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mistermyster
56 abonnés
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4,5
Publiée le 30 avril 2014
Des amoureux et des passionnés de cinéma, voilà ce qui a du pousser certaines personnes à faire ce film, et c’est un bel hommage au septième art. Un film qui reprend les codes du muet, et les modernise, leur donne de la force, la comédie, puis le drame et la rédemption. Tout parait juste, Lanzzman nous offre un Boulevard du Crépuscule, une comparaison facile avec Chantons sous la pluie pourrait être aussi faite. Une petite moustache à la Clark Gable, Dujardin nous offre une belle partition avec des numéros de danse et une palette d’émotion. Les seconds rôles sont de belles surprises et l’héroïne est pleine de fraîcheur, et de tendresse. Tout est subtile et plaisant, une vrai bonne idée.
Bérénice Bejo, toute pimpante et virevoltante, éclabousse l'écran de sa joie de vivre. Jean Dujardin en acteur à succès devenu anachronique avec l'arrivée du parlant n'est pas en reste. Obstiné et réfractaire au changement, il est pitoyable dans sa chute. Il y a beaucoup d'émotions dans ce film. On passe facilement du rire aux larmes. J'ai beaucoup aimé certaines scènes, visuellement très belles et touchantes. Par exemple, lorsque Bérénice s'enlace à un costume accroché au portemanteau de la loge de Jean. L'habit semble alors animé d'une vie propre. Enfin, en traitant d'une période charnière de l'histoire du cinéma, le film est vraiment intéressant.
Un film muet en noir et blanc à l'ère de la 3D, il fallait le faire ! Le pari était vraiment osé. Je dois dire que j'ai longuement hésité à aller le voir, de peur d'être déçu sûrement, ou parce que je ne suis pas spécialement un grand fan du film muet. Mais le fait est que j'ai été complètement conquis, même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film. L'histoire reste simple, mais elle est portée par un duo d'acteur en grande forme et certainement à son meilleur niveau. Cependant, je ne pense pas que ce soit le plus important. Ce qui est remarquable, c'est vraiment la technique et l'idée. Le noir et blanc est sublime, aucune couleur n'aurait pu embellir l'image et la musique est un vrai plaisir, contrairement à celle des anciens films que je trouve un peu lourdingue. Cela peut sembler facile de faire un film comme celui-ci de nos jours, vu les moyens que l'on possède, mais c'était plus difficile de le réussir ! The Artist est un magnifique hommage au cinéma muet Hollywoodien, qu'on l'apprécie ou non, et certainement l'un des meilleurs films que la France ait pu faire.
D’abord annoncé hors compétition au dernier Festival de Cannes, The Artist a finalement rejoint la compétition officielle seulement une semaine après avoir été achevé. Un choix audacieux mais payant, Jean Dujardin étant reparti avec la Palme d’interprétation masculine sous le bras. Robert De Niro, alors président du jury, a même avoué qu’il aurait bien donné la Palme d’or au film mais qu’il n’a pas pu en raison de l’interdiction des doubles prix. 1927, Hollywood(land), à deux ans de la grande dépression, les gens fréquentent les salles de cinéma à la recherche d’un peu de rêve et de paillettes. La star mondiale George Valentin tombe amoureux de la jeune et pétillante Peppy Miller et l’aide à lancer sa carrière. Alors que l’avènement du parlant sonne celui de Peppy, George voit son statut de célébrité déclinée. Par orgueil, il refuse qu’on l’aide et tombe dans la dépression. A l’heure où la 3D risque de devenir la norme, Michel Hazanavicius fait le pari de revenir aux sources même du cinéma. Un film muet en noir et blanc. Le réalisateur d’OSS 117, Le Caire nid d’espions (qui réunissait déjà Jean Dujardin et Bérénice Béjo) délaisse l’humour absurde pour nous plonger dans une époque où les stars avaient pour nom Marie Pickford, Douglas Fairbanks ou Rudolph Valentino. Une époque où le cinéma n’avait nul besoin d’artifices pour faire rêver le public. Hazanavicius s’approprie ...
Venez sur la lire sur le blog Chroniques d'une cinéphile : http://chroniquescinephile.blogspot.com/2011/10/artist-en-avant-premiere.html
The artist est un film avec de grands acteurs très bons, une musique bien entendue splendide et un réalisateur qui maitrise son film. C'est assez étrange de voir un film muet dans cette période où on nous fais manger de la 3D à n'en plus finir et je dois avouer que ça fais du bien. Malgré tout je trouve que ce film manque d'un petit quelque chose.
Un film magique et incroyablement audacieux. Il fallait être gonflé à l époque du tout numérique et de la 3D pour faire un film muet et en noir et blanc (ce dernier est magnifique). The Artist est un hommage superbe au cinéma muet et aux acteurs de la première période du cinéma qui ont disparu suite au passage au parlant. La mise en scène d Hazanavicius est absolument sensationnelle,avec de nombreuses scènes jouant sur l émotion parfaitement maîtrisées comme la scène ou Berenice Bejo enfile la veste de l acteur qu elle admire, ou quand ils se croisent dans l escalier du studio. Tout le casting est absolument remarquable mais Jean Dujardin en sur jouant son personnage est absolument génial pour le muet, Berenice Bejo lui donne parfaitement le change et joue très bien le côté acte manqué de la relation entre les deux protagonistes. Bref c est beau.
Un film rétro, agréable et original, sans non plus révolutionner quoique ce soit : l'intrigue reste simple et centrée autour des deux personnages principaux. Jean Dujardin et Bérénice Bejo sont parfaits et parfois bluffant. Quelques passages longuets, mais le cinéma muet ne pouvait probablement pas espérer meilleur hommage !
"The artist" est un bel hommage au cinéma muet américain. Son énorme consécration couronne un pari qui semblait risqué au départ. Tout en étant un bon film mais pas un chef d'oeuvre, ce long-métrage a rencontré un succès inattendu et démesuré. Hollywood fut flatté et lui accorda une pluie d'Oscars. En résumé "The artist" est un des bons films français de l'année 2011 parmi tant d'autres.
On en a fait tout un foin , primé plusieurs fois aux Oscars.The Artist est bien et l' émotion est au rendez vous , on "rentre" dans l'histoire mais ce n'est pas la revolution non plus.C'est vrai que Mr Dujardin et sa conquete jouent merveilleusement bien et le cinema muet est le bienvenue dans ce monde de superproduction holywoodienne à coup d'effets speciaux en tous genre. L'histoire et la réalisation sont bien , la musique est un must également .Un bon souffle plein de fraicheur à qui veut se changer les idées!
Le silence d’or. 1927, le cinéma muet vit son crépuscule. George Valentin, star du cinéma, par orgueil, traite cette évolution de son art avec mépris. Pour lui, le virage va être sévère. En parallèle, une jeune première, Peppy Miller, pleine d’enthousiasme, se lance dans l’aventure du parlant avec passion. Elle va vivre une véritable ascension. Ce film raconte ces 2 destins croisés dans un cinéma en pleine mouvance. Populaire, émouvant, drôle et bouleversant ; ce film est avant tout un film tout public. Reprenant tous les codes du cinéma muet d’époque pour nous raconter une histoire de comédiens du muet, Hazanavicius réalise un parfait tour de passe passe : faire du neuf avec de l’ancien dans un sans faute artistique. Des techniques actuelles au service d’une manière de conter datée de 100 ans déjà ; son pari est amplement réussi… Ce film ne se limite pas à un exercice de style « faire du muet en noir et blanc », bien heureusement. L’histoire d’amour est attachante totu comme le duo d’acteur est épatant : Dujardin (prix d’interprétation à Cannes 2011) dans un numéro de claquette virevoltant et dans une scène bétisier de danse destinée à devenir un classique ; Bejo fraiche et désinvolte comme jamais pour sa plus grande réussite cinématographique de sa petite carrière. Les amateurs de cinéma et de son histoire vont aussi en prendre plein les mirettes… Eh oui, c’est du muet… Hazanavicius, par petites touches très discrêtes, instille sa culture cinématographique et sa connaissance de ce tournant fatidique pour un grand nombre de cinéastes tout au long du film. L’arrivée de la sonorisation désagréable avant le parlant lui-même (dans la scène du rêve de Dujardin) ; ces acteurs du muet sûrs de l’amour indéfictible du public au point de s’entêter dans le muet ; ces acteurs dépressifs de n’être plus rien en l’espace de 2 ans (le temps qu’il fallut pour l’arrivée du parlant) ; ces acteurs ruinés par la production avec leurs deniers d’un film muet dont le public ne voulait décidemment plus ; tout y est. Les hommages tout en finesse aussi aux grandes stars du muet : Chaplin (la scène du déjeuner avec le chien sur la table) ; Keaton (l’entrée dans le bureau du directeur de Dujardin) ; Orson Welles (même si c’est pas du muet… parfum de « Citizen Kane » lors de la découverte du mobilier…) et bien d’autres encore
C’est une belle leçon de cinéma que nous prodigue ce long métrage. Enfin une France qu’il s’ouvre à l’internationale, et c’est peu être l’une des principales raisons des prix qui lui ont été décerné. Même si le film reste muet, on lit sur la bouche des acteurs qu’ils parlent anglais, tout comme les textes écrit sur les panneaux d’affichage, les enseigne, les journaux. Film français certes, mais c’est le fait qu’il se plie à la langue universelle qui fait sa force, je crois que le réalisateur, les acteurs et surtout les spectateurs l’ont compris.
En toute honnêteté, je m’attendais au départ à passé les 2 heures les plus longue de ma vie quand j’ai vu les 5 premières minutes…Mais finalement, le film m’a surpris ! Je ne pensais pas qu’on pouvait faire passer autant de choses à travers les gestes, et que le cinéma était un moyen d’avoir des émotions collectives fortes. Quand on voit les spectateurs s’émouvaient devant telle ou telle situation, avec une interaction spectateur aussi forte, on se demande si le cinéma ne s’est pas individualisé, et le fait qu’il y ait la parole change le comportement des gens, de manière à être moins connecté entre eux. On sait depuis longtemps que la communication non verbale importe beaucoup dans le dialogue et la communication (55% passe par la gestuelle), l’état d’esprit humain est conditionné pour cela, et travailler sur ce genre de chose amène à la réflexion. Jean Dujardin que l’on connaissait bien ces mimiques expressives et son charisme, nous montre tous ces talents dans ce long métrage, avec une facilité de compréhension bouleversante. Je crois que c’est pour cela que j’ai toujours apprécié Jean Dujardin, des expressions vraies et ressentis, il fait parti des rares acteurs français qui nous transmettent ses véritables émotions avec la conviction qu’elles sont réelles et non fictives. Je ne serais oublier aussi la performance de Bérénice Bejo avec des expressions authentiques et gracieuses, on a plaisir à la regarder à l’écran. Un duo du tonnerre pour un scénario recherché, avec une BO touchante, un bel hommage pour le cinéma international !
Un film original dans un style noir et blanc muet agréablement interprété par deux acteurs fait pour les mimiques. Cependant, 1h40, ça fait extrêmement long pour du muet. Une idée originale et à voir, mais à mon goût beaucoup trop longue quand même. (mais, les claquettes, c'est ultra sympa).
Ce mélodrame emprunt de romance signé Michel Hazanavicius possède un scénario original, émouvant poétique et superbement écrit, et une éblouissante mise en scène, illuminée par les extraordinaires prestations du duo Jean Dujardin/Bérénice Bejo. Un chef-d'œuvre.
The Artist a fait l'éloge du cinéma français en 2011. Revenons sur ce phénomène culturel. Que dire d'un tel film ? C'est un film qui met de bonne humeur tout d'abord par sa simplicité : Jean Dujardin n'est pas spécialement un bon acteur puisqu'il joue toujours de la même manière mais ici, le rôle lui va comme un gant. Il semble que le film entier tourne autour de lui, à tel point que sans sa présence, le film n'aurait peut-être pas marché ! Il n'a pas besoin de parler pour plaire, preuve en est : des grimaces, des mimiques, des expressions et c'est tout. Le long-métrage nous montre surtout l'acteur comme il est dans la vraie vie, simple, amusant c'est cela qui plait au public. Bérénice Béjo est aussi très émouvante, tant par ses talents de danseuse que par son sourire. Comment ne pas être toucher par ce si beau couple ? Ce film n'est pas comme les autres, ou du moins "plus" puisque qu'il est en noir et blanc à commencer par cela. L'illusion est parfaite, on a l'impression de regarder un film vieux de 70 ans. C'est bon de revoir un bon film comme on les aime, loin de tous ces surplus d'effets visuels qui ne montrent aucunement la réalité. Ici, l'histoire est tout à fait réaliste, elle pourrait s'être produite. A noter le clin-d’œil : "Pauvre type" qui est une expression purement Dujardienne. Le film est réalisé par le Frenchy Michel Azanavicius (réalisateur d'OSS 117), d'ailleurs il reprend les même et il recommence...et ça marche. Le succès de ce film est tout à fait mérité. La bande originale convient parfaitement à l'ambiance classique et hollywoodienne qui découle du film. Quand à la scène finale (lorsqu'ils comprennent que le bruits des chaussures qui frappent le sol remplace une langue) qui est très longue, elle démontre du talent évident des acteurs. Une chose est sure, bien meilleur qu' Intouchables, et certainement la meilleure prestation de Jean Dujardin jusqu'à présent. A voir.