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titiro
51 abonnés
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3,5
Publiée le 6 janvier 2012
Quel scénario! Et quel charisme de notre héros malveillant! La mise en scène sobre et terriblement efficace nous malmène et nous plonge dans une incroyable folie. Ce qui est plaisant aussi, c'est cette unité de lieu, parfaitement respecté. Un lieu qui paraît se resserrer comme un étau sur notre malheureuse proie. ça c'est du cinéma inventif, et ça fait du bien.
Ce petit thriller Ibérique du réalisateur de REC Jaume Balaguero est une découverte fort sympathique. L'ambiance est pesante et malsaine, le scénario bien pensé avec un Luis Tosar excellent en concierge psychotique semant le désordre dans son immeuble. De plus le final est d'une cruauté sans nom. Un film Hitchcokien manquant parfois un peu de peps mais rondement mené.
Bon thriller, bonne ambiance, Luis Tosar prouve encore une fois sa grande qualité d'acteur flippant! J Balaguero réussi a sortir de REC haut la main! On se prend dans son univers et on tremble même plusieurs fois pour lui! On retrouve le côté un peu pervers et gratuit du cinéma espagnol bien tordu (balada triste,...) A voir!
Définir ce film en un seul mot ? Ouch. Ça n'est pas un mot ? Je suppose que vous comprenez quand même. Ce film est un véritable coup de poing dans le ventre. Magnifiquement interprété, nous avons l'occasion de suivre un détraqué dans ses basses œuvres. Et nous découvrons, lentement, progressivement, le plan du pervers. Ses agissements passés, ses plans et les limites qu'il a fixées sont peu à peu dévoilés. On se prend alors à avoir peur pour lui et plus pour la victime. C'est là la force du film : il nous confronte à notre propre perversion. On se pose réellement la question, en plein film, de savoir ce que l'on veut : que le personnage principal arrive à ses fins, ou que la victime s'en sorte sans plus de dégâts. Ce questionnement est le fruit d'un travail remarquable et très intelligemment orchestré. Le tout très bien mis en scène, ce qui était attendu après REC, filmé en caméra semi amateur ; heureusement le réalisateur a réussi son pari en montrant qu'il savait faire autre chose, et de fort belle manière. Ce film est déjà culte, un peu à l'image d'un Silence des Agneaux, mais dans un style différent.
On suit les péripéties de ce concierge taré qui monte crescendo dans la folie et l'horreur avec l'envie de savoir ce qui va se passer et le film passe à la vitesse de l'éclair jusqu'au dénouement de ouf, très bon scénar, acteurs et réalisation; vous ne verrez plus votre concierge sous le même angle après ce film.
Tout d'abord, le film est réalisé de manière sérieuse, et l'idée de départ, un gardien d'immeuble faussement parfait qui fantasme sur une habitante de l'immeuble. Pervers, fou, ignoblespoiler: (il la viole dans son sommeil, c'est suggéré biensur, on ne voit rien) . Luis Tosar joue bien son rôle. L'absurde de certaines scènes est drôle. On ricane malicieusement, mais on oublie vite le film, et l'on ne comprend pas assez les véritables raisons qui poussent César à faire tout ça.
Un film à l'ambiance maussade, on suit un homme seul, qui devient psychopathe par la force des choses, une fin qui ne laisse planer aucun doute et qui rend le film encore plus glauque. J'ai été assez surpris par la qualité et le climax de la réalisation à certains moments, les acteurs sont bons et les doublages en VF sont excellents.
La tension psychotique de ce thriller d'angoisse fonctionne plutôt bien. Les rouages de la mise en scène sont simples mais travaillés avec sens et précision. L'histoire est tordue, le personnage principal interprété par Luis Tosar est terriblement détraqué, délivrant un sentiment d'horreur et de pitié assez troublant. Un jeu pervers assez réussi sur la forme et le fond. Le réalisateur de "REC" maîtrise l'horreur à travers un dosage équilibré entre l'implicite et l'explicite, le montrable et le non-montrable. L'angoisse monte en crescendo tout au long du film, malgré le rythme des situations qui pourrait être jugé assez lent. La fin est bien amenée, méritant presque de s'arrêter à la scène du carnet. "Malveillance" sort du lot. http://cineglobe.canalblog.com
Un simple concierge dans un immeuble bourgeois d'Espagne. Simple, mais pas tant que cela. Il n'aime pas la vie, alors il passe la sienne à autre chose de plus... On entre par erreur dans ce scénario qui semble sans pretention, sans calcul. C'est mal connaitre Jaume Balaguero, dont j'ai lu le nom pour la première fois au générique, qui nous entraine doucement dans l'antre de ce malade. On le trouve presque attachant, et pourtant, c'est un monstre du quotidien. C'est aussi pour cela que le film fonctionne si bien. J'y ai été bluffé et je recommande, pas pour souffler, mais bien pour s'y laisser prendre.
Gardien d'immeuble, en voilà un chouette métier auquel on ne pense jamais ! Être logé, rendre des petits services aux habitants avec une gentillesse absolue, disposer des clés de tous les appartements, s'introduire chez les gens pour faire plein de trucs louches... Si vous êtes un type avec une case en moins, c'est LA profession parfaite et, ça, César l'a bien compris, surtout qu'il a jeté son dévolu sur la jolie résidente du 5A, Clara...
Jaume Balagueró pose donc sa caméra embarquée parkinsonienne et épuisante de la saga "REC" en revenant à une forme de mise en scène plus classique qui lui a tant réussi par le passé. Néanmoins, le bonhomme continue sur sa lancée quasiment obsessionnelle de nous faire passer l'envie de signer un bail dans un immeuble en Espagne. Cette fois, pas d'infectés démoniaques ("REC") ou d'habitants dingos ("À Louer"), seulement un concierge dont la particularité est de trouver son bonheur dans les malheurs des autres. Bien évidemment, la grande idée de "Malveillance" est de choisir de se concentrer sur le point de vue de cet étrange personnage créant une sorte d'empathie complètement tordue entre lui et le spectateur. Le film développe ainsi un ton très particulier qui ne cesse d'osciller entre la comédie noire et l'horreur au fur et à mesure que les "vilains tours" chez les locataires laissent place aux pires ignominies. La remarquable trouvaille de l'exposition en nous faisant déduire un viol d'intimité d'une personne dans tout ce qu'il a de pire pose d'emblée le caractère pervers et les agissements sans limites de César. La suite nous délivrera une partition sans failles où l'esprit calculateur du personnage pour les plans machiavéliques sera mis à mal par des éléments externes (le propriétaire, la petite fille très roublarde, le petit ami,...) et autres imprévus (l'accident sous le matelas, quelle séquence, haha !) gravitant autour de son but ultime, Clara, pour notre plus grand plaisir.
Car, oui, entre les ténèbres et le rire, "Malveillance" trouve cet espèce de merveilleux équilibre de malaise voyeur en plaçant le regard du spectateur dans celui de son psychopathe presque contre son gré et en le rendant ainsi incapable de décrocher son attention jusqu'aux dernières minutes d'une efficacité redoutable. Un très bon cru de l'ami Balagueró à découvrir absolument.
Ce film m'a assez perturbé ! J'ai eu la chance de pouvoir le voir au cinéma (donc dans les meilleures conditions), et il faut avouer qu'il y a une très bonne ambiance, bien dérangeante et efficace. La réalisation est très soignée, ainsi que le scénario qui exploite bien ses personnages avec leurs faiblesses et leurs points forts... ce mélange fait qu'ils arrivent sans aucune difficulté à nous faire angoisser à plusieurs reprises ! Très intéressent à voir, malgré une fin très décevante (ça c'est très subjectif), je l'ai trouvé trop déroutante. De plus, j'avais l'impression que ce final n'allait nul part, il laisse trop de suspens à mon goût.
Le psychopathe du film joué par un très convaincant Luis Tosar justifie en permanence ses actes par le fait qu'il n'a jamais réussi à être heureux. Pour donner un sens à sa vie rien de mieux que de pourrir celle des autres, ainsi on se sent moins seul et le fardeau devient automatiquement plus léger à porter. C'est une explication comme une autre. Jaume Balaguero a cherché ces derniers temps à faire fructifier la reconnaissance acquise grâce à ses premiers longs métrages avec des projets recyclant la mode des films reportages lancée en 1999 par le "Projet Blair Witch" . Il y a gagné une popularité accrue hors d'Espagne mais sans doute pas une crédibilité renforcée de son statut de petit maître de l'épouvante. C'est sans doute pour cette raison qu'il n'oublie pas de s'atteler comme avec "Malveillance" à des films plus en rapport avec le genre traditionnel de l'épouvante. Son héros, concierge d'un immeuble chic d'une grande ville espagnole profite de sa position pour pourrir un peu chaque jour la vie des propriétaires. Il est particulièrement énervé par la jeune Clara pour qui chaque jour semble être un bonheur renouvelé. Son opposé en quelque sorte. Croyez vous qu'il lui demanderait sa recette ? Non il va s'évertuer à faire disparaître ce large sourire. César ne va pas lésiner sur les moyens et avec lui Balaguero sur les invraisemblances. Mais l'atmosphère ouatée de l'immeuble et la méticulosité du tortionnaire vont finir par emporter l'affaire. Du solide travail qui montre qu'avec une économie de moyens et d'effets sanguinolents, Balaguero sait être efficace. A vrai dire on en doutait pas vraiment.
Le réalisateur de Rec nous montre une fois de plus qu'il maitrise parfaitement la caméra. En créant un film malsain, tenu de bout en bout sans aucune fausse note.
J'avais fort malheureusement raté ce film en salles (et oui, les grands cinéma c'est bien car tout y passe, mais on privilégie les séances en journée pour les films tout public pfff). Je me rattrape donc grâce à cette sortie DVD/Blu-ray, et pour vous donner un aperçu de ce que j'en pense je vous dirai que je regrette amèrement de ne pas mettre un peu bouger le cul pour aller le voir au ciné (même si je reconnais que j'étais bien posé dans mon lit en le regardant). J'avais pourtant été très emballé par la bande-annonce, et les avis étaient très bons à la sortie du film. Je dis "étaient" mais ils le sont toujours, et ils ont bien raison ! Tout d'abord parce que Malveillance c'est un scénario et une histoire tout simplement géniaux. C'est brillamment écrit, avec une montée en tension de fou et une réalisation certes qui ne réinvente rien, mais qui se veut drôlement efficace quand il s'agit de jouer avec les nerfs du spectateur ! (je pense notamment à la scène ou César tente de s'échapper de l'appartement de Clara alors qu'elle s'y trouve avec son copain, c'est juste grandiose). Et comme quand on fait un bon film comme celui-ci on ne le fait pas à moitié, il faut ajouter à cela un personnage principal excellentissime. Dans le genre personnage exploité dans son intégralité, je dois dire que c'est rare qu'on arrive à un tel niveau. J'étais complètement fou de voir à quel point on s'identifie à lui, à quel point on arrive à le cerner alors qu'il est sans conteste d'une complexité hors norme et qu'au final on ne sait pas grand chose de lui. C'est toujours dérangeant de se retrouver aux côtés du méchant de l'histoire, surtout quand on aime ça. C'est le côté Thriller qui ressort du film, et d'ailleurs il s'agit ici beaucoup plus d'un thriller que d'un film d'horreur ! Ce personnage de César m'aura vraiment beaucoup plu, et j'aime beaucoup la façon dont il évolue tout au long du film. Puis il a aussi pour lui d'être incarné par Luis Tosar, qui est juste magistral dans son rôle. Franchement je me suis pas renseigné s'il en a eu ou pas, mais son interprétation méritait largement quelques petites récompenses ! Son changement de personnalité entre le jour et la nuit est effrayant comme pas possible, et c'est en partie sur lui que repose l'efficacité du film. Et tout fonctionne à merveille, on frissonne et on passe un très bon moment ! J'ai donc pris un grand plaisir devant ce film, qui est tout simplement brillant que ce soit dans son scénario (la fin est juste savoureuse, y'a pas d'autres mots), et grâce au personnage principal et à son interprète qui sont aussi géniaux l'un que l'autre !