intelligence et subtilité que le réalisateur nous offre cette facette du personnage. Jamais le spectateur ne sait où le film veut l'emmener et tout ce désemparement émotionnel prends tout son sens avec ce final en apothéose déchirant faisant entièrement changer la donne du film. On s’attendait à un petit thriller tout ce qu'il y a de plus basique mais au final " Malveillance " est un grand film sur la capacité de l'être humain à compatir et ce, même envers une personne aux gestes immoraux ainsi que sur le désir de la béatitude. Un réel film dramatique poignant et une vraie perle du cinéma Espagnol.
Ce film nous fait découvrir l’existence glauque et lugubre d’un concierge d’immeuble sociopathe : idée intéressante mais diluée dans un scénario effleurant seulement la noirceur et le délire du personnage. A priori, on s’attend à ce que tous les habitants y passent, notamment les individus les plus antipathiques de la résidence. Ben justement non ! Notre « héros » choisit de s’attaquer à la personne la plus sympa avec lui : une jolie nana souriante, à la joie de vivre emblématique. C’est justement ce dernier détail que le psycho déteste chez les autres… Ceci dit, c'est prenant et bien joué.
Inquiétant à soit ce film rappelle un autre il y a quelques mois avec la meme histoire inquiétante . Le suspens est présent et très bien joué de la part des acteurs.
Nous sommes sadiques. Le réalisateur l'a compris et a choisi de nous placer au côté de son personnage principal César, concierge d'immeuble. César, homme perturbé, se définissant lui même comme un homme qui n'est pas heureux, qui n'y arrive pas. La seule satisfaction éprouvée est celle de faire souffrir son prochain, ainsi l'intrigue se met en place autour de Clara, une jeune espagnol dont la beauté et la fraîcheur attire notre homme. Introduction nocturne, usage de drogue pour endormir sa victime, César ne recule devant rien. Le film se définit comme film d'horreur, certes, au sens strict du terme ce que commet César est horrible, mais il subsiste une ambiguïté et est là toute la force du film. En nous positionnant au côté de César, le réalisateur espagnol Jaume Balaguero nous rend complice de ses méfaits. Nous le présentant d'abord sous un jour touchant, nous nous attachons au personnage et quand survient des moments le mettant en situation délicate, notre seule soucis est qu'il s'en sorte. Plutôt paradoxal de tenir pour le "méchant" et c'est ce que l'on retiendra de ce film :) A voir ! :)
Malveillance ou l'histoire d'un film qui ne démarre jamais ! Si la bande annonce laisse croire a un film violent , rythmé et gore il n'en est rien pour les amateurs du genre ils seront décus et pour les autres comme moi le film laissera indifferent . Car César n'est pas un tueur en série mais un pervers ayant pour proie une seul cible en l'occurrence Clara une jeune femme souriante , dynamique et belle ce qui agace notre gardien d'immeuble au charme peu emballant . César etant malheureux de sa vie il ne supporte pas le bonheur des autres , pourquoi pas ? mais pourquoi ne peut creuser plus le scénario avec de multiples personnages et sortir de l'espace d'un huis clos . Car le probléme du film et qu'on s'emmerde royal a l'obstination de César pour Clara et qu'on souri un peu justement dés qu'il va emmerder les autres avec un style particulier Je pense que le film est passé a coté de son sujet ou tout simplement a coté de ce que j'espérais voir .
Jaume Balaguero nous avait déjà montré de quoi il était capable avec Rec. Pour ce film qu'il réalise en solo il reprends certain éléments comme l'immeuble et le huis-clôt pour un résultat plus que convaincant. La force du film est de réussir à nous faire prendre en empathie César (alors qu'il n'y a vraiment pas de quoi) spoiler: notamment dans la scène où il se retrouve coincé dans l'appartement . La mise en scène de Balaguero est vraiment agréable et parfaitement maîtrisée. La fin est l'une des plus amorales qui soit et laissera des séquelles indélébiles sur la victime (je n'en dis pas plus). Avec Malveillance et La Piel que Habito, 2011 est une bonne année pour le cinéma espagnol.
Signe des temps, j'utiliserai les mots : Light, soft, pour définir ce triller. BON film, scénario original. Sans en avoir l'air, qui inquiète quand même un peu. Les plus sensibles, vérifierons sous le lit avant de se coucher...
Très bon film, Jaume Balagueró nous prouve une nouvelle fois qu'il est douer pour la réalisation. Ce film nous montre les jours(et les nuits) d'un concierge plutôt sadique, ou même psychopathe obsédé par une seule chose, le malheur des autres, et en particulier celui de Clara, une jeune femme habitant dans sont immeuble. Les acteurs sont très bons, la réalisations est parfaites, le scénario bien écrit. Malgrès quelques scènes et un début un peu long, Malveillance est une nouvelle réussite pour Jaume Balagueró.
Tout d'abord , il faut féliçiter le réalisateur de trouver des comédiens hors pairs ( dernière scène de la mamie particulièrement âpre mais superbe ) , un photographe superbe qui de par ses images nous permet de nous plonger dans un décors comme çi nous y étions et un scénario qui il faut le dire tient bien la route car , croyez moi , cette histoire n'est pas si rare , j'en témoigne . Bref un film intélligent , beau et dur .
Avec tous ces thrillers formatés et banalisés qui sortent ce moment, j'avoue ne pas cacher mon contentement de me retrouver face à ce "Malveillance", un film qui enfin assume des personnages malsains et sadiques ; bref des personnages « humains » quoi ! ...Alors, je vous rassure tout de suite, je ne suis pas misanthrope pour un sou, mais j'en ai marre des films qui présentent des personnages fades, sans caractère, qui se limitent souvent au banal rôle de personnage-fonction. Or, dans ce petit jeu de personnages prêts à nous surprendre, je trouve que "Malveillance" est fort bien garni. L'avantage d'ailleurs avec ces personnages borderline c'est qu'ils sont, je trouve, bien plus attachants, et surtout qu'ils nous réservent toujours bien des surprises sur les limites qu'ils se fixent sur ce qu'ils sont prêts à faire ou à ne pas faire. Or, c’est bien cela aussi la force de « Malveillance » : l’inattendu. Etant osé dans sa posture – le héros du film étant le pervers tout de même ! - le film parvient aussi à ménager un beau suspense et une tension croissante. Et merci Jaume Balaguero de ne pas tomber dans les effets faciles de bruits stridents, d’apparition surprise, etc... Du coup, je trouve que le film n'en est que d'autant plus efficace dans sa capacité à nous immerger. Au final, je m'étonne même qu'en évoquant autant de qualités, je ne mette que 3 étoiles. Pourtant c'est bien là ce qui correspond le mieux à mon ressenti : un bon spectacle, mais sans avoir été bouleversé. Il faut dire que, je trouve, la seule faiblesse du film est qu'il ne sait vraiment exploiter toutes ces pistes et finit de manière un peu plate. Personnellement, étant donnée la montée en puissance que ce film produisait sur le long terme, je suis un peu resté sur ma faim face au fait qu'il ne sache pas emporter la mise sur une dernière envolée finale. Mais bon, c'est chipoter ce que je fais là. N'en perdez donc pas l’essentiel, des films de fin d'année ; "Malveillance" fait partie des films vraiment agréables à regarder.