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boul2
14 abonnés
293 critiques
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3,5
Publiée le 9 juillet 2012
Film bien réussi avec une histoire bien ficelée et une fin remarquable qui ne laisse pas le spectateur sur sa faim. Je lui reproche quand même de ne pas être angoissant, ça en aurait un chef d'oeuvre, dommage. Très bon film quand même.
Un film aussi marquant que dérangeant. L'histoire (originale et très bien écrite) nous entraîne dans le monde cynique d'un personnage marginal et anormalement méchant, sournois et hypocrite (joué à merveille par l’excellent acteur Luis Tosar). Le réalisateur réussi à la fois à le rendre effrayant tout en nous incitant à ressentir étrangement de la compassion, de la pitié pour cet homme seul, en quête d'une raison de vivre. Cette obsession (vitale à sa survie) qu'il a de faire du mal aux autres et de s'en réjouir, derrière sa sympathie incroyablement hypocrite, jouent avec nos nerfs pendant tout le film. Jusqu'au dénouement affreusement (et superbement) dérangeant qui en bluffera et marquera plus d'un(e) à vie. Vous ne sortirez pas indemne de ce film (toute apparition de paranoïa notamment au sujet de dormir en toute sécurité chez soi est à prévoir). En résumé un film dont on aimerai en voir plus souvent, et qui montre (confirme ?) la récente suprématie des espagnols pour les films de genre.
Ayant manqué sa sortie au cinéma, cela faisait un moment que je voulais voir ce Malveillance, en tant qu'adepte de films de psychopathe. Sur ce point de vue, on peut dire que le personnage principal remplit sa fonction bien malsaine. Dans l'ensemble, on ne s'ennuie pas malgré quelques longueurs tout de même. Mais l'histoire s'installe de manière progressive, doucement mais sûrement, durant tout le long du film pour atteindre un final en apothéose pour notre détraqué mental. Ce thriller se démarque par le fait qu'il n'y ait finalement que très peu de scènes de réelle angoisse pour laisser à place une analyse de la psychologie de César plus poussée. Une approche qui m'a personnellement plutôt plu, bien que différente. On peut aussi souligner la performance très convaincante de Luis Tosar dans ce rôle de déséquilibré qui ne connaît le bonheur que par le malheur des autres. Il s'agit donc d'un bon film dans l'ensemble, qui cependant, d'après moi, n'exploite pas pleinement tout son potentiel.
On ressent un plaisir un peu comparable à celui ressenti en voyant "le Couperet" de Costa Gavras. C'est mené avec brio, interprété de manière magistrale et le tout coiffé d'un scénario très original. Le parfait exemple de l'ingéniosité du cinéma espagnol contemporain.
La bande-annonce joue parfaitement son rôle, dans la mesure où elle intrigue, mais les images ne donnent strictement aucun indice sur l’intrigue. Les acteurs sont très bons, et le personnage de César m’a fasciné. La réalisation et la musique sont classiques, c’est donc au niveau du scénario que j’ai trouvé que le film parvenait à se démarquer. Le thème abordé, la recherche du bonheur, est ici traité d’une manière tout à fait originale. Petit à petit, le personnage de César parvient à véritablement pourrir la vie de ses victimes, avec un détachement implacable, et je me suis surpris à féliciter son génie malveillant. Entre coups de chance et stratagèmes audacieux, l’intrigue est riche en rebondissement, même si le début du film m’a paru un peu lent. En visionnant ce film, on peut même se demander si le personnage de César est vraiment différent, et si nous-mêmes, nous ne tirions pas quelques satisfactions du malheur d’autrui. Au final, c’est un drame terrible et excellent.
Mouais.. Je n'ai pas compris tout l'engouement pour ce film. Ca manque de rythme mais surtout de crédibilité. Cependant une fin très déroutante qui vaut le détour! A part ça, suis je la seule a avoir trouvé un problème de douche chez le réalisateur? :)
Jaule Balaguero nous refait le coup de l'immeuble clos, comme dans REC! Là, pas de zombies, juste un gardien déplacé et malheureux qui ne peut se sentir bien qu'en voyant les autres souffrir... C'est en partant de ce pitch que le réalisateur nous narre l'histoire, tordue, de ce César (exceptionnel Luis Tosar) qui s'efforce d'être heureux en cherchant à faire souffrir la jeune Mademoiselle Clara (très frêle Marta Etura, parfaite). Alors que le film s'ouvre comme un couple qui se réveille au matin, on découvre quelques instants plus tard, effaré, que ce couple n'est pas ce qu'on pensait. Tout s'enchaîne pour qu'on déteste cet homme et pourtant on espère qu'il va s'en sortir, bizarrement... Et là où l'ensemble devient interessant, c'est que Balaguero ne cherche pas à en faire ressortir une morale quelconque. Qu'elle souffre cette gonzesse, et basta....
Un simple concierge dans un immeuble bourgeois d'Espagne. Simple, mais pas tant que cela. Il n'aime pas la vie, alors il passe la sienne à autre chose de plus... On entre par erreur dans ce scénario qui semble sans pretention, sans calcul. C'est mal connaitre Jaume Balaguero, dont j'ai lu le nom pour la première fois au générique, qui nous entraine doucement dans l'antre de ce malade. On le trouve presque attachant, et pourtant, c'est un monstre du quotidien. C'est aussi pour cela que le film fonctionne si bien. J'y ai été bluffé et je recommande, pas pour souffler, mais bien pour s'y laisser prendre.
Ahhhh ! ça faisait assez longtemps que je n'avais pas vu un film de ce calibre ! Le cinéma espagnol nous envoute encore avec ce "Malveillance" ! Dès le début du film on sent que quelque chose ne va pas, une incompréhension naît dans les 5 premières minutes : "mais comment cela se fait-il, ils étaient ensemble non?". Ensuite c'est bien filmé, on est vite pris dans le film et Jaume Balagueró fait tout pour qu'on n'en sorte pas. Et c'est totalement réussi. Oui, incontestablement une réussite. Muchassimas gracias.
Encore une belle réalisation du cinéma espagnol. Balaguero arrive à faire vivre ce thriller issu pourtant d'un scénario dont la complexité n'est pas le point fort. Les 2 acteurs principaux (Luis Tosar et Marta Etura) sont très convaincants dans leurs rôles respectifs. L'évolution crescendo de cette situation malsaine nous tient en haleine pour arriver à une fin qui met un point d'orgue à conclure cette relation psychologiquement dure entre ce concierge tourmenté (qui grâce au jeu d'acteur excellent le laisse paraitre sur chaque expression physique) et cette "locataire bouc émissaire". L'étroite relation entre perversion et déviance obsessionelle est également mis en avant avec une grande intelligence au travers du personnage de Cesar.
Il faut reconnaître à Jaume Balaguero un talent certain pour tricoter de croquignolets thrillers horrifiques à partir de personnages et de situations d'une banalité sidérante (si l'on met de côté la calamiteuse saga des "REC"). "Malveillance" constitue en cela un bel exercice de style, grâce à l'interprétation de Luis Tosar, impeccable en concierge psychopathe, un scénario bien écrit qui développe crescendo une situation malsaine à souhait, ainsi que des cadrages, des éclairages et une colorimétrie qui contribuent à renforcer le côté angoissant du film sans recourir à des effets spéciaux grand-guignolesques. Une fois de plus, les espagnols démontrent qu'ils tiennent la dragée haute aux américains et aux anglais dans un genre qui génère habituellement plus de navets que de chefs-d'oeuvres.
dommage qu'il n'y ai pas autant de scènes d'action comme presentées dans la bande annonce, dommage d'avoir un film si bien mise en scène mais aussi court; dommage de ne pas avoir pris la peine d'expliquer quelques scènes.(la mere de lhopital,pourquoi s'acharner sur cette fille? pour quelles raisons change t'il autant de taff ?) et dommage que la fin soit si peu subtile comparée au reste du scénario.on se dit une fois toutes ces deceptions passees, qu'on a vu que la premiere partie du film.