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dai72
147 abonnés
2 131 critiques
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1,0
Publiée le 18 octobre 2012
Heureusement que le chien est là ! Sans lui, je ne me serais pas amusé en regardant ce film. Tout est ennuyeux, sans rythme. C'est affolant, déprimant à suivre. La musique est agaçante, monotone. Quant aux acteurs, c'est simple : Dujardin en fait trop, Béjo est une tarte (en même temps quand on est en couple avec un réalisateur, c'est plus facile d'obtenir des rôles même quand, comme elle, on n'a pas le moindre charisme, la moindre personnalité et beaucoup moins de talent que la moyenne des comédiennes) et les seconds rôles sont bons mais trop absents dans l'histoire. Très décevant !!
Retour vers le passé: Aucune nouveauté par rapport a chantons sous la pluie d'il y a 50 ans. Le bruit fait autour de ce film me fait penser au roi nu de Andersen
"The artist" est un bel hommage au cinéma muet américain. Son énorme consécration couronne un pari qui semblait risqué au départ. Tout en étant un bon film mais pas un chef d'oeuvre, ce long-métrage a rencontré un succès inattendu et démesuré. Hollywood fut flatté et lui accorda une pluie d'Oscars. En résumé "The artist" est un des bons films français de l'année 2011 parmi tant d'autres.
Bérénice Bejo, toute pimpante et virevoltante, éclabousse l'écran de sa joie de vivre. Jean Dujardin en acteur à succès devenu anachronique avec l'arrivée du parlant n'est pas en reste. Obstiné et réfractaire au changement, il est pitoyable dans sa chute. Il y a beaucoup d'émotions dans ce film. On passe facilement du rire aux larmes. J'ai beaucoup aimé certaines scènes, visuellement très belles et touchantes. Par exemple, lorsque Bérénice s'enlace à un costume accroché au portemanteau de la loge de Jean. L'habit semble alors animé d'une vie propre. Enfin, en traitant d'une période charnière de l'histoire du cinéma, le film est vraiment intéressant.
Hommage plutôt honnête et très bien fait au cinéma muet des années 20 et récit de cette révolution qui mit bon nombre de génies et de stars au placard. Le succès rencontré par le film doit beaucoup à l'immense publicité transmise par des médias-moutons qui nous vendent un film qu'ils auraient exécrés s'il ne leur permettait pas d'étaler leur supériorité aux masses (syndrome cannois). Mieux qu'un simple "c'était mieux avant", ce fan-movie est, d'un point de vue strictement technique, une pure merveille : photo soignée, décors fabuleux, respect distancié mais assumé, acteurs motivés et plongée historique dans une époque bénie (pour avoir vu quelques docus sur l'histoire du cinéma, le film reflète bien cette époque). Si J. Dujardin ne m'a pas épaté plus que ça (l'Oscar étant clairement dû à une bonne campagne de promo des frères Weinstein), c'est plus parce que son rôle recycle quelques unes de ses mimiques trop souvent vues mais il a aussi l'art de rendre des choses très difficiles à faire très facile à regarder. En face, B. Bejo joue à fond de son physique pétillant et illumine le cadre de sa présence. Quant à M. Hazanavicius, le fait de se passer de dialogues (son point fort) ne l'empêche pas de nous offrir une cascade de gags et de petits moments de grâce très plaisant, tout en soignant sa mise en scène (puisqu'il n'avait pas à fignoler ses dialogues). Un beau film, simple mais exigeant, rétro mais pas kitsch, une magnifique déclaration d'amour au cinéma. D'autres critiques sur
Superbement réalisé et audacieux dans la forme, voilà qui mérite toute notre reconnaissance! Dommage que les auteurs n'aient pas été aussi audacieux et créatifs sur le fond. En effet, le scénario, convenu à souhait et dégoulinant de bons sentiments, quasi-fleure l'ennui et m’empêche de m'aligner complètement sur les critiques et leur pluie de récompenses. Au final, un OVNI méritant mais surcoté.
Faire un film muet en noir et blanc en 2011 constituait un défi de taille. Michel Hazanavicius montre que les financiers ont eu raison de lui faire confiance en signant un très beau film qui nous ramène au source même du cinéma. Un film qui montre en effet que la magie du cinéma opère même sans parole et qu'un plan sur le regard d'un acteur avec une musique inspirée suffit pour être transporté. L'histoire centré sur le passage du muet au parlant est très astucieuse car légitime la forme muet et noir et blanc du film et fait écho avec lui. Les interprètes sont tous parfaits. Jean Dujardin est incroyablement à l'aise et prouve qu'il aurait pu être une véritable star à l'épôque des années 20. Il retrouve en effet l'aura des grands acteurs du muet. Bérénice Béjo crève également l'écran et mérite autant de distinction que son partenaire. A noter aussi les très bons seconds rôles avec John Goodman et James Cromwell. La mise en scène de M. Hazanavicius est très inspiré avec de très beaux plans et des idées intéressantes. La musique de Ludovic Bourse est également une réussite avec des thèmes touchants. Certaines scènes nous transportent notamment dans la première partie du film avec des passages poétiques et enivrants. La seconde partie est toutefois un peu convenue sur le plan du scénario. La fin est très « américaine » dans le mauvais sens du terme. Cela donne au film un aspect moins sérieux qu'il semblait avoir. En conclusion, malgré une dernière partie qui peut laisser sur sa faim, ce film, au delà d'être un pari audacieux remporté haut la main et un exercice de style réussi, constitue un beau moment de cinéma.
Michel Hazanavicius s'offre un vrai pari cinématographique et un vrai tour de main artistique avec ce film en N&B et muet. Tous les ingrédients de la comédie des 20's y sont présents, des sourires brights, de l'humour facile, une simplicité de mise en scène. Si le début n'est pas convaincant, le reste du film flirte avec le parfait.
Film merveilleux et magistral. Lorsque je lis les critiques négatives, je ne comprends pas que l'on puisse passer à côté de ce chef d'oeuvre. Comment peut-on être aussi insensible à la magie de l'interprétation, à la précision de la reproduction, la sobriété du décor et de la mise en scène. On ne peut être que bleuffé par l'audace du réalisateur, il nous a transporté. Evidemment qu'il est difficile, à notre époque, de passer au muet, mais on l'oubli très vite, il est occulté lorsque l'on se plonge dans ce film surprenant, totalement transporté par l'émotion que nous apporte les acteurs et la musique. Le scénario colle totalement à l'époque. Bravo à Fabien RUIZ pour les claquettes et aussi pour l'influence et l'inspiration qu'il a transmis à Bérénice BEJO et Jean DUJARDIN dans l'imprégnation de leur rôle.
Le principal mérite de ce film - et peut-être le seul - réside dans sa reconstitution du cinéma des années 1920-1930 et des bouleversements engendrés par le passage du muet au parlant.Dans sa recherche d'authenticité, le réalisateur aurait pu imposer aux acteurs un grimage excessif et un jeu à base de mimiques frisant le ridicule; il les a épargnés aux spectateurs, merci à lui. En revanche, un film muet pour raconter la mort du cinéma muet, c'est une mise en abyme réjouissante pour quelques intellectuels, mais c'est affreusement indigeste et terriblement fastidieux à la longue. De son côté, la musique genre "années folles" n'arrange rien et on ne respire que pendant les quelques rares minutes du retour à un son normal. Il est bien difficile de comprendre, et encore moins de partager, l'avalanche d'éloges déversée sur le film, sauf par un comportement de moutons de Panurge indissociable du culturellement correct. L'équipe du film a réussi là un joli coup en vénérant Hollywood : bien joué !
Dur de ne pas décrocher!!! je ne comprend tout cet engouement autour de ce film, on s'ennuie ferme! je pensais voir un peu plus de magie...et l'Oscar c'est Bérénice Béjo qui le mérite pas Dujardin, parce que heureusement qu'elle est la pour nous eviter de nous endormir, meme si Dujardin est pas mal mais ca vaut absolument pas un oscar! voila un film a regarder une fois, et on comprend pourquoi il n'y a plus de film muet, le comble c'est que meme le film nous l'explique....
Pas de surprise.Un hommage au cinéma américain des années 30:du mélo enrobé de guimauve avec une fin heureuse.Merveilleusement interprété (gros travail des 2 artistes).Superbe bande son musicale qui d'ailleurs n'est pas toujours en rapport avec le sujet (musique d' Hermann évoquant un suspens ou un thriller...).A voir toutefois sans hésiter.
J ai vu ce film hier soir sur canal. Convaincue du talent indeniable de jean dujardin, je restais neanmoins sur mes reserves quant au deluge de recompenses qu on lui a attribue, suspectant une subjectivite hollywoodienne. Quelle ne fut donc ma surprise quand j ai decouvert que ce film est enorme, les acteurs brillants. Je pense avoir vecu un moment unique de cinema. Les emotions sont passees par le jeu, l image, la musique. Jamais la parole n a ete aussi superflue. Merci pour cet hommage, pour cette hymne au 7e art. L oscar etait merite, je l aurai decerne a berenice bejo egalement. Un film a sauver des flammes