Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
this is my movies
714 abonnés
3 087 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 17 juin 2015
Le cinéma espagnol est l'un des derniers bastions d'un cinéma de genre de qualité et ce "Malveillance" en est la nouvelle démonstration. Formellement brillant, il bénéficie d'un scénario implaccable, tortueux, dérangeant, particulièrement retors et diablement efficace. Le film n'est jamais ennuyeux alors qu'il ne compte que peu de scènes de tension mais son montage nerveux, sa mécanique redoutable spoiler: et un dernier tiers tétanisant vous cloue littéralement sur le fauteuil durant tous le long. Les acteurs sont incroyables et le scénario diabolique va faire faire des cauchemars durant des jours. Maîtrisé de bout en bout par un J. Balaguero inspiré qui multiplie les bonnes idées de mise en scène et qui dirige à la perfection un L. Tosar magistral, c'est un nouveau coup de maître pour le cinéaste qui parvient, au milieu d'une nuée de films de genre pathétiques, peu inspirés et qui se ressemblent tous, à instiller une vraie terreur à partir de rien et surtout à interroger le spectateur sur ses angoisses, son regard à l'image et il brosse le portrait terrifiant d'une horreur à visage humain, terriblement humain. D'autres critiques sur
Après une tripoté de films d'horreur (dont "REC" est le plus célèbre), le réalisateur espagnol Jaume Balaguero s'attaque cette fois-ci au thriller. Ce genre n'est pas si éloigné que cela de son style habituel puisque l'on retrouve, dans "Malveillance", de nombreuses scènes de tension et d'angoisse. Le film se compose en effet d'une bonne dose de suspens nous tenant en haleine d'un bout à l'autre. L'acteur Luis Tosar est excellent dans le rôle du concierge psychopathe; un rôle tordu faisant la part belle à sa psychologie désaxée. Malgré quelques répétitions et quelques incohérences, l'intrigue est plutôt bien ficelée. Une curiosité.
Wow du lourd. Grosse dose de suspense de bout en bout, le scénario est excellent et les acteurs très convaincants. Ce huis-clos espagnol fait froid dans le dos, je le recommande.
Jaume Balaguero ou le maître du suspens hispanique ! S’éloigne ici un tant soit peu du genre horrifique (graphique du moins) pour fouiller au plus près celui du mal plus obscure et malveillant de l’âme humaine. Thriller pur et dur, où d’un rien, Balaguero éveille un questionnement à chaque séquence. Vice et dévic(ss)e l’arche des films du genre. Il confirme son attrait pour le huis clos (encore un immeuble), et base son point d’orgue sur le « maître » des lieux, à savoir le gardien. Prenant le temps d’installer une ambiance, un probable twist (viendra ou ne viendra pas ?), un changement de genre en plein climax ( ?), bref, Balaguero ouvre de multiples pistes pour le plus grand plaisir du spectateur. Luis Tosar s’imprègne de son personnage de manière subtile, froide et intrigante ; collant ainsi son physique à ses gestes, sa manière d’occuper l’espace apporte une dimension surprenante et un aura particulier à son personnage. C'est dans cet ensemble parfaitement orchestré que Balaguero compose une nouvelle pièce à son édifice, différente par la forme et d’autant malsaine par son fond, peut-être même plus ; plus commune, plus proche de nous, plus à même de nous montrer le mal, ici, juste là. Moralement glaçant, cinématographiquement fort. http://requiemovies.over-blog.com/
Ce malin thriller repose sur une excellent personnage : un concierge ne trouvant son bonheur qu'en faisant le malheur des autres, auquel on s'attache malgré nous (preuve que le cinéaste a réussi son coup). Dire que le script est parfait serait exagéré car il comporte des incohérences parfois gênantes (le flic qui gobe tout...), mais qualifions le de solide et d'assez original. Enfin, le film ne serait pas grand chose sans le talent et le charisme de son interprète principal, Luis Tosar, récemment vu dans "Cellule 211".
Quand on prend un peu de recul par rapport au scénario, on réalise rapidement qu'il est composé d'un grand nombre d'éléments invraisemblables, et pourtant le film est très bon. L'histoire est originale spoiler: (un homme maladivement malheureux ne trouve du bonheur que dans le malheur des autres, il ne supporte pas le sourire d'une belle jeune femme épanouie et n'a qu'un but : qu'il disparaisse) , elle nous tient en halène de bout en bout, l'ambiance est pesante à souhait et la tension va croissante. Mais la grande réussite de Balagueró est de jouer tout du long avec les nerfs du spectateur, de se jouer de lui en le prenant en permanence à contre pied .
Dans le genre thriller inquiétant "Malveillance" est une petite découverte fort sympathique. La grande tradition du psycho-killer movie remonte aux années 90, lancée par les succès de "Liaison Fatale" et autres "Main sur le berceau". Ça fait donc plaisir de retrouver ce genre délaissé avec un honorable respect des codes sans que le film ne sente la naphtaline pour autant. Le "héros" est inquiétant à souhait, forcément motivé par d'obscures névroses. Reconnaissons lui un machiavélisme particulièrement salé (les produits de beauté sont horriblement utilisés...). Une perversité presque réjouissante à l'encontre d'une sympathique habitante très bien jouée par Marta Etura. Il y a un peu de "Jeune femme recherche appartement" dans ce film: l'immeuble au luxe ancien savamment utilisé par le réalisateur, la naïveté éhontée de l'héroïne etc. Quelques bonnes références que le réalisateur honore avec intelligence.
Jaule Balaguero nous refait le coup de l'immeuble clos, comme dans REC! Là, pas de zombies, juste un gardien déplacé et malheureux qui ne peut se sentir bien qu'en voyant les autres souffrir... C'est en partant de ce pitch que le réalisateur nous narre l'histoire, tordue, de ce César (exceptionnel Luis Tosar) qui s'efforce d'être heureux en cherchant à faire souffrir la jeune Mademoiselle Clara (très frêle Marta Etura, parfaite). Alors que le film s'ouvre comme un couple qui se réveille au matin, on découvre quelques instants plus tard, effaré, que ce couple n'est pas ce qu'on pensait. Tout s'enchaîne pour qu'on déteste cet homme et pourtant on espère qu'il va s'en sortir, bizarrement... Et là où l'ensemble devient interessant, c'est que Balaguero ne cherche pas à en faire ressortir une morale quelconque. Qu'elle souffre cette gonzesse, et basta....
Encore une petite bombe qui nous viens d’Espagne, le film de Balaguero n'est pas un film d'horreur qui nous fait sursauter et n'est même pas gore. Il parviens à nous glacer le sang par son personnage principal et son déroulement dans le film. En effet, l'histoire principal reste simple mais très bien exploitée et original dans la manière de le montrer. La réalisation reste simple et sans effets de style mais suffisamment élégante pour nous porter tout le long du métrage. Un suspens omniprésent, un personnage hyper réussi et une histoire originale et rudement bien menée !!!
Le réalisateur de Rec aime les immeubles glauques et les huit clos oppressants, il passe au thriller avec un vrai méchant qui ne vie que par le malheur des autres et là où Jaume Balaguero est exceptionnel c'est qu'on en vient même à comprendre le personnage du concierge (L.Tosar brillant dans son interprétation). Génial !
Malveillance a un sujet qui aurait pu véritablement nous glacer d'effroi. Pourtant Jaime Balaguero ne parvient pas à impliquer pleinement le spectateur malgré une intrigue à laquelle on peut plus facilement s'identifier que pour Rec. Si vous êtes en appartement et que votre concierge vous semble bizarre, vous regarderez sûrement sous votre lit avant d'aller vous coucher après avoir vu le film. Après une scène d'introduction brillante avec un réveil original qui nous plonge immédiatement aux côtés de ce concierge à la fois charismatique et antipathique, le film perd peu à peu en intensité. Il faudra attendre le final et la perte de contrôle de notre anti-héros pour vraiment se sentir de nouveau absorbé dans un film qui ne réussit pas à convaincre dans son côté psychologique. Certaines relations entre les protagonistes semblent improbables et même si les prestations des acteurs sont bonnes, cela ne suffira pas. Malveillance restera un thriller à l'histoire originale mais qui aurait pu être mieux exploitée.
Un film intense et dérangeant qui se concentre sur l'obsession d'un concierge sociopathe par rapport à l'une des résidentes de son immeuble. Le scénario est intelligent et cruel et va forcément irriter le spectateur à un moment ou un autre puisqu'il nous interroge sur le rapport à l'autre et à nos voisins en particulier. Luis Tosar est flippant à souhait dans le rôle principal, à tel point qu'on jettera sans doute un coup d'oeil sous son lit avant de s'endormir, histoire d'être sûr.
Petit thriller espagnol (par l’initiateur de la saga « Rec »), flirtant entre épouvante soft et comédie noire grinçante (sans réellement en réussir pleinement ni l’une ni l’autre), ce film de 2011 est cependant très bien réalisé et interprété (le prédateur et la proie sont convaincants). Dommage que d’un départ de scénario se voulant (sans doute trop) malin, l’histoire s’essouffle assez vite laissant deviner bien trop rapidement les maigres rebondissements. Le dernier quart d’heure réussit le paradoxe d’être à la fois prévisible et grand guignolesque. A part les plus impressionnables qui regarderont peut-être quelque temps sous leur lit avant le coucher, ce film ne laissera pas un grand souvenir.
Excellent. Ce film est malsain au possible avec des acteurs géniaux notamment ce concierge antipathique. J. Balaguero confirme son statut de très bon réalisateur avec cette pépite.