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tomPSGcinema
750 abonnés
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4,5
Publiée le 5 décembre 2012
J’attendais avec une certaine impatience ce fameux long-métrage qui a remporter de nombreuses récompenses, dont évidemment ses 6 Césars et ses 5 Oscars. Et je dois reconnaître que ce film muet concocté par Michel Hazanavicius se trouve être un bien magnifique hommage non seulement au cinéma muet, mais plus largement au cinéma américain. D’ailleurs, on notera des magnifiques clins d’œil à quelques grands films, comme Boulevard du Crépuscule par exemple. L’histoire est formidable, la mise en scène franchement captivante, la BO très judicieusement choisie et la photographie en noir et blanc est superbe. Mais ce film ne serait pas aussi réussi et marquant sans les performances extraordinaires de ses deux comédiens principaux que sont Jean Dujardin et Bérénice Bejo qui interprètent avec énormément d’émotions des personnages par ailleurs formidablement bien écrit. Donc, non seulement je n’ai donc pas été déçu par ce film muet, mais je peux dire que je le considère même comme étant un des meilleurs films français de ses dernières années.
Le film vaut finalement plus pour son côté hommage au cinéma muet et aux grands classiques que pour ce qu'il est en réalité. L'histoire est assez sommaire, et je trouve que l'on tombe très vite dans une sorte de cercle vicieux spoiler: (cette déchéance à laquelle on assiste pendant la quasi totalité du film là...) dont on met très longtemps à sortir (seulement à partir des 10 dernières minutes). On pourrait penser que ce (long) flottement qui caractérise The Artist nous fait nous sentir plus proche des personnages, s'attacher à eux, mais non, on attend simplement qu'il se passe quelque chose, que l'histoire bouge. On ne ressent pas grand chose et si l'on admire la beauté des images et de la mise en scène, on reste extérieur au film. Bref, j'ai trouvé le scénario assez creu en fait (même si certains passages et certaines facettes de l'histoire sont de jolis clins d'oeil à Singin in the rain ou Sunset Boulevard par exemple...). Par contre c'est une belle performance de la part d'Hanazavicius que d'avoir réussi à retransmettre l'ambiance des films de l'époque. Pour ce qui est de la reconstitution, du travail de montage, et des costumes c'est donc parfait (et c'est sûrement en grande partie pour ça que The Artist a eu l'oscar). Pour le casting, je suis vraiment mitigée. Si Jean Dujardin, dont le jeu mélange subtilement la sobriété et le côté très expressif des acteurs muets, mérite son oscar, Bérénice Bejo n'arrive jamais vraiment à rentrer dans son personnage. J'aurais du mal à expliquer pourquoi. Trop maniérée et pas assez naturelle (alors qu'elle dégage pourtant beaucoup de fraicheur) ? Peut-être, toujours est-il qu'elle ne m'a pas emballée. Bref, The Artist est un joli hommage au cinéma Hollywoodien c'est vrai, mais ça en reste là et ce n'est pour moi pas DU TOUT le film de l'année 2011. Enfin bon, on sait d'où vient cette pluie d'oscar (les américains aiment être flattés... En même temps qui n'aime pas ça ?) en tout cas.
Ce film est un immense hommage au cinéma muet. Il est parfaitement interprété et réalisé. Mais je me souviens du vent qu'il y a eut autour et qui m'en a dégoûté. Dans la mesure où je m'attendais à beaucoup beaucoup mieux. Le scénario est médiocre, je dois l'avouer Mais le film raconte davantage une histoire cinématographique. Et tourné dans les années 20, il n'aurait pas eu autant d'oscars. Il n'en aurait même peut-être eu aucun. Mais je trouve remarquable qu'il semble avoir été tourné justement dans les années 20 avec des acteurs d'aujourd'hui. Il sonne authentique et résonne d'un drôle d'air révolu. Lorsque le cinéma formait de très grandes stars vite déchus avec son évolution. Ici, le parlant. Il a quelque chose de magique, lorsque je le revois. Dans sa gestuelle, ses décors, ses costumes, son aspect technique et lumineux, enfin sa musique. L'hommage de Michel Hazanavicius se transforme aisément en chef d'oeuvre.
Un pari osé parmi toutes les productions pyrotechniques et autres 3D, mais un pari réussi. Une belle histoire, plus complexe qu'il n'y parait, une réalisation splendide qui multiplie les clins d'oeil au septième art et une interprétation magistrale. Jean Dujardin était fait pour un rôle muet tant il était déjà particulièrement expressif dans ses rôles précédents. Bérénice Béjo n'a jamais été aussi rayonnante et a vraiment une beauté d'époque. Ajoutez quelques acteurs américains de renom et vous obtenez un film fait pour avoir (je l'espère) une belle carrière au cinéma.
Faire un film muet de nos jours, c'est de l'audace, mais au vue des résultats artistiques et la pluie de récompenses aux Oscars, c'est bleuffant et amplement mérité !! Michel Hazanavicius réussit son pari là ou personne n'y croyait avec un long métrage étonnant. La musique y est pour beaucoup dans le film ou personne ne parle comme au temps de Charlie Chaplin qui murmurait avec les dialogues mis en écrit par écriteau. On suit l'ascension de George Valentin, acteur muet euphorisant, qui rencontre par le hasard de la foule une femme qui va prendre son envol dans des oeuvres parlants. Les années passent, la crise des années 30 arrive et la mode du muet s'éffrondre avec le temps. George Valentin connaitra la chute ...quoique. Un film superbe qui montre beaucoup d'émotions des personnages joués par un Jean Dujardin épatant et une bérénice Béjo lumineuse. C'est un long métrage Français mais qu'on croirait un vieux film Américain et en plus, il y a des acteurs de là-bas comme James Cromwell, John Goodman ou Pénélope Ann Miller dans les seconds roles et n'oublions pas le gentil chien tout mignon bien dressé. Chef d'oeuvre.
Un film qui donne l'impression d'etre long et que j'est trouvé assez ennuyeux.J'avais hate que celui ci ce termine . Ce n'est certe pas un grand film ou un chef d'oeuvre mais il y a quelques rares scènes qui ne sont pas trop mal . Mais l'ennuie et la longueur s'installent rapidement et ne nous lache plus . Faire un film muet a notre époque est un défi risqué et malheureusement là l'équipe s'est totalement trompé et ont foncé droit dans le mur .
"The Artist " pur chef d’œuvre et véritable filme culte pour ma part , j'ai adorée ! Magnifique hommage au cinéma.muet ! Un film qui ne peut pas plaire à tout le monde par son originalité mais qui a le mérite d'avoir été créé pour fournir 1h40 d'émotion. Michel Hazanavicius nous refait découvrir une époque oubliée et nous plonge dans le noir et Blanc et Muet surtout , c'est original est très génial ! Jean Dujardin ( un gars une fille , Brice de Nice , ) joue son rôle a la perfection , Bérénice Bejo est vraiment magnifique et joue correctement son rôle ! Du coté des autres acteur du film , je félicite ( James Cromwell " Clifton " , John Goodman " le patron des studios Kinograph " , Malcolm McDowell " The Butler " et le magnifique Chien " Uggie " !! Un petit chef d’œuvre , qui prouve que le cinéma français est créatif. Les oscars ne sont pas volés, l 'artiste est comme son nom l'indique une pure œuvre d'art . une fin extraordinaire , j'ai beaucoup aimée la Danse a la fin , franchement ce film est merveilleux , un véritable bijou du septième art Et pour finir, un grand BRAVO (!) à Ludovic Bource pour la musique. Elle est essentielle dans une œuvre muette, puisque c'est elle qui guide le spectateur dans les émotions, les ressentis, les sentiments. il mérite largement son statu et son césar du " meilleur filme "!!!! 5/5 largement !! BON FILM A VOIR ET A REVOIR ! CHEF D"ŒUVRE A VOIR ET A REVOIR !!!
Après " OSS 117 " et " OSS 117: Le Caire nids d'Espions " , Michel Hazanavicius offre au septième Art ce superbe bel hommage au cinéma muet. Le cinéma français redécore son blason, enchante avec excellence et fraicheur tout son potentiel à l'écran. Tout une exploration incroyable de l'apogée du cinéma Muet jusqu'à l'Age d'Or du cinéma parlant, en compagnie du duo charismatique que forme Jean Dujardin et Berenice Bejo. Le pari de ce film a été un risque mais les efforts ont payés et le résultat : GRANDIOSE ! Ce film est un sans faute. Tout est parfait : le décor principale ( 1927 - 1932 ) ; les reconstitutions sur les plateaux de tournages , la performance des acteurs et la qualité des costumes. En outre, la mise en scène et le montage font un excellent travaille : le film est en noire et blanc , et , et respecte les codes du cinéma muet avec les dialogues insérés dans les plans noirs. Le scénario est riche : en émotions et en spectacle. George Valentin est un grand acteur du cinéma muet. Et un beau jour , il voit son destin basculé avec l'arrivé des effets sonores. Le passage d'une époque à une autre. La jeunesse qui prend la place des anciens vue à travers les yeux de George Valentin et son refus difficile d'accepter le monde de demain. Quant à la bande son : rien à dire dessus . Elle est juste magnifique. " The ARTIST " mérite d’être salué, mérite sa nomination et ses récompenses du Festival de Cannes 2012. Du Grand Cinéma français. Un spectacle Grandiose.
Un véritable petit ovni, à l'époque où la mode est à la surenchère d'effets spéciaux. Inutile de le cacher : j'ai a-do-ré! L'interprétation est exemplaire, la bande-son colle parfaitement à l'univers, jean Dujardin est touchant de réalisme, et Bérénice Bejo illumine le film de sa beauté. L'histoire de la déchéance de cette star du muet rattrapé par la technologie forme un bel hommage au cinéma. Je ne pensais sérieusement pas éprouver un jour autant d'émotions différentes devant un film muet... C'est désormais chose faite. Hazanavivius réussit son pari haut la main, et avec une maîtrise totale. Un battage médiatique et des oscars amplement mérités (pour une fois).
Le concept était génial mais il fallait que l'esprit du film soit fidèle. C'est réussi. La meilleure scène pour moi est la scène du porte-manteau où Berenice Bejo est exceptionnelle.
A l'heure où tous les films sortent en 3D, en couleurs et sont truffés d'explosions au son THX, Michel Hazanavicius a fait le pari fou (mais gagnant) de faire un film muet en noir et blanc. Le résultat est tout simplement brillant, donnant un petit bijou de cinéma muet et probablement un des meilleurs films de l'année. Le scénario a la bonne idée de placer l'intrigue à Hollywood au moment de la transition entre le muet et le parlant avec de superbes mises en abyme et il mélange habilement le mélo et des moments de comédie. La mise en scène est sublime et digne des films de la Belle époque d'Hollywood et les acteurs sont tous formidables, sachant jouer du muet sans être ridicules ou trop clichés, chacun donnant à son personnage une vraie profondeur. Et si Bérénice Béjo est magnifique, c'est Jean Dujardin qui tire son épingle du jeu en George Valentin, star déchue du muet. Il est tour à tour touchant, drôle, parfois pathétique mais toujours humain. Son prix d'interprétation à Cannes, Dujardin est loin de l'avoir volé et il confirme qu'il joue désormais dans la cour des grands.
Je suis allé le voir hier soir au cinéma, et je trouve que ça fait du bien de voir un film original de temps en temps. 'The Artist' est un ovni cinématographique dans notre époque où le cinéma rime plus avec divertissement et blockbuster commercial qu'avec art et sensibilité... Surement un des meilleurs films français que j'ai visionné jusqu'à maintenant ! Tout est parfait ! Les acteurs sont incroyables (un grand bravo à Jean Dujardin et à Bérénice Bejo, ils sont étonnants), la réalisation est maitrisée, la b-o est magistrale... on se croirait vraiment dans les années 20, avec la crédibilité des costumes et des décors, se qui valorise encore plus l'ambiance du long-métrage. J'adhère complètement au concept, et je suis fasciné par l'ampleur du risque qu'ils ont pris pour tourner ce film... heureusement, c'est un succès commercial et critique. Le muet rend le film encore plus émotionnel, et le noir et blanc donne une autre dimension aux images. Indispensable car c'est (à mes yeux) le meilleur film de l'année avec 'Black Swan' !
On nous avait promis une déclaration d’amour au cinéma, ce fut en effet une déclaration d’amour aux vielles comédies hollywoodiennes grâce à cette mise en scène digne des plus beaux Chaplin ou Murnau et aux mélodrames de cette même époque à travers un scénario rappelant, entre autres, "Chantons sous la pluie"... Quoi qu'il en soit l'humour et la joie de vivre d’une part, et l'histoire d'amour impossible et la difficulté que fut le passage du muet au parlant, d'autre part, sont paffaitement rendus par une mise en scène pleine d'entrain et par deux acteurs excellents. En effet, Jean Dujardin dans ce rôle (sur mesure?) de star arrogante et Berenice Bejo éblouissante en réincarnation de Marceline Day sont tous deux aussi bons que la vraie star du film: Le chien! Au final, Hazanavicius aura réussi à remettre en haut de l'affiche un film aux antipodes de ces surenchères d'effets spéciaux qui attirent le public de nos jours.
Pari très osé qu'est ce The Artist. Faire un film muet, en noir et blanc à une époque où l'on ne jure plus que par la surenchère d'effets spéciaux et la 3-D, il fallait vraiment oser. Et pourtant, c'est le pari fou qu'a relevé, haut la main, Michel Hazanavicius. The Artist s'impose comme un très grand film français, porté par un Jean Dujardin extraordinaire (gagnant du Golden Globe du meilleur acteur et grand favoris pour l'oscar du meilleur acteur) et une Bérénice Bejot absolument parfaite. Chapeau à la bande originale du film qui joue un véritable rôle dans celui-ci. Les seconds rôles sont très bons eux aussi à l'image de John Goodman et James Cromwell. The Artist brille par son originalité et son audace et montre que le cinéma français peut faire quelques bijoux quand il veut bien s'en donner la peine.
L'hommage ultime à tout un pan du Cinéma tombé dans l'oublie. The Artist rappelle exactement ce qui faisait toute la force du cinéma muet tout en exprimant à travers son personnage principal la tragédie de sa disparition au profit du parlant. La forme constitue le fond, la mise-en-scène subjective d'Hazanivicius nous fait vivre le point de vue de Jean Dujardin avec une stylisation charmante. Ni son ni paroles, que de la musique. The Artist est un film dans un film, nous vivons hors des plateaux de tournage mais la vie réelle est une romance de l'Âge d'Or Hollywoodien servi par des acteurs ne comptant que sur les mouvements de leurs corps pour nous transporter. Les dialogues inaudibles ne délivrent que les sentiments, les panneaux que les informations utiles, la tricherie est omniprésente, rappelant l'une des plus grandes qualités du Cinéma, c'est de la tricherie, mais ce qui est créé est tout ce qu'il y a de plus réel. Et comme tout ce qui est réel, il évolue, il anime des formes, il est vivant et il nous fait vivre.