Un thriller psychologique, sombre et pervers, où un concierge machiavélique s'amuse à persécuter les locataires de l'immeuble où il travaille, et en particulier une jeune femme a qui il va littéralement pourrir la vie. Malgré ce pitch alléchant et un personnage principal plutôt crédible, le film est vraiment banal et ne décolle jamais vraiment, l'intrigue tourne en rond et le malaise ressenti lors de la découvre des activités douteuses de César s’estompe rapidement pour virer à l'ennui. Les ficelles de l'intrigue elles-même ne sont pas très solides car dans sa volonté de nous mettre en position de voyeur et donc de complice, J.Balagueró en montre et en dit beaucoup trop ce qui nous amène à un final sans surprises puisqu'il est déjà prévisible dès la moitié du métrage. Dommage car la thématique et la sobriété glaciale du film étaient assez accrocheuses.
Un thriller qui manque cruellement de tension.Jaume Balagueró reste à la périphérie du mal, nous chloroforme une bonne partie du film, et le manque de rebondissements dans ce scénario est ce qu'il y a de plus effrayant.
Malveillance est franchement un bon films ce qui fait sa force c'est surtout son pitch de base, avec cet espèce de dégénéré s'introduisant chez les habitants de l'immeuble où il est concierge. Là où Malveillance est bien moins incroyable qu'il aurait pû l'être, Cnest surtout dans sa mise en scène qui ne nous fait pas ressentir assez d'effroi et assez de stress. Je m'attendais à une sorte de film d'horreur un peu façon Don't Breath, mais au final c'est un film un peu à mi-chemin entre un drame et un thriller. Le casting reste excellent et le scénario est suffisamment bon pour nous tenir en haleine donc je ne vais pas cracher dans la soupe, mais Cnest vrai que je pense que Malveillance aurait facilement pu être beaucoup plus choquant.
Ce film nous fait découvrir l’existence glauque et lugubre d’un concierge d’immeuble sociopathe : idée intéressante mais diluée dans un scénario effleurant seulement la noirceur et le délire du personnage. A priori, on s’attend à ce que tous les habitants y passent, notamment les individus les plus antipathiques de la résidence. Ben justement non ! Notre « héros » choisit de s’attaquer à la personne la plus sympa avec lui : une jolie nana souriante, à la joie de vivre emblématique. C’est justement ce dernier détail que le psycho déteste chez les autres… Ceci dit, c'est prenant et bien joué.
Malveillance, baptisé ainsi plutôt qu'une traduction de l'espagnol "Pendant que tu dors" pour des raisons sûrement commerciales, n'a en fait rien d'un film d'horreur, à part une scène étrangement gore, ni d'un véritable thriller. On devine rapidement que derrière ce gardien d'immeuble, ce monsieur tout-le-monde et son côté bienveillant, se cache une zone d'ombre, celui de vouloir en finir avec la vie et parallèlement sa volonté de pourrir celle qu'il désire, et qu'il jalouse : une jolie jeune femme, avenante et bien dans ses baskets. Le film est certes intéressant mais il est surtout dérangeant, car ce psychopathe est le personnage principal, à qui l'on peut facilement avoir une forme d'empathie, sans qu'il y ait pourtant quoi que ce soit de charismatique chez lui (Luis Tosar est impeccable dans ce rôle taciturne). Rapports peu approfondis (notamment avec la petite fille ou avec sa mère en fin de vie), une sensation bizarre de malaise et de rester sur sa faim.
Clairement, ce film a beaucoup pour lui et pourtant, il n'avance pas ses pions comme un gagnant. Le temps passe bien, mais la sensation de manque à gagner l'emporte...
Après Fragile, La Secte Sans Nom et REC, Jaume Balagueró montre une nouvelle fois que quand il s'agit de faire grimper la tension, le réalisateur n'a plus rien à apprendre. Une très belle montée en puissance qui n'est pas sans rappeler certains films d'Hitchcock par moment et qui bénéficie de la présence d'un Luis Tosar des grands jours.
Qui dit Jaume Balaguero dit ambiance pesante, mais aussi réussite attendue. Après Rec, Les proies ou La Secte sans noms, le cinéaste propose ici une histoire relativement malsaine qui a rapidement le don de captiver. Luis Tosar, acteur espagnol peu connu il faut l'avouer, campe avec perfection un individu antipathique ne trouvant son bonheur que dans le malheur des autres. Si Malveillance prolifère un genre laissé à l'abandon ces dernières années, il aurait toutefois gagné à ne pas baisser en intensité lors de son acte final. Une réussite qui pourrait en étonner plus d'un.
Superbe film pour finir l annee! J aime les personnages machiaveliques, et je ne vous en dirai pas plus pour ne pas gacher votre plaisir Vivement REC 3!!!!!!!!
film original comme savent si bien les faire les espagnols!!!! on rentre volontier dans cette ambiance pesante, machiavélique, depressive, bref un film assez bien réussi
Un scénario machiavélique mis en valeur par une mise en scène d'une efficacité redoutable où la tension se montre pleinement maitrisée et un acteur principal tout simplement parfait. Un thriller psychologique remarquable de bout en bout où l'intensité monte crescendo jusqu'à un dénouement final, finalement assez attendu mais qui fait véritablement froid dans le dos... Et c'est justement sa force psychologique et sa construction méticuleuse, plus que les habituels jump scare ou d'éventuels twists propres au genre, qui rend ce film différent et qui fait toute sa saveur. Un grand film.
Un bon petit film de suspens. Un scénario assez solide accompagné de quelques scènes angoissante à souhait. Les acteurs jouent correctement et la mise en scène tient la route. Pourtant on aurait aimé un peu plus de folie et de tension. À voir toit de même pour les amateurs du genre.