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Nicolas Winding Refn
3 abonnés
15 critiques
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4,0
Publiée le 28 avril 2021
« Malveillance » est un film d’horreur présentant un concierge, joué par un Luis Tosar captivant, d’apparence serviable et attentionné, bien qu’intérieurement fondamentalement malintentionné afin d’atteindre sa conception du bonheur. Là où le film parvient à se démarquer, dans un genre qui ne sait pas toujours se réinventer, est qu’il ne base pas son concept sur des jump scares ou des images inutilement sanglantes. L’effroi que ressent le spectateur émane du réalisme et de la noirceur du film, perceptible spoiler: jusqu’à la dernière scène absolument terrifiante de monstruosité pourtant bien humaine . Ce franc succès démontre que le cinéma espagnol a bien plus à offrir que les métrages de Pedro Almodóvar, en la personne de Jaume Balagueró dont le travail mérite le respect de tous les amateurs de l’horreur.
4 459 abonnés
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0,5
Publiée le 1 avril 2020
Malveillance est l'histoire d'un concierge d'immeuble d'appartements appelé Cesar qui abuse de sa position en utilisant les clés de rechange des chambres et en entrant dans les chambres et dans la vie des locataires. Un film qui raconte l'histoire d'une personne qui fait des farces dans la nuit, sérieusement l'un des efforts les plus faibles du cinéma espagnol. Plein de trous dans l'intrigue, plein d'incohérences et de manque de sérieux. Nous sommes face à un super concierge qui s'en sort avec tout ce qu'il fait grâce à l'ultra-stupidité de ses voisins et de la police. Il est dit à plusieurs reprises tout au long du film qu'il ne peut pas être content. Très bien, nous comprenons cela, mais quelle en est la raison ? Je m'attendais à découvrir cela au fur et à mesure que le film évoluait mais même à la fin nous ne parvenons même pas à obtenir le moindre indice. Il a accès aux clés de tous les appartements mais d'une manière ou d'une autre, il s'éloigne de toutes les situations avec des excuses. Le petit ami de Clara fait face au concierge au lieu d'appeler la police quand il découvre ses outils cachés dans le lit. Il y a beaucoup de points qui pourraient être écrits qui rendent la crédibilité de ce film proche de zéro et c'est mon plus gros problème avec ce film. J'utilise délibérément le mot "ennuyeux", non pas par faute d'un meilleur vocabulaire, mais parce que c'est ce qu'était ce film. C'était vraiment ennuyeux à regarder et si vous aimez être ennuyé, alors regardez ce film. Décidément j'ai vraiment un problème avec les films de Jaume Balagueró...
Cet immeuble est aussi rassurant que celui de Delicatessen. César est le concierge. Celui qu'on ne remarque jamais. A qui on ne dit pas toujours bonjour. Et pourtant, c'est lui qui s'occupe du courrier, de l'entretien, des petites réparations bien utiles. Sans lui, les habitants feraient comment pour régler les problèmes de fuite ou de serrurerie ? Peut-être que c'est à cause de cette existence misérable, morne, répétitive que cet homme a un sérieux grain. Il n'est pas heureux, ne l'a jamais été et, afin de l'être, il se doit de pourrir l'existence des locataires. Dire ses quatre vérités à la mamie du coin n'est rien. Il y a une part de vérité dans ses paroles même si elle est enrobée d'une bonne couche de méchanceté. Non, c'est sur la pauvre mademoiselle Clara qu'il va jeter son dévolu. Elle est jeune, jolie, pleine de vie. Ce qui est d'autant plus cruel. Je ne sais pas s'il était attiré physiquement par elle ou s'il en était amoureux. Il veut tellement faire de mal pour donner un sens à sa vie que c'est difficile à dire. Toujours est-il que scène après scène on basculera un peu plus à chaque fois dans l'horreur. Les péripéties morbides s'enchaîneront et, bien que l'étau se resserre au fur et à mesure, ce concierge ne semble pas en être perturbé outre mesure. Il a une telle confiance en lui que retomber sur ses pattes lui semble acquis quoi qu'il arrive. Un tel climat nauséabond, perturbant fait qu'on n'en ressort pas indemne. Combien d'existences a-t-il bien pu briser ? C'est la question.
Quand ton gardien d'immeuble te garde un peu trop bien.
Un film bien prenant où l'intrigue se dévoile peu à peu pour s'apercevoir que nous sommes face à un grand malade. C'est bien fait, il y a du suspens et ça prend bien aux tripes.
en gros, un bon film comme les espagnols savent nous en pondre depuis quelques temps.
Malveillance, de Jaume Balaguero, sorti en salles en décembre 2011 est enfin disponible en DVD. Après REC 1 et 2, le cinéaste espagnol s'attaque cette fois au thriller et nous gratifie d'une œuvre au suspense implacable et à la noirceur effrayante.
César est concierge dans un immeuble plutôt cossu de Barcelone. Toujours disponible, sympathique, il rend service aux locataires qui lui font une confiance aveugle. Mais César cache une part d'ombre ; l'homme va jeter son dévolu sur Clara, jeune femme souriante et pétillante et va s'amuser à commettre à son insu de petits actes de « malveillance ».
Le duo Jaume Balaguero-Alberto Marini (respectivement réalisateur et scénariste) livrent avec ce film un petit bijou de film noir à la perversité malsaine. L'histoire pourrait être comparée au Petit chaperon rouge, César représentant le grand méchant loup et Clara la jeune fille belle et innocente. Balaguero l'avouera lui-même, il a voulu se rapprocher du conte de fée et en subvertir totalement les codes. Ainsi, le grand méchant loup est encore plus sournois ; au lieu d'attaquer frontalement, il va user de stratagèmes pour nuire à la vie des locataires de l'immeuble et de Clara en particulier de façon incroyablement pernicieuse. La mise en scène épurée de Balaguero permet au film de distiller un suspense pétrifiant que ne dénigrerait pas Hitchcock lui-même. En ce sens, quand on découvre dans une scène a priori anodine, via un travelling saisissant, César caché sous le lit d'un des locataires, la peur quasi-atavique du monstre sous son lit résonne avec fracas dans notre tête.
Ironie dramatique oblige, le fait que l'on connaisse les agissements de César pendant que les locataires ne se doutent de rien et continuent de faire confiance au concierge rend le spectateur involontairement complice de ces petits actes insidieux. C'est précisément là que ce film devient extrêmement prenant. Tout y est raconté du point de vue de César, ce qui nous met en position de cautionner ses actes et de se ranger à ses côtés. C'est le tour de force que réussit le scénario d'Alberto Marini. Il emmène le spectateur où il veut et on se surprend à trembler lorsque César se trouve en mauvaise posture où que la police vient lui poser des questions. La subversion est totalement accomplie dans ce film à l'ironie perverse et à l'efficacité redoutable.
La distribution du film fait également partie des points forts. Que serait une histoire sans un « super-vilain » efficace? Sans un méchant charismatique? Ainsi, l'espagnol Luis Tosar est tout simplement impressionnant de machiavélisme. Sous ses airs de monsieur tout-le-monde à l'allure sympathique et débonnaire, le comédien campe un César formidablement angoissant et cruel. César est cet homme sans soucis, l'homme discret et respectueux dont on entend souvent parler dans les faits divers...celui qui a commis des meurtres horribles et qui était pourtant censé être au dessus de tout soupçon. Balaguero l'a bien compris, quoi de plus oppressant que la peur survenant dans le quotidien banal? C'est pourquoi l'espagnol a choisi d'appuyer son film sur cette donnée imparable. A noter les performances des seconds rôles, Marta Etura en tête. La jeune femme campe une Clara pétulante et a su rendre à merveille ce côté agaçant des personnes qui affichent leur bonheur de façon exacerbée. On croise donc les habitants de cet immeuble à travers le personnage central de César dont Petra Martínez qui joue une vieille femme célibataire vivant seule avec ses chiens et Carlos Lasarte en voisin odieux et acariâtre. Ambiance délétère et suffocante garantie pour ce thriller diaboliquement efficace.
Un très bon thriller psychologique! Comment le concierge s'insinue dans la vie de cette jeune femme sans aucun violence et comment il arrive à ses fins sans être véritablement inquiété est juste magistral! Et la fin est juste terrible! Quatre étoiles pour moi. Je recommande ce film pour les amateurs de thrillers psychologique.
Un 3.5/5 car ce film est pas forcement un film d'horreur, mais très tenant , il tient bien en haleine du début a la fin, le côté "Sadique" du personnage qui s'en prend a "Clara" est top. Niveau personnages, c'est bien , rien a redire, la fin du film spoiler: la ou clara recoit la lettre donne une très bonne touche positif au film. Je suis satisfait du film que j'ai vu ! très bon film espagnol
Wow du lourd. Grosse dose de suspense de bout en bout, le scénario est excellent et les acteurs très convaincants. Ce huis-clos espagnol fait froid dans le dos, je le recommande.
Thriller captivant reposant sur l'excellent (double) jeu de Luis Tolsar. L'originalité vient du fait que pour une fois on s'identifie au spoiler: psychopathe et non pas à sa victime. .Petit bémol pour le [spoiler]personnage peu crédible de la petite fille qui parvient à faire du chantage à un concierge si machiavélique[/spoiler. Le scénario va crescendo dans la pression, titillant nos instincts inavouables de voyeur, jusqu'au final un peu trop convenu malgré tout.
Un concierge joue la malveillance discrète dans son immeuble. Nous assistons à sa malveillance envers une jeune et belle femme en couple. Le jeu d'acteur est parfait, la malveillance, bien que poussée, n'est ni vulgaire, ni gore mais parfaitement expliqué du point de vue du concierge qui se montre suffisamment intelligent et chanceux pour ne pas attirer les soupçons des résidents. Le scénario et les personnages sont tout à fait plausibles, le final est parfait
Un film très noir et très poignant , l'histoire d"un homme malade , seul , dépressif qui cherche une part d'existence et de réjouissance dans le malheur des autres .. comme quoi il faut se méfié des apparences 16/20