un film muet en noir et blanc en 2001, ce qui se fait assez rare, or la technique de Michael Hazanavicus et le jeu d'acteur de bérénice bejo et de Jean dujardin nous plonge directement et fidèlement au 20e siècle lors de sa transition cinématographique, l'arrivée du cinéma parlant. Avec l'évolution des personnalités et les enjeux du milieux. Je recommande !
Cela fait penser a "une étoile est né" et a "chanton sous la pluie"....cela a son charme. on s'ennuie pas. Réalisation pro mais sans de grand cadre ou mouvement de caméra.
Ce film et son oscarisation sont à l'image de ce que la culture française est devenue : l'ombre d'elle-même. L'art étant devenue lui un tiroir caisse, on nous vend des navets sous l'appellation "chef-d'œuvre", soit une escroquerie. Une escroquerie ne pouvant échapper qu'aux ignorants, car il suffit de regarder les films muets français et étrangers pour la comprendre.
Un film muet n'est en rien un film moderne dont on aurait coupé le son comme ici et avec des acteurs grimaçants. Les acteurs du muet étaient des artistes de génie qui faisaient passer toutes leurs émotions dans l'excellence de leur jeu expressif, jamais de grimace ! La majorité des acteurs modernes seraient en réalité incapables de jouer comme eux, car ils n'ont pas été formés à la même école et que l'école depuis des décennies ne cesse pas d'engendrer une majorité de piètres acteurs et comédiens.
Ce film est raté donc, en rien un hommage au cinéma muet, raison pour laquelle ni lui ni son acteur principal ne méritaient d'être récompensés. Si ce n'est le signe d'une époque décadente, où l'inversion des valeurs permet à la médiocratie de remporter des prix, qui au fil du temps n'ont plus de sens. Et ce alors que tant d'autres films et artistes méritent cent fois plus d'être, eux, reconnus pour un véritable talent. Ici Hollywood et la cérémonie des Oscars montrent encore une fois toute leur hypocrisie.
Tout ce qui rend de près ou de loin hommage à l'âge d'or d'Hollywood est toujours encensé par le cinéma et la critique. Et là en plus, comme il s'agit de rendre hommage au cinéma muet. Ca dégouline de mièvrerie, de kitsch, d'attendu (de surattendu ?) avec du mélo partout. Au secours ! Comment des professionnels ont-ils pu trouver ce film génial ? En tout cas pas moi. Il m'en faut tout de même un peu plus pour m'accrocher (et le chien ? Tellement mignon !!!)
Arriver à raconter une histoire sans paroles au XXIe siècle, quelle prouesse ! Du début à la fin on suit la déchéance de George Valentin (interprété avec brio par Jean Dujardin) sans jamais s'ennuyer. Dans les premières minutes, le spectateur contemporain est plongé au début du XXe siècle : costumes, décors, voitures, maisons, meubles et bien-sûr en noir et blanc. J'ai appris que la musique de films était alors jouée en direct par un orchestre au pied de la toile de projection (peut-être pour certaines salles de prestige). Les spectateurs étaient tirés à quatre épingles. The Artist met aussi en œuvre des procédés qui rendent le film acceptable au XXIe siècle, comme l'idée géniale de voir le héros et l'équipe du film derrière la toile. Quant à Peppy Miller (interprétée par la délicieuse Bérénice Bejo, pétillante et si expressive) elle tombe amoureuse de l'homme, pas de l'acteur, et vole à son secours même si plus personne ne s'intéresse à lui. Car George Valentin refuse de voir que le monde a changé, par orgueil. Quand soudain un verre que George pose sur la table fait du bruit ! Ce qui surprend aussi le spectateur contemporain. Jusqu'à ce que, réduit à vendre ses biens aux enchères, l'acteur muet s'entende dire (sur un des rares cartons du films) non sans ironie : "Bravo, tout est parti, il ne vous reste plus rien !" Quant au final il est somptueux, avec un duo de claquettes époustouflant ! Un film qu'on regarde en permanence, et pour cause, puisqu'on ne peut pas se rattraper avec ce qu'on entend, les personnages étant muets ! En conséquence, The Artist ne supporte pas la pratique moderne qui consiste à regarder en même temps son smartphone. Une bonne façon de rester concentré sur le film. Une merveille (et pas seulement parce que ma chouchoute joue dedans :)).
Avec "The Artist, Michel Hazanavicius rend ici hommage aux auteurs du genre muet qu’il connaît et aime profondément tels que Fritz Lang, Ernst Lubitsch, Billy Wilder et Friedrich-Wilhelm Murnau. Parmi les influences les plus citées par le réalisateur, qui irriguent The Artist on retrouve Une étoile est née (1937), Les lumières de la ville (1931) et Les temps modernes (1936).
C'est aussi un terrible drame sur l’oubli, sur un homme qui en refusant de parler, ne veut pas voir, et finit par rester à quai. La dimension allégorique avec ce terrifiant sentiment très universel que le monde s’écrit sans nous est un vertige bouleversant. Se conformer, rester soi, trouver le chemin pour ne pas mourir, pour finalement se réinventer, c’est bien ici la quête de toute une vie. Être et avoir été, construire sur la base d’une déchéance… Le vertige de l’oubli et de l’indifférence.
Ce bijou de créativité et de romantisme est composé avec le sel de ce qui fait un chef-d’œuvre, la méticulosité, la folie et l’amour irrationnel mais savant quand même… C’est notre rapport au son qui est ici bouleversé, dans sa confusion avec le bruit. The Artist est une confrontation permanente entre ce qui est et ce qui paraît. C’est notre rapport à l’art qui est questionné et donc le sens de nos vies, c’est puissant et immensément grand…
Marqué par ce retour dans le passé fait avec brio, le pari était risqué de faire revivre le cinéma muet en ce 21ieme siècle mais c'est un succès, et dujardin quelle performance !
J'espère que ça aurait incité du monde à visionner les classiques du passé comme moi, Chaplin, buster Keaton...
Était il possible de rendre meilleur hommage au cinéma muet d'antan ? Presque un siècle après sa disparition, ce sont des esprits français qui on su retranscrire cette magie du cinéma pour obtenir au final la consécration suprême, l'Oscar ! Jean Dujardin, bien connu dans l'hexagone pour ses facéties et mimiques gestuelles, rentre par la grande porte aux USA où le public découvre son talent de pitre. A coté de lui, Berenice Bejo montre sa beauté et sa classe naturelle, elle est tellement crédible dans cette ascension d'une jeune starlette. Mais au delà de l'acting, c'est la mise en abime de la réalisation qui impressionne. Le son du film est absent ou présent quand ii apparait dans l'époque représentée à l'écran, tout est lié, la fiction et la réalité. Il s'agit tout à la fois d'une histoire originale mais également d'un film dans un autre film, d'un hommage voir d'un documentaire. La musique est déterminante et réussit la prouesse de nous garder en haleine malgré l'absence de dialogue. The Artist est un film à part, et si son fonctionnement n'empêche pas une petite lassitude à quelques moments, il n'en demeure pas moins une belle réussite française sur le glorieux passé américain.
Sous la direction de Michel Hazanavicius, le film a suscité des réactions positives du public. Les commentaires étaient bons car il évoquait avec succès les débuts du septième art, quand le cinéma se jouait en noir et blanc et sans son. Le film pourrait dire qu'il tombe dans le genre du drame et de la comédie romantique.
L'histoire se déroule à Hollywood en 1927. George Valentin, l'une des grandes stars du cinéma muet, voit sa carrière commencer à s'effondrer avec l'émergence du cinéma parlant. Le contraste se produit avec la jeune actrice Peppy Miller, qui a débuté comme figurant aux côtés du célèbre acteur ; cependant, il a fait le saut vers la renommée mondiale avec l'arrivée du son. L'intrigue présente des destins croisés, une histoire d'amour dont les principaux enjeux sont la fierté et l'argent. C'est un hommage exceptionnel au cinéma muet, une époque dont presque personne ne se souvient en raison de la prolifération des films à gros budgets pour les effets audiovisuels.
Je pense que pour être un film de 2011, il développe très bien le contexte historique, accompagné de bonnes performances et cela vous fera rire ou autre.
Si la mise en scène est très bien faite et les acteurs bons dans leur rôle (on ne le reprochera pas de trop en jouer puisqu'à l'époque du muet il fallait se faire comprendre corporellement). Cependant, l'histoire n'a rien d'extraordinaire et est assez linéaire. À voir une fois.
Malgré le fait que je ne sois pas un spectateur fréquent de films muets, The Artist est un film qui nous montre d'une excellente manière la transition et l'impact qu'a eu l'introduction de l'audio dans les films. Nous montrant ce changement du point de vue d'une star du cinéma muet George Valentin, joué par Jean Dujardin et sa réticence à accepter l'avancement du monde du cinéma, pensant que les gens resteraient avec lui malgré la poursuite de la production de films muets, avec l'idée fausse que les gens aiment leurs personnages plus que les films eux-mêmes.
Le film "L'Artiste" est un film particulier et un peu différent de l'ordinaire, à commencer par le fait qu'il est en noir et blanc et qu'il s'agit d'une représentation d'un film muet. Pour être honnête, ces deux éléments m'ont fait penser au début que le film serait probablement ennuyeux, mais tout de suite après cette idée a disparu parce que j'ai commencé à faire vraiment attention à chaque détail, mouvement et expression pour comprendre ce qui se passait et ne rien manquer. Ça m'a vraiment surpris. C'est très intéressant de voir l'évolution du cinéma et de voir l'histoire entre George et Peppy, qui devient compliquée à cause de la même situation dans l'industrie du cinéma, et je pense que c'est ce qui fait l'histoire plus intéressante parce que nous voyons comment l'un d'eux tombe et l'autre se développe. C'est une histoire très touchante car, malgré les situations qui empêchent George et Peppy d'avoir une bonne relation, c'est finalement très beau ce qu'ils font l'un pour l'autre. Enfin, je pense que je voudrais souligner la performance des acteurs parce que je pense que les deux acteurs principaux ont fait un travail impressionnant, Jean Dujardin a fait un grand personnage et j'ai aimé Bérénice Bejo, je pense qu'ils ont tous les deux réussi à représenter très bien ces deux personnages de l'époque des 20-30's à Hollywood. Je ne suis pas surprise que le film ait remporté de nombreux prix.
Pour tous ceux d’entre nous qui ont grandi en écoutant les dialogues de nos personnages préférés dans les films et qui nous connaissons même par cœur des phrases emblématiques de ces personnages, il est assez intéressant de penser à l’idée que, dans le passé, les acteurs et actrices ne pouvaient pas utiliser leurs voix pour donner vie à leurs personnages, ce n’était que leur expression corporelle (bien qu’en théorie notre langage corporel dise plus que nos mots) qui nous faisait comprendre leurs histoires et émotions sur grand écran, C’est pourquoi je décrirais ce film comme une expérience.
La musique, les personnages, la façon de montrer le milieu hollywoodien (sans oublier la réflexion qu’elle m’a provoquée en pensant au pouvoir des spectateurs et si les artistes sont des marionnettes ou de véritables créateurs d’art)l’interprétation de Jean Dujardin et Bérénice Bejo avec toute son attirance pour l’autre et une relation dramatique et non conventionnelle, font que le film est certainement apprécié. Sans parler de l’atmosphère magique qui vous transporte littéralement dans les années 20/30 avec ses décors, ses costumes, son maquillage et ses coiffures. En d’autres termes, ils ont été récompensés par des prix tels que "le meilleur film", "le meilleur réalisateur", "le meilleur acteur", "la meilleure bande originale" et "le meilleur design de costumes" aux Oscars de cette année (2011).
Enfin, de mon point de vue, ce film vous offre un voyage dans le temps qui vous fait réfléchir, rire, apprécier les progrès qui se font année après année dans tous les sens de la société, vous questionner, etc. Et bien que je ne me considère pas comme une connaisseuse du cinéma, Je reconnais que l’histoire te rattrape et te fait en profiter.