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The Rotisseur
47 abonnés
494 critiques
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5,0
Publiée le 14 octobre 2012
Ça va être dur d'écrire quelque chose sur ce film, puisqu'il n'y a rien à dire ! Le côté film à l'ancienne est non seulement bien exploité, mais en plus The Artist se chargera en quelque sorte de parodier ce genre. De plus, il nous séduira avec son humour frais et intelligemment posé. Inutile de rajouter que l’interprétation de Dujardin est magique !
Voilà sans doute le film français le plus attendu de l’année. Et pas seulement de ce côté-ci de l’Atlantique. Voilà un vrai hommage au cinéma, au cinéma américain (les américains vont en raffoler, et il n’y a pas de sous-titres !). Voilà surtout un pari gonflé (et certainement très payant sur tous les plans) et réussi, quand on entend sans cesse parler de la frilosité et du manque d’ambition du cinéma français... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Ce film est un très bel hommage au cinéma des années 1920-1930 à travers la chute d'un grand acteur du muet et l'ascension d'une actrice de talent dans un genre cinématographique nouveau. Les clins d'oeil au cinéma sont nombreux, entre les multiples scènes jouées par Dujardin (Zorro, le mousquetaire, l'aventurier, la réalisation de son film, etc...), les passages avec les affiches, les dialogues écrits, le dernier plan parfait et beaucoup de créativité (les petits personnages dans la tête de Dujardin, le rêve introspectif de ce dernier qui commence à entendre des bruits, le plan devant la boutique,...). Si le côté noir et blanc et muet peut être assez repoussant à la base, il s'avère au final très dépaysant et réussi, grâce à l'humour omniprésent (le chien, John Goodman, le Bang!, le flic), les très bons choix musicaux qui accentuent les émotions, les mimiques excellentes de Jean Dujardin, le charme et la fraîcheur de Bérénice Bejo, ainsi que des moments burlesques typiques de ce style de film. Le scénario ne manque pas d'originalité, avec une histoire d'amour pas banale, de bonnes idées (les enchères, la conduite approximative, la bobine sauvée, ...) et une plongée dramatique maîtrisée quoiqu'un peu longue autour de George Valentin. Les dernières scènes permettent une très belle transition vers le cinéma parlant et montre le talent pur de Michel Hazanavicius, qui est parvenu à rendre The Artist extrêmement intéressant, malgré le muet et le noir et blanc.
Michel Hazanavicus aime le vieux cinéma. Après s'en être gentiment moqué dans les fabuleux "OSS 117", il remonte encore plus loin avec ce magnifique film hommage dont le propos semble pourtant terriblement actuel : crise économique et évolution de l'art cinématographique. Plus qu'un pari osé, la forme vient appuyer le propos de l'auteur qui réussi sa merveilleuse entreprise aidé par le très expressif Jean Dujardin.
Il y a dans ce film une magie qui opère dés les premières minutes et ne vous lâche plus. Au-delà de l’aspect muet et noir et blanc du film (le noir et blanc n’est pas un problème, mais le fait de ne jamais entendre un son est assez déroutant pendant les premières minutes, mais on s’y fait très vite !), c’est aussi le soin du détail et la qualité de la réalisation qui impressionne. Depuis « OSS 117 », on savait que Michel Hazanavicius était un perfectionniste qui ne laissait rien au hasard, et « The Artist » vient confirmer un talent absolument indéniable et drôlement prometteur. Le scénario n’est pas juste une bluette destiné à faire verser quelques larmes, c’est un beau film avec des moments très intenses, très douloureux aussi. L’histoire d’amour entre Georges et Peppy, une histoire d’amour toute simple m’a amené au bord des larmes à plusieurs reprises, avec en toile de fond une réflexion sur la cruauté du système des studios de cette époque, et sur la notion de loyauté aussi. Quant à l’interprétation, j’en suis encore à peine revenue des performances de Berénice Bejo et de Jean Dujardin qui réussissent à faire passer toutes les émotions du monde sans jamais prononcer un mot, et sans jamais grimacer ou surjouer ! Et que dire du Uggy, un petit fox terrier qui ne lâche jamais le personnage de Georges, et qui est tellement doué et craquant qu’on aimerait le voir gagner un OScar en février prochain ! J’imagine que « The Artist » est un film très référencé pour qui connait le cinéma des années 20-30. Moi qui ne suis vraiment familière de que Chaplin (mon idole !), j’y ai déjà vu beaucoup de références alors j’imagine quand on est cinéphile averti, ce film est un trésor, une mine d’or à ciel ouvert ! Quelques scènes légèrement surréalistes sont particulièrement réussies comme la scène d’ouverture derrière un écran de cinéma, ou celle du cauchemar de Georges où il entend des sons et donnent à « The Artist » son statut de grand film.
Très beau film totalement intemporel. Brillamment interprété par un Jean Dujardin surprenant et une Bérénice Béjo superbe, le film nous ramène à l'essentiel du cinéma, à une époque où on ne conçois plus un film sans 3D ni trucages numériques. Un bel hommage au cinéma. Il est remarquable de voir que ce film (français) a plus de succès chez les américains qu'en France.
Très grosse déception. C'est très bien fait et très ambitieux, Dujardin est magnifique... Mais ça ne dépasse pas l'exercice de style. Du coup c'est assez rasoir et pas émouvant. On sourit le premier quart d'heure et puis ensuite on laisse les numéros s'echaîner
The Artist est parvenu à créer l’attention de tous grâce à son traitement en noir et blanc et complètement muet. Un retour aux sources très salvateur dans l’air du temps cinématographique actuel qui repose majoritairement sur les images de synthèse. Hazanavicius a réussi à créer un engouement inattendu autour de son long métrage, en engouement tel que l’équipe du film a fini sa course à l’académie des Oscar, et à remporter la statuette ultime de meilleur film. Plutôt léger, drôle et subtil, The Artist est un film intelligent, qui a replacé l’ambiance des films des années 1920 dans un registre contemporain. Le film de Hazanavicius est finalement le mariage relativement parfait entre le cinéma d’autrefois et le cinéma contemporain. Une alliance inattendue en 2011. Le long métrage est ressorti en salles en 2012 après sa victoire aux Oscar.
Film ayant rencontré une pluie de récompenses nationales (6 Césars) et internationales (Prix d'interprétation masculine à Cannes, 3 Golden Globes, 5 Oscars...), The Artist est un extraordinaire hommage au cinéma muet hollywoodien à classer à côté de films comme Chantons sous la pluie ou Boulevard du crépuscule à la différence que, contrairement à ces derniers, il ose utiliser la forme du film muet. A travers cet audace, Michel Hazanavicius nous montre que, 80 ans après sa disparition, le cinéma muet peut encore toucher et faire rire le grand public et décrit à ce dernier comment les stars de cette époque ont été ignorées du jour au lendemain (Buster Keaton en est peut-être l'exemple le plus célèbre). Tout dans ce film atteint des sommets que ce soit la mise en scène (qui utilise parfaitement le langage cinématographique établi par le cinéma muet), l'interprétation ( qui allie des acteurs français comme Jean Dujardin et Bérénice Béjo à des acteurs américains comme John Goodman, James Cromwell et Penelope Ann Miller), le scénario ou la musique : même Uggie le chien a reçu la Palme dog à Cannes. Du début à la fin, on est passionné par l'histoire de George Valentin (un hommage à Rudolph Valentino ?) malgré le petit anachronisme volontaire (le cinéma parlant est apparu en 1927 et non en 1929, mais cela permettait d'un point de vue dramatique de l'associer à la crise). On s'amuse à relever les multiples hommages aux chefs-d’œuvre du muet mais aussi à des classiques plus récents comme Citizen Kane ou Sueurs froides (la reprise du Love scene de Bernard Herrmann). Un film éblouissant qui mérite véritablement son succès public et critique (tout de même le premier film français à recevoir l'Oscar du meilleur film). A voir et à revoir.
Comme tout le monde l'a souligné, il fallait une sacrée audace pour signer en 2011 un film muet en noir et blanc, hommage au cinéma hollywoodien des années 20 et déclaration d'amour au septième art... Michel Hazanavicius a réussi son pari, au-delà de toutes les attentes (5 Oscars, 6 Cesars!), même si "The artist" a bénéficié d'une promo tapageuse (cf lobbying effréné des frères Weinstein) et d'un effet de mode consécutif. Du coup, on a un peu l'impression que tout le monde a adoré, mais qui se plongera pour autant dans un autre film muet de cet "âge d'or" vanté partout? Peu importe, "The artist" est vraiment une pépite du savoir-faire français, avec une réalisation truffée de références et de trouvailles de mise en scène, et une interprétation formidable : Jean Dujardin est l'incarnation idéale de George Valentin, cabotin et grimaçant, tandis que Bérénice Bejo interprète divinement Peppy Miller, espiègle et touchante. Le look et la gestuelle "années folles" lui vont à ravir, elle irradie complètement et, à l'instar de son personnage, elle crève littéralement l'écran. Les seconds rôles, américains (James Cromwell, John Goodman), sont au diapason et crédibilisent la dimension hollywoodienne du métrage. Au final, "The artist" est un hommage magnifique, qui mêle habilement mélodrame, romance et comédie, l'humour n'étant pas oublié (à l'image du personnage du chien).
The Artist est à voir absolument ! Le scénario est très bon et la prestation des acteurs tout simplement parfaite. Cerise sur le gâteau, les musiques accompagne à merveille le film.
Désireux de rendre hommage aux films des années 20, Michel Hazanavicius a osé à l’heure du tout numérique, le muet, le noir et blanc et le format d’un cinéma hollywoodien aujourd’hui disparu. Un pari gagnant, aussi risqué que gonflé, mais qui en valait largement la chandelle. Car, oui, « the Artist » est une réussite. Drôle, émouvant, tragique, la magie opère, portée par la magnifique musique de Ludovic Bource. Un poil de Rudolph Valentino et beaucoup de Douglas Fairbanks, Jean Dujardin magnificie son personnage en lui apportant une richesse émotionnelle contagieuse alors que Bérénice Bejo illumine l’écran de son charme fou. Même le chien est épatant, c’est pour dire...
The Artist : Je me suis enfin décidé à lancer ce film muet en noir et blanc et je suis très loin d'être déçu ! Super bel hommage aux premières heures du cinéma. Une histoire magnifique et touchante qui ne sert pas juste de prétexte pour faire un film de ce style mais qui raconte vraiment quelque chose, où l'on suit un acteur qui vit mal l'arrivée du son au cinéma. Aujourd’hui, nous sommes tellement habitués par ça qu'on ne peut s'imaginer l'évolution que cela à représentée. Jean Dujardin est incroyable, son légendaire rire nous manque un peu mais son interprétation est magistrale. Un réel plaisir de voir ce film qui mérite toutes les éloges qu'on lui fait. Alors certes, il n'a pas la prétention d'être meilleur que d'autres films mais il a le mérite de faire revivre une époque où le cinéma passait avant tout par le talent des acteurs et l'histoire que le film raconte, deux qualités qui se font trop rares aujourd'hui. Je le conseille vivement. La fin est juste excellente
Magnifique. Aprés les deux excellents Oss 117,Michel Hazanavicius est de retour avec ce Film a la fois Élégant et Touchant qui redonne vie de façon astucieux au cinéma des années 20. Avec une formidable Reconstitution a la fois des Décors et des Costumes en passant par une Sublime Réalisation mais aussi une Photographie Magistrale grâce a quelques trouvailles plutôt oser pour ce film. Ensuite la BO de Ludovic Bource est un vrai délice au service d'une Histoire Magnifique qui fait un grand hommage aux films Muets en Noir et Blanc avec finesse qui vous fera passer du Rire aux Larmes du début à la fin. Pour Finir la Distribution est en Or avec Jean Dujardin qui livre une interprétation Sensationnelle qui forme un merveilleux couple a l'écran avec la ravissante Bérenice Bejo qui est Pétillante et pleine de Charme dans son personnage accompagnée de Seconds rôles haut en couleur tels que John Goodman et James Crownell qui sont a la hauteur de leurs interprétations.Au Final,The Artist est un Régal Cinématographique a la fois Poétique,Drôle et Touchant qui ravira a tous les coups les fans de cinéma dont les multiples récompenses reçu sont amplement mériter pour ce Chef D’œuvre du Septième Art.
"The artist".... en voilà un film qui a fait du buzz par son originalité audacieuse à l'air du tout numérique, de la 3D, du son dolby digital surrond 5.1 THX et son succès critique. Est t-il mérité ? oui, oui, oui, oui, oui et re oui. Michel Hazanavicius nous livre là un pur moment de cinéma, uniquement narré par une caméra, les grimaces des acteurs plutôt talentueux ici et la gestuelle de leur corps. De l'émotion pur, sans esbrouffe, ou seul de désir de raconter une belle histoire à son spectateur compte. Si un mot existe pour décrire le ressenti de "The artist" ça serait "BANG !". Jean Dujardin a prouvé qu'il est le meilleur acteur populaire de France, assez expressif et énergique et Berenice Bejo s'impose face à lui. Quand à Michel Hazanavicius il n'a plus grand chose à prouver à présent, son talent de mise en scène et d'amour pour son métier sont évident et transparait à chaque image. Enfin un film français ambitieux et risqué, et en plus de ça: réussi. L'artiste nous laisse sans voix.