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Chatterer
84 abonnés
356 critiques
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5,0
Publiée le 10 janvier 2012
"Malveillance", nouveau film du maître Espagnol Jaume Balaguero. Comme toujours, c'est une claque qu'on se prend dans la figure. Ici, pas de gore, pas de Zombies, pas de démons ou esprits malveillants...Juste un concierge qui, pour soulager son malheur se délecte du malheur des autres. Un film à l'apparence très sage et au rythme de croisière...Et pourtant...c'est horriblement malsain et prenant! Incroyablement maitrisé, on ne peut que reconnaitre le talent de ce cinéaste talentueux! Une vraie réussite!!!!
MALVEILLANCE est le thriller de l'année 2011 ! Une vraie surprise, noire et haletante. Jaume Balaguero qui avait signé REC revient cette fois ci avec un pur thriller psychologique qui joue avec les nerfs du spectateur. On pense évidemment au LOCATAIRE de Roman Polanski. Il réinvente les codes du genre avec jubilation et nous manipule de bout en bout. Un grand plaisir de cinéma.
Un peu déçu par [Rec] et carrément affligé par sa suite, j'étais dubitatif quant aux chances de « Malveillance » de me séduire. Pourtant, la seule question que je me suis posé en sortant de la salle fût : comment un réalisateur capable de signer un tel bijou a pu signer précédemment deux œuvres aussi inférieures ? Car je le dis sans hésiter un instant : le dernier film de Jaume Balaguero est sans aucun doute parmi ce qui a pu se faire de mieux en 2011. Suspense intense, personnage de pervers hautement fascinant, ambiance suffocante... Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu autant la pétoche au cinéma, l'aspect malsain de l'entreprise ne tombant jamais le moindre instant dans la complaisance, tandis que la subjectivité de la réalisation (enfin au XXIème siècle un metteur en scène capable de le faire : bravo à lui) permet d'offrir au spectateur plusieurs scènes que l'on oubliera pas de sitôt... Et alors qu'on se dit que l'on va avoir droit à un dénouement classique en bonne et due forme, voilà que Balaguero fait l'énorme pari de terminer sur un coup de théâtre aussi culotté que terrifiant, paroxysme de cruauté et coup fatal pour les rares fleurs bleues qui s'étaient aventurées dans la salle... Il n'y a pas à dire, lorsqu'on a un tel méchant, et dans le rôle principal s'il vous plaît, c'est vraiment génial. Porté par un Luis Tosar encore plus impressionnant que d'habitude, « Malveillance » est un grand thriller, assurément l'un des plus inoubliables de ces dernières années.
Avec tous ces thrillers formatés et banalisés qui sortent ce moment, j'avoue ne pas cacher mon contentement de me retrouver face à ce "Malveillance", un film qui enfin assume des personnages malsains et sadiques ; bref des personnages « humains » quoi ! ...Alors, je vous rassure tout de suite, je ne suis pas misanthrope pour un sou, mais j'en ai marre des films qui présentent des personnages fades, sans caractère, qui se limitent souvent au banal rôle de personnage-fonction. Or, dans ce petit jeu de personnages prêts à nous surprendre, je trouve que "Malveillance" est fort bien garni. L'avantage d'ailleurs avec ces personnages borderline c'est qu'ils sont, je trouve, bien plus attachants, et surtout qu'ils nous réservent toujours bien des surprises sur les limites qu'ils se fixent sur ce qu'ils sont prêts à faire ou à ne pas faire. Or, c’est bien cela aussi la force de « Malveillance » : l’inattendu. Etant osé dans sa posture – le héros du film étant le pervers tout de même ! - le film parvient aussi à ménager un beau suspense et une tension croissante. Et merci Jaume Balaguero de ne pas tomber dans les effets faciles de bruits stridents, d’apparition surprise, etc... Du coup, je trouve que le film n'en est que d'autant plus efficace dans sa capacité à nous immerger. Au final, je m'étonne même qu'en évoquant autant de qualités, je ne mette que 3 étoiles. Pourtant c'est bien là ce qui correspond le mieux à mon ressenti : un bon spectacle, mais sans avoir été bouleversé. Il faut dire que, je trouve, la seule faiblesse du film est qu'il ne sait vraiment exploiter toutes ces pistes et finit de manière un peu plate. Personnellement, étant donnée la montée en puissance que ce film produisait sur le long terme, je suis un peu resté sur ma faim face au fait qu'il ne sache pas emporter la mise sur une dernière envolée finale. Mais bon, c'est chipoter ce que je fais là. N'en perdez donc pas l’essentiel, des films de fin d'année ; "Malveillance" fait partie des films vraiment agréables à regarder.
Maitrisant l'art du suspens et marchant dans les sillons du grand Hitchcock, Jaume Balaguero ne laisse aucun temps mort une fois la machine lancée. Il parvient à créer un malaise poisseux face aux sombres desseins de ce gardien qui ne manque pas d'imagination et de ressources pour ne pas éveiller la suspicion de ses "protégés". Lire notre critique complète sur le terreurvision !
Jaume Balagueró a pris à contrepied les thrillers tels que les avait si bien filmés Hitchcock en plaçant son tueur le centre de sa narration. Il commence par nous faire créer une certaine empathie envers ce personnage, qu’incarne de manière inquiétante Luis Tosar, avant d’en dévoiler l’aspect monstrueux à travers des scènes récurrentes où l’on observe, avec une jubilation coupable, ses rites de pervers. C’est à partir de là que débute le suspense sobrement mise en scène afin de la faire monter crescendo jusqu’à un final trop effroyable pour être prévisible assez tôt. Les émotions de ce psychopathe sont parfaitement narrées pour nous faire comprendre ses motivations morbides, augmentant ainsi toujours plus notre déplorable plaisir à le regarder mettre son plan en action. Le cinéma espagnol nous offre donc là une nouvelle perle en matière de film horrifique.
Un très bon thriller psychologique! Comment le concierge s'insinue dans la vie de cette jeune femme sans aucun violence et comment il arrive à ses fins sans être véritablement inquiété est juste magistral! Et la fin est juste terrible! Quatre étoiles pour moi. Je recommande ce film pour les amateurs de thrillers psychologique.
Partant d'un postulat assez génial (un concierge ne vit que pour le malheur des autres et s'arrange donc pour en causer), le réalisateur Jaume Balagueró signe un film plutôt réussi porté par la prestation glaçante de Luis Tosar. Le scénario a la brillante idée de nous identifier au bourreau plutôt qu'à la victime ce qui joue avec nos émotions avec un plaisir pervers (la pauvre elle ne mérite pas ça mais d'un côté on veut qu'il luien fasse des horreurs !) et la mise en scène est maîtrisée jouant souvent avec nos nerfs surtout vers la deuxième partie du film dans une scène vraiment prenante. L'ensemble est cruel mais finalement on voudrait être plus surpris que ça et si la fin est superbe, on s'y attendait. Quelques moments comme ça viennent ralentir le film, qui reste une très bonne surprise.
Film tout simplement monstrueux. Je reste sur le cul, je m’attendais à un bon film mais pas une telle réussite. Le réalisateur arrive a créer une véritable tensions a l'intérieur du film, de plus le choix de faire du méchant le héros du film est tout simplement génial et formidablement exploité. On est tour à tour pris d'empathie par le personnage et a la fois horrifié au plus profond de nous même car c'est très intimiste comme horreur spoiler: (un monstre dans son lit !!!) . Le film inverse totalement les codes du cinéma d'horreur classique et du thriller. C'est le méchant le héro, il est incroyablement humain et faible, il y a peu de scènes gore spoiler: de plus c'est le méchant qui triomphe totalement au final . Ce n’est absolument pas un film de série B comme j’ai peu le voir mais une véritable réussite, un film avec de vrais choix cinématographique très pertinent. De plus l'acteur principal est tout simplement incroyable, il joue parfaitement son rôle. Bref un très bon film, entre le film d'horreur et le thriller, a voir absolument.
Comme le dit l'adage, plus le méchant est bon, meilleur est le film. Sauf qu'ici le méchant n'est pas bon, il est excellent ! A force de machiavélisme, de gadgets à la James Bond et de méchanceté aussi pure que gratuite, le "héros" de Malveillance en fini par devenir attachant. Et c'est pour lui que le spectateur s'inquiète avec notamment cette incroyable scène où il se prête à une partie de cache-cache sous somnifère dans l'appartement de la victime. Dans ce huis-clos revendiqué par Balaguero (encore un !), le suspense est au rendez-vous. Sueurs froides garanties !
Le nouveau film du réalisateur espagnol Jaume Balaguero ("Rec") est un incroyable tour de force, prenant à Hitchcock toute l'immensité de sa tension cinématographique ! Haletant de bout en bout, mise en scène énergisante, éthique douteuse; ce thriller horrifique s'attardant sur la perversité et la perdition d'un homme, enclin au mal et remède selon lui, à sa vie malheureuse subjugue ! L'ingéniosité et l'ambition du réalisateur donnent naissance à des scènes vertigineuses et visuellement réussies et le final très dérangeant, où la bestialité atteint son paroxysme laisse de marbre. La rare intensité du 7ème art, toutes spécificités confondues est bien là ! Le nouveau Hitchcock est né ? Peut être bien, mais plus noir ... Une vraie révélation !