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-marc-
16 abonnés
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1,0
Publiée le 2 janvier 2013
Pauvre garçon qui s'ennuie et qui déprime. Faut bien qu'il trouve de quoi s'occuper. Il fallait s'inquiéter? Pour ça, il faudrait qu'on y croie. Heureusement, il y a la lettre finale: excellente. Mais il faut tenir jusque là.
Un concierge joue la malveillance discrète dans son immeuble. Nous assistons à sa malveillance envers une jeune et belle femme en couple. Le jeu d'acteur est parfait, la malveillance, bien que poussée, n'est ni vulgaire, ni gore mais parfaitement expliqué du point de vue du concierge qui se montre suffisamment intelligent et chanceux pour ne pas attirer les soupçons des résidents. Le scénario et les personnages sont tout à fait plausibles, le final est parfait
Un thriller qui n aurait sûrement pas déplu à Alfred Hitchcock. Malveillance est un huis clos pervers, très bien construit qui crée une véritable tension et chose rarement réussie arrive à faire craindre pour le sort de son vilain, que rien ne peut pourtant sauver. Un suspens efficace jouant sur le malaise avec une grande réussite.
Un suspense assez machiavélique orchestré par un homme mystérieux et assez pervers qui en veut aux autres à cause de sa vie misérable. Le final est effectivement assez perturbant par ce qu'on apprend!!!
Le scénario nous invite à nous mettre dans les pas de ce concierge, personnage assez ignoré dans son entourage et qui en ressent une sourde colère. On aurait dû le comprendre mais ce n'est pas franchement le cas, tant son approche psychologue reste assez sommaire. Le discours sur le plaisir de faire du mal est plutôt rare, et en cela bien vu Si le film sait créer un vrai suspense, il n'empêche qu'il y a pas mal d'invraisemblance chez les victimes du "héros" et que la psychologie. Pas mal mais c'est à mille coudés de JF partagerait appartement qui reste un de mes films préférés .
Cet immeuble est aussi rassurant que celui de Delicatessen. César est le concierge. Celui qu'on ne remarque jamais. A qui on ne dit pas toujours bonjour. Et pourtant, c'est lui qui s'occupe du courrier, de l'entretien, des petites réparations bien utiles. Sans lui, les habitants feraient comment pour régler les problèmes de fuite ou de serrurerie ? Peut-être que c'est à cause de cette existence misérable, morne, répétitive que cet homme a un sérieux grain. Il n'est pas heureux, ne l'a jamais été et, afin de l'être, il se doit de pourrir l'existence des locataires. Dire ses quatre vérités à la mamie du coin n'est rien. Il y a une part de vérité dans ses paroles même si elle est enrobée d'une bonne couche de méchanceté. Non, c'est sur la pauvre mademoiselle Clara qu'il va jeter son dévolu. Elle est jeune, jolie, pleine de vie. Ce qui est d'autant plus cruel. Je ne sais pas s'il était attiré physiquement par elle ou s'il en était amoureux. Il veut tellement faire de mal pour donner un sens à sa vie que c'est difficile à dire. Toujours est-il que scène après scène on basculera un peu plus à chaque fois dans l'horreur. Les péripéties morbides s'enchaîneront et, bien que l'étau se resserre au fur et à mesure, ce concierge ne semble pas en être perturbé outre mesure. Il a une telle confiance en lui que retomber sur ses pattes lui semble acquis quoi qu'il arrive. Un tel climat nauséabond, perturbant fait qu'on n'en ressort pas indemne. Combien d'existences a-t-il bien pu briser ? C'est la question.
Malveillance, de Jaume Balaguero, sorti en salles en décembre 2011 est enfin disponible en DVD. Après REC 1 et 2, le cinéaste espagnol s'attaque cette fois au thriller et nous gratifie d'une œuvre au suspense implacable et à la noirceur effrayante.
César est concierge dans un immeuble plutôt cossu de Barcelone. Toujours disponible, sympathique, il rend service aux locataires qui lui font une confiance aveugle. Mais César cache une part d'ombre ; l'homme va jeter son dévolu sur Clara, jeune femme souriante et pétillante et va s'amuser à commettre à son insu de petits actes de « malveillance ».
Le duo Jaume Balaguero-Alberto Marini (respectivement réalisateur et scénariste) livrent avec ce film un petit bijou de film noir à la perversité malsaine. L'histoire pourrait être comparée au Petit chaperon rouge, César représentant le grand méchant loup et Clara la jeune fille belle et innocente. Balaguero l'avouera lui-même, il a voulu se rapprocher du conte de fée et en subvertir totalement les codes. Ainsi, le grand méchant loup est encore plus sournois ; au lieu d'attaquer frontalement, il va user de stratagèmes pour nuire à la vie des locataires de l'immeuble et de Clara en particulier de façon incroyablement pernicieuse. La mise en scène épurée de Balaguero permet au film de distiller un suspense pétrifiant que ne dénigrerait pas Hitchcock lui-même. En ce sens, quand on découvre dans une scène a priori anodine, via un travelling saisissant, César caché sous le lit d'un des locataires, la peur quasi-atavique du monstre sous son lit résonne avec fracas dans notre tête.
Ironie dramatique oblige, le fait que l'on connaisse les agissements de César pendant que les locataires ne se doutent de rien et continuent de faire confiance au concierge rend le spectateur involontairement complice de ces petits actes insidieux. C'est précisément là que ce film devient extrêmement prenant. Tout y est raconté du point de vue de César, ce qui nous met en position de cautionner ses actes et de se ranger à ses côtés. C'est le tour de force que réussit le scénario d'Alberto Marini. Il emmène le spectateur où il veut et on se surprend à trembler lorsque César se trouve en mauvaise posture où que la police vient lui poser des questions. La subversion est totalement accomplie dans ce film à l'ironie perverse et à l'efficacité redoutable.
La distribution du film fait également partie des points forts. Que serait une histoire sans un « super-vilain » efficace? Sans un méchant charismatique? Ainsi, l'espagnol Luis Tosar est tout simplement impressionnant de machiavélisme. Sous ses airs de monsieur tout-le-monde à l'allure sympathique et débonnaire, le comédien campe un César formidablement angoissant et cruel. César est cet homme sans soucis, l'homme discret et respectueux dont on entend souvent parler dans les faits divers...celui qui a commis des meurtres horribles et qui était pourtant censé être au dessus de tout soupçon. Balaguero l'a bien compris, quoi de plus oppressant que la peur survenant dans le quotidien banal? C'est pourquoi l'espagnol a choisi d'appuyer son film sur cette donnée imparable. A noter les performances des seconds rôles, Marta Etura en tête. La jeune femme campe une Clara pétulante et a su rendre à merveille ce côté agaçant des personnes qui affichent leur bonheur de façon exacerbée. On croise donc les habitants de cet immeuble à travers le personnage central de César dont Petra Martínez qui joue une vieille femme célibataire vivant seule avec ses chiens et Carlos Lasarte en voisin odieux et acariâtre. Ambiance délétère et suffocante garantie pour ce thriller diaboliquement efficace.
Après le décevant La Locataire (2011) d’Antti Jokinen avec Hilary Swank, on avait hâte de voir ce que pouvait nous offrir (dans le même registre) le réalisateur espagnol Jaume Balagueró, co-réalisateur (avec Paco Plaza) de la saga [Rec] 1 & 2 (2008/2009). Il en résulte au final un palpitant thriller où l’on y découvre un concierge qui prend un malin plaisir à rendre les résidents de l’immeuble malheureux. C’est un véritable plaisir coupable où cet homme qui, sous ses apparences d’honnête citoyen, cache en réalité une toute autre facette, celle d’un homme seul qui ne jubile devant qu’une chose, celle de faire le mal autour de lui. Malveillance (2011), qui aurait mieux fait de conserver son titre d’origine ("Mientras duermes", à savoir : "Pendant que tu dors") nous plonge dans le quotidien de ce concierge, véritable psychopathe qui sommeil en lui et qui, une fois la nuit venue, pendant que les résidents dorment, vient profiter d’eux (enfin, surtout de l’une d’entre eux). Manipulateur, menteur, pervers, sadique et au combien dérangeant, Luis Tosar est la révélation du film, celui-là même qui nous avait bluffé dans Cellule 911 (2009). Jaume Balagueró nous séduit sans grande difficulté avec son thriller redoutablement efficace, malsain et au combien prenant (et qui nous achève avec un final dès plus déroutant).
Ce thriller horrifique confirme si besoin en était la bonne vitalité du cinéma espagnol dans le genre.Quant à Jaime Balaguero,il prouve que "REC" n'était pas un accident,et que son univers cauchemardesque peut s'exprimer sans à coups dans un thriller typiquement hitchcockien comme "Malveillance".Luis Tosar livre une interprétation brillante et mesurée dans la peau d'un gardien d'immeuble trop poli et serviable pour être honnête.En effet,la nuit,il s'immiscie dans le lit de ses victimes endormies par chloroforme,et s'adonne à toutes sortes d'activités...La réussite du film,c'est qu'il épouse le point de vue de l'agresseur,et qu'on finit par ressentir de l'empathie pour lui.Une vie vidée de tout intérêt,entre humiliations quotidiennes et relations basiques.Le grand frisson,il le trouve a sa manière,ce qui ne l'empêche pas d'être un psychopathe mémorable.La photographie est blafarde à souhait.Qu'est ce qui empêche alors d'etre pleinement conquis?Une mise en scène basique,et un scénario de routine aux effets de manche attendues.Un final granguignolesque en forme de pêche mignon,et une interprétation très inégale.Mais vous ne dormirez plus que d'un œil...
Après [Rec] et [Rec]2 (pas vu), on attendait Jaume Balaguero au tournant. Il nous revient avec un thriller beaucoup plus calme. L’action se déroule encore dans un immeuble mais la comparaison s’arrête là. Point d’horreur, de gore ni de monstre cette fois-ci. Un peu de sang tout de même et juste la monstruosité du personnage principal. Celui-ci est joué de façon très inquiétante par Luis Tosar (Cellule 211, Même la pluie), mais bizarrement on s’attache à lui et on a du mal à le détester et à le juger. Et pourtant il est d’une perversité totale ! La mise en scène subtile et sobre mais terriblement efficace de Balaguero et le scénario de Alberto Marini (scénariste des deux [Rec]) font progressivement monter le suspens... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-malveillance-95215974.html
Le cinéma espagnol est l'un des derniers bastions d'un cinéma de genre de qualité et ce "Malveillance" en est la nouvelle démonstration. Formellement brillant, il bénéficie d'un scénario implaccable, tortueux, dérangeant, particulièrement retors et diablement efficace. Le film n'est jamais ennuyeux alors qu'il ne compte que peu de scènes de tension mais son montage nerveux, sa mécanique redoutable spoiler: et un dernier tiers tétanisant vous cloue littéralement sur le fauteuil durant tous le long. Les acteurs sont incroyables et le scénario diabolique va faire faire des cauchemars durant des jours. Maîtrisé de bout en bout par un J. Balaguero inspiré qui multiplie les bonnes idées de mise en scène et qui dirige à la perfection un L. Tosar magistral, c'est un nouveau coup de maître pour le cinéaste qui parvient, au milieu d'une nuée de films de genre pathétiques, peu inspirés et qui se ressemblent tous, à instiller une vraie terreur à partir de rien et surtout à interroger le spectateur sur ses angoisses, son regard à l'image et il brosse le portrait terrifiant d'une horreur à visage humain, terriblement humain. D'autres critiques sur
Après une tripoté de films d'horreur (dont "REC" est le plus célèbre), le réalisateur espagnol Jaume Balaguero s'attaque cette fois-ci au thriller. Ce genre n'est pas si éloigné que cela de son style habituel puisque l'on retrouve, dans "Malveillance", de nombreuses scènes de tension et d'angoisse. Le film se compose en effet d'une bonne dose de suspens nous tenant en haleine d'un bout à l'autre. L'acteur Luis Tosar est excellent dans le rôle du concierge psychopathe; un rôle tordu faisant la part belle à sa psychologie désaxée. Malgré quelques répétitions et quelques incohérences, l'intrigue est plutôt bien ficelée. Une curiosité.
Wow du lourd. Grosse dose de suspense de bout en bout, le scénario est excellent et les acteurs très convaincants. Ce huis-clos espagnol fait froid dans le dos, je le recommande.