Mon compte
    The Artist
    Note moyenne
    4,0
    30259 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Artist ?

    2 401 critiques spectateurs

    5
    658 critiques
    4
    913 critiques
    3
    436 critiques
    2
    215 critiques
    1
    100 critiques
    0
    79 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2011
    Un film qui a fait le buzz et qui tape juste... Michel Hazanavicius prouve avec ce film qu'il est lui-même un grand artiste avec de l'audace en plus. Un film muet en noir et blanc à l'heure de la 3D et de la motion capture, il faut bien l'avouer et il faut le dire c'est un beau pari... Le scénario est parfait, reprenant un style très années 20 jusqu'en dans la reconstitution décors/costumes vraiment superbes. Un casting magnifique, des seconds rôles marquants à Jean Dujardin qui explose littéralement l'écran en passant par Bérénice Bejo qui irradie de charme et de talent ; d'ailleurs on ne lui donne pas la place qu'elle mérite même dans ce film où elle tient parfaitement la dragée à la star Jean Dujardin. La mise en scène est parsemée de nombreuses trouvailles mais par contre on y retrouve trop de plans inspirés de "Citizen Kane" de Orson Welles ; Welles n'ayant pas connu le muet j'aurais préféré une inspiration plus de l'époque 1926-1930 comme Von Sternberg, Fritz Lang, Murnau ou Pabst... Mais ne gâchons pas notre plaisir c'est un film splendide, l'un des plus bel hommage au cinéma originel, un chef d'oeuvre qui classe ce film comme le meilleur film français depuis "Un prophète" en 2009.
    legend13
    legend13

    252 abonnés 1 058 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Evénement aux Oscars 2012. Non seulement Jean Dujardin avait décroché la statuette du meilleur acteur mais en plus, pour la première fois dans l'histoire du cinéma, "The Artist" est devenu le 1er film français à décrocher celle du meilleur film. C'est donc avec beaucoup d'espoir et d'impatience que j'étais allais voir le film de Michel Hazanavicius (élu également meilleur réalisateur). Mon verdict ? L'Oscar pour l'énorme Jean Dujardin est largement mérité (même si la concurrence était rude). 3 mots dans le film et pourtant sa performance est monstrueuse. Un grand acteur était né, ou plutôt, un grand acteur s'était confirmé. Pour la statuette du meilleur film...... Était ce mérité ? Tout dépend sous quel angle on se pose la question. Si on regarde ce film comme n'importe quel film que vous allez voir au ciné, vous le trouverez très bon mais peu être pas au point d'avoir l'Oscar. L'autre angle (que je compte bien défendre ardemment) est de prendre conscience de l'audace du réalisateur. Oui l'audace de faire un film muet à notre époque. Pari hautement risqué mais brillamment réussi par Hazanavicius. Donc pour moi l'Oscar du meilleur film, ainsi que celui du meilleur réalisateur, est largement mérité car ce pari fou a donné un film qui a marqué les esprits. Bref, Une grande réussite et une très bonne pub pour le cinéma français.
    conrad7893
    conrad7893

    305 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    L'histoire d'une star du muet qui ne va pas supporter le passage au cinéma parlant
    et qui va tomber dans l'oubli
    je pense que cette situation a sûrement été la triste réalité de beaucoup d'acteurs du muets

    Film muet en noir et blanc
    tout y était la musique les sous titres explicatifs on croirait un film d'époque
    quelle prouesse pour les 2 acteurs principaux DUJARDIN et BEJO, qui est très jolie dans ce film.

    Et mention spéciale au petit chien qui est remarquable (il aurait pu apparaître dans le générique de fin après les 2 acteurs et non à la fin)

    j'ai beaucoup aimé ce film qui confirme le talent de DUJARDIN
    Nathan Snidaro
    Nathan Snidaro

    69 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Et voilà, la presse, l'abattage médiatique, les distinctions, on a l'impression que tout cela est plus fait par souci d'argent que par un véritable gout pour le cinéma. Parce que ce que j'ai sous les yeux, là, c'est loin de mériter tout cette pluie de louanges à laquelle a eu droit ce film. C'est un beau film, ça il n'y a aucun doute là-dessus, avec une mise en scène soignée et un charme esthétique incontestable, dû notamment à l'effet noir et blanc très réussi. L’interprétation également est très bonne, avec un duo principal tout aussi charmant qu'intéressant. On a également le droit à quelques scènes très réussis, surtout du côté comique ( mais sérieux à la foi ) comme par exemple la scène de l'arrivée du son, drôle et tragique à la foi. Mais voilà, derrière tout cela on a droit à une histoire trop peu original pour ne pas être travaillée, et un réalisateur qui ne réussit pas à nous tenir accroché jusqu'au bout. Soyons honnêtes, celui qui dit qu'il ne s'est pas ennuyé durant le film est un menteur. Certains disent que c'est voulu, mais dans ce cas il faudra m’explique où en est l’intérêt, car dans ce cas c’est comme faire un hommage au cinéma et dire qu’il est impossible de faire ce genre de films sans créer de l’ennui…..paradoxale comme hommage. Enfin, à part ça, ca reste tout de même un bon film, grâce surtout à son charme esthétique incontestable. Bref, un bon film donc mais dont le réalisateur semble s’être plus intéressé au côté esthétique qu’à l’histoire et tout le reste. Un réalisateur qui a retenu la leçon d’Avatar.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 mars 2013
    Tout ça pour ça...
    Autant de bruit pour ce film ?! Bon OK, au delà du fait qu'il soit en noir et blanc et muet à l'époque de la HD et de la 3D à toutes les sauces, c'est une bonne idée...j'ai d'ailleurs mis deux étoiles pour la bonne idée...pour le reste, le scénario sent le réchauffé (une star qui plonge et qui fini par sortir la tête de l'eau...). J'ai vraiment pas accroché du tout, et pourtant j'ai toujours adoré les "Laurel et Hardy" et autres "Buster Keaton" en noir et blanc...
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    516 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2012
    The Artist marque le retour du film met au cinéma et c'est un sacré retour bien qu'un peu trop encensé par la critique. J'avais déjà vu quelques films de Michel Hazanavicius avant celui-ci, pour précision, j'avais regardé les deux volets de OSS 117 que j'avais adoré, ici, on est sûr de ne pas retrouver le style de OSS 117, on a un film très stylé qui est un merveilleux hommage aux films muets avec que des qualités bien que je pense que le film a été un peu trop acclamé par la presse ce qui fait que je n'ai pas été déçu du film mais ce n'est pas non plus un film qui mérite d'être culte. Il faudrait vraiment être con pour ne pas parler des deux acteurs principaux que sont Jean Dujardin et Bérénice Bejo, tous les deux épatants!!!!!! Je suis un gros fan de Jean Dujardin dans le rôle d'Hubert Bonisseur de la Bath dans les deux OSS 117 mais ici, son but est avant tout de nous émouvoir et ça réussi!!!! Il mérite son Oscar lui!!! Il n'y a aucun doute là-dessus! Il interprète avec brio George Valentin, acteur réputé de films muets qui tombe peu à peu dans l'oubli. Bérénice Bejo est parfaite dans la peau de Peppy Miller, actrice de films parlants dont la réputation ne va cesser d'augmenter au fil des années!!! On pourra également saluer la performance d'Uggy pour le chien de George Valentin!!!! John Goodman et James Cromwell sont eux aussi très bons!!! Je félicite avant tout Jean Dujardin et Bérénice Bejo pour leur dernière scène où spoiler: ils font des claquettes pendant toute la séquence sans que la caméra ne bouge à un seul instant!!!
    Leurs gestuelles sont bluffantes!!!!! Côté bande originale, Ludovic Bourse a fait du très bon travail, les instruments font beaucoup rappeler l'ancienne époque des films muets et le thème de George Valentin est très bien trouvé. Mais j'aurai plus remis l'Oscar à John Williams pour Cheval de Guerre quand même. Au niveau visuel, The Artist est superbe!!!! Les décors, les costumes, la photo, l'architecture, on est plongé dans les années 1920-1930!!!! De plus, les cadrages sont excellents! On a droit à des plans très souvent de toute beauté!!!! J'ai surtout aimé celui des escaliers au studios Kinograph!!! C'est très bien filmé, c'est du super boulot et la mise en scène est brillante!!!! Côté histoire, c'est très intéressant de montrer à travers un film muet la descente aux enfers d'un acteur réputé pour les films muets qui va refuser de s'adapter aux film parlants! C'est un vrai exercice de style! Il fallait pour une telle histoire que les personnages soient intéressants à suivre, c'est le cas. George Valentin est passionnant, Peppy Miller est très jolie et fort attachante et on prend plaisir à suivre leur histoire d'amour. Les situations dramatiques sont prenantes tout comme quelques petites touches d'humour vers le début du film. C'est aussi une super idée de spoiler: mettre du son à la dernière minute
    ! Bon bien entendu, on sait d'avance le destin des personnages à cause de ses foutues bandes annonces. The Artist est un excellent film que je reverrai sûrement avec plaisir mais on en a un peu trop parlé.
    TheWaaalkingDead
    TheWaaalkingDead

    78 abonnés 980 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 décembre 2013
    Ca me soule, à chaque fois que j'essaye de le regarder ma télé ou mon ordi beugue.... Il affiche en noir et blanc et le son marche pas. Vraiment mauvais point pour les distributeur et la qualité des DVD
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2012
    En soi le film est unique car l'idée française d'un film muet en noir et blanc sur le déclin des idoles du muet lors du passage au parlant est pour le moins une démarche originale. Quand on pense qu'au départ les financements ont été difficiles à trouver on se dit que ces messieurs les producteurs sont vraiment conditionnés aux effets spéciaux car il semblait évident que cet hommage au Hollywood des débuts ne pouvait qu'émouvoir l'académie des Oscars. Harvey Weinstein producteur rusé, spécialiste du lobbying et des bons coups a lui bien senti l'affaire. Le résultat ne s'est pas fait attendre, le film et son acteur principal Jean Dujardin ont tout raflé dans tous les festivals américains et européens. On est brutalement plongé dans le Hollywood des années 20 quand les stars sont dieux et déesses et que rien n'annonce la disparition prochaine de tout un monde. George Valentin dont le patronyme rappelle incontestablement le latin lover que fut Rudolph Valentino mais en qui il faut voir plutôt une réplique de Douglas Fairbanks est au zénith de sa carrière. Il ne voit pas venir le cataclysme qui va emporter la plupart de ses congénères et sa carrière par la même occasion . C'est donc avec un léger mépris malgré tout bienveillant qu'il traite la toute jeune Peppy Miller qui entend se faire un nom dans cette industrie encore naissante. Ses certitudes ne vont pas tarder à s'ébranler les unes après les autres. Commence alors une inversion des courbes de popularité qui s'avère brutale entre la vedette confirmée et la starlette montante. Ici Hazanavicius emprunte au destin tragique de John Gilbert star du muet déclinante devenue le faire-valoir de Greta Garbo et qui sombra dans l'alcoolisme avant de disparaître prématurément. On voit donc que pour écrire ce scénario très malin Hazanavicius n'a eu qu'à compulser le grand album de l'histoire d'Hollywood. Ne lui restait plus alors qu'à rendre crédible sa vision de la grande Mecque du cinéma. Dans le domaine quelle plus belle référence que le "Sunset Boulevard" de Billy Wilder. Tout ceci ne serait rien bien sûr sans les acteurs. Jean Dujardin de toute évidence qui éclabousse l'écran de sa présence magnétique, parvenant à être plus efficace dans le pathétique de son personnage que dans l'aspect bouffon où il parvient désormais moins à surprendre. Bérénice Béjo en ingénue qui surjoue un peu mais comment lui en vouloir devant mimer une actrice du muet . John Goodman enfin amaigri et parfait en mogul sympathique sur la forme mais intraitable sur le fond. Au final une entreprise fort réussie dont on se dit que si les américains avait voulu eux-mêmes s'en emparer elle aurait été plus convaincante. Il s'agit de leur histoire après tout et l'on sait qu'ils font souvent le complexe d'en manquer. Une occasion de ratée. A noter le happy end larmoyant qui montre que Hazanavicius a tout retenu des préceptes régissant les mélos réussis made in Hollywood.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 354 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2012
    Décidemment ! L'ami Hazanavicius entend visiblement se poser comme l'un des réalisateurs les plus audacieux de l'hexagone ! Bah oui ! C’est que je ne peux m'empêcher de voir cet "Artist" de la même manière que j'ai perçu "OSS 117" au temps de sa sortie : un parti pris couillu, très séduisant, très casse-gueule aussi, mais qui a au moins le mérite d'intriguer et de séduire par son principe. D'ailleurs, Hazanavicius n'en étant pas à son premier fait d'arme, j'avoue que j'étais assez excité de le voir se risquer dans ce revival du cinéma des années folles... et sans paroles s'il vous plait ! Seulement voilà, si ces démarches sont aussi rares, c'est que cette audace se paye souvent cher : un clin d'œil est toujours sympathique, mais quand il dure 1h40, il peut vite devenir des plus ennuyeux. Je ne vous cacherai pas que c'est ce que j'ai d'ailleurs initialement pensé sur sa première demi-heure. J’ai souri cinq minutes, séduit par la manière avec laquelle Hazanavicius a mis en abîme le cinéma et comment il a joué avec subtilité des contraintes, mais très vite les astuces et subtilités de réalisation n'ont plus suffi. L'exercice de style devenait vite une limite plutôt qu'un cadre nouveau et émancipateur. Pourtant, je ne vais pas vous mentir, il y a dans cet "Artist" beaucoup d'invention et d'énergie, ce qui fait que le film arrive à se renouveler et à réinventer son registre en permanence. Certains moments sont d'ailleurs parfaits au niveau du rythme sachant apporter beaucoup de modernité et de fluidité à la narration, malgré le postulat old school du projet. Dommage du coup que ces passages nerveux et denses ne soient que sporadiques, car le film aurait réussi à se tirer de son carcan d'exercice de style et serait devenu le chef d'œuvre qu'il pouvait espérer devenir. Au lieu de ça, on est rattrapé en permanence par le concept du film muet, l'emprisonnant parfois dans un carcan, ce qui réduit du coup son propos au simple concept intellectualisé plutôt qu'à l'expérience sensorielle. Malgré tout le risque de l'ennui est évité grâce à une préoccupation fondamentale à laquelle Michel Hazanavicius n'a pas oublié de se plier : raconter une histoire. Et d'ailleurs, rien que pour cela, le film vaut la peine d'être vu, car le couple Dujardin/Béjo fonctionne du tonnerre : ils parviennent à traduire à eux seuls la chaleur et la tendresse qui étaient nécessaire pour qu'au final j’y adhère véritablement. Ce sont finalement eux deux qui donnent de la chair au propos de ce film et auquel j'adhère d'ailleurs totalement : le cinéma n'a pas besoin d'être verbeux pour être du bon cinéma. En cela, cet "Artist", pour moi, réussit son pari, même s'il a manqué de jusqu'au-boutisme. Au moins cela suffit pour se faire rassurant auprès de ceux qui craignaient le fait que le film soit muet : il y a de quoi prendre du plaisir et sortir de là heureux. N'est-ce pas le plus important ?
    Loskof
    Loskof

    391 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2012
    Quand on y réfléchit bien, se retrouver dans une salle bondée et piaffant d'impatience pour voir un film muet et en noir et blanc en 2011 pourrait relever de l'utopie. Mais alors ressortir de la salle après avoir passé un aussi bon moment, de quoi regretter de ne pas être resté en 1930, alors là c'est carrément impensable. Et pourtant... Voir The Artist c'est avoir l'impression d'être un privilégié, d'assister à un moment magique, comme coupé du temps, qu'est-ce que l'on se sent bien dans cette salle rythmée par la magnifique musique du film et les rires des spectateurs. La palme d'or à Canne n'aurait pas été volée, et un prix d’interprétation pour Bérénice Béjo aussi tant elle est magnifique dans ce rôle. Peut-être que The Artist fonctionne car justement il est projeté en 2011, car les gens sont curieux, car il semble original en l'absence de concurrence ou tout simplement parce qu'il est bon... J'opte pour la dernière option.
    Alexarod
    Alexarod

    287 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2012
    Un film génial, insolite presque alors que le style utilisé date d'il y a juste quelques décennies, un genre oublié mais pas mauvais pour autant, surtout quand on sait en jouer, comme ici ou comme Chaplin. S'il vous faut une raison, pour une fois Allociné l'a : "Le pari réussi d'un film muet en noir et blanc à l'époque de la 3D". C'est dire la différence, et pourtant la qualité est largement au dessus d'un Transformers, et c'est plus plaisant.
    L'histoire est bonne, romantique, on se doute du résultat certes, mais pas de la façon qui l'amène. On sait qu'il faut assurer à ce niveau quand les dialogues ne peuvent rattraper/expliquer, et Hazanavicius gère très bien ce point là, bravo. La trame n'est pas classique pour une fois, ou alors je n'ai pas vu assez de films muets, mais l'histoire menant du muet au parlant n'est pas un thème très abordé, je pense donc que la construction et le développement de l'histoire échappe à tout formatage, ça change. Évidemment la musique est primordiale également et là aussi c'est parfait, à tel point que je n'ai pas attendu tel un damné les inserts de dialogues comme j'aurais pu le penser.
    Concernant le jeu d'acteur je serai plus mitigé, pas de fausses notes, c'est très bien joué, les mimiques des acteurs muets sont bien reproduites ici, on s'y croit, le langage du corps est présent comme il faut, tant chez Dujardin que chez Bejo dont on voit le style différent selon qu'elle parle ou pas. Seulement, cela pourrait être meilleur, surtout Dujardin dont on retrouve tout les tics d'un gars une fille, limite Brice de Nice, assez agaçant, surtout vu le style/thème du film. Le chien par contre aucuns soucis.
    Un très bon point pour le rythme, bien meilleur et plus prenant que les classiques en noir et blanc d'antan, moins de temps morts ce qui permet de ne pas se lasser. C'est pourquoi je le recommande à tous, ça fait un peu histoire mais sans le côté désagréable et pompant, pourquoi s'en priver ?
    Toutefois cela ne suffit pas à mon sens pour truster 10 récompenses, mais certains films sont fait pour les rafler, d'autres, meilleurs n'auront jamais rien, c'est ainsi que se creuse le fossé entre spectateurs et spécialistes du cinéma.
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    51 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2021
    THE ARTIST (2012): 1927, Hollywood, George Valentin (Jean Dujardin) est une grande star du cinéma muet. Tout lui sourit. Mais bientôt, son avenir sera menacé par l'apparition du cinéma parlant. Un bel hommage mettant en évidence le malaise enduré par tous ces acteurs du cinéma muet. Des artistes ne sachant s'exprimer que par le langage du corps, et totalement démunis par cette nouvelle technologie. Des bruits de fond sublimés, le crissement d'une chaise sur le sol, le souffle du vent, le choc d'un verre sur une table, des sons très reconnaissables, malheureusement, à cette époque, on découvrira que certaines stars possédaient des timbres de voix inadaptés, inutilisables, un problème très bien symbolisé dans ce film par cette plume planante dans un long silence, et touchera la réalité d'un sol dans un bruit inattendu. Un monde cinématographique en pleine mutation, demandant à ses anciennes vedettes de se retirer pour faire place à de jeunes talents, créant alors une décadence, synonyme d'une grande souffrance, comme ces larmes de pluie tombant sur cette photo d'un acteur dépassé, métaphore d'un radeau de survie flottant sur le sol, prêt à se noyer, à disparaître. Ce long-métrage en noir et blanc n'aura pas besoin de dialogue, son charme se fera par des images mouvementées, une perfection d'une mise en scène très vivante, des regards submergés d'émotions, un orchestre, acteur musical essentiel aux différentes situations. Une romance contrariée, émouvante, bouleversante, magnifiquement représentée par le couple Bérénice Bejo/Jean Dujardin. Un film muet sur le destin des acteurs d'une époque, bien imagé, qui deviendra très bruyant suite à son succès retentissant lors de sa sortie en salle.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 437 abonnés 4 462 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2014
    En règle générale je me méfie des films présentés à Cannes, où depuis fort longtemps le coup marketing et médiatique tant à supplanter la réelle valeur des métrages montrés. Mais il y a toujours de bonnes choses à retirer qu’il serait mauvais de rater.
    The Artist bénéficie d’une très bonne critique, bon, je me dis pourquoi pas ? Et j’ai bien fait, car c’est vrai, ce métrage est une bien bonne réussite, un coup audacieux qui s’avère un coup de maitre.
    Les acteurs d’abord sont très bons. Bien sur Dujardin, qui livre une prestation fort maitrisée et très appliquée, très crédible. Il endosse avec brio son personnage, et je pense qu’il livre là son numéro le plus costaud, aussi car c’est surement son plus ambitieux. A ses cotés je n’oublie pas Bejo, que je ne connaissais pas à vrai dire, et qui est mémorable elle aussi, peut-être à quelques occasions, encore plus enthousiasmante que Dujardin, cela venant peut-être de son personnage, un peu mieux écrit. Mais il y a d’excellents seconds rôles, à commencer par un surprenant James Cromwell que j’aimerai un jour voir jouer De Gaulle tant il lui ressemble curieusement ici. Bref solide équipe, mais par contre pas besoin de venir pour McDowell, il fait une apparition des plus fulgurantes.
    Le scénario est très sympathique, mais c’est en même temps un peu la petite lacune du film. L’histoire se présente sous la forme d’un conte romantique, léger, teinté d’une certaine noirceur. C’est drôle et agréable. Un peu simple certes, mais je crois que c’est justement cette simplicité, manquante à bien des œuvres de nos jours, qui a fait le succès de The Artist. Néanmoins j’ai tout de même ressenti un coté versatile et instable dans le personnage de Dujardin. Ca râpe un peu quand même, lorsqu’en l’espace de 5 minutes le personnage change par exemple à trois reprises de sentiments sans véritablement que cela soit pleinement justifié. Ce coté versatile se retrouve aussi de fait dans l’ambiance, qui vire très rapidement du comique léger à la noirceur et rendant de fait le film un poil inconfortable. Il est difficile d’avoir un moment de franche rigolade lorsque juste après un couperet s’abat sur le héros, sur un ton de surcroit assez austère. Mais bon, c’est un élément qui ne ruine pas loin de là ce film.
    Niveau réalisation, rien à redire. Hazanavicius maitrise son sujet, il livre des morceaux mémorables avec des cadrages absolument remarquables. C’est esthétique, c’est réfléchi, bref, c’est un petit régal. Les décors sont eux aussi fort réussis, avec une atmosphère années 30 très bien restituée, et cela tout en conservant le coté « studio » d’un film d’époque. Cependant petit bémol sur la photographie. Le noir et blanc pose problème. Non pas en tant que tel, mais parce qu’il est quelconque. Soit le film aurait du prendre le parti du pastiche à l’ancienne, avec grains et accidents de pellicules, soit le parti d’un noir et blanc actuel avec des profondeurs de gris magnifiques et un contraste plus puissant. Là le film propose un noir et blanc sans grand relief, ce qui est un peu gênant, il y a même quelques scènes où on a simplement l’impression que les images tournées en couleurs on était convertis après coup (c’est sensible sur la scène du chien qui courre vers le policier). La bande son joue enfin un rôle majeur du coup, du fait de l’absence de sons. C’est très efficace, et parfois même très joli, avec une concordance image-musique au diapason, et qui d’ailleurs ne fait pas voir le temps passer, The Artist s’écoulant sans ennui aucun, en dépit des craintes qui pouvaient apparaitre.
    En conclusion voilà un métrage qui mérite amplement toutes ses bonnes notes. Pour ma part j’ai bien aimé cette sobriété à tous les niveaux. C’est un film simple, sans fioriture, et pourtant très appliqué, qui raconte une histoire humaine, avec sensibilité. Comme je l’ai dit deux bémols sur la photographie et la deuxième partie du film, trop inconstante dans son humeur. Je lui accorde donc 4.5, en saluant et en remerciant toute l’équipe de ce métrage pour un résultat des plus méritants.
    ptitarya
    ptitarya

    59 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juin 2014
    Je me suis ennuyé à de nombreuses reprises et j'ai eu beaucoup de mal à finir le film. Vous me demanderez alors pourquoi j'ai mis une note si élevé ? tout simplement parce que ce film est de grande qualité et que je dois être un minimum objectif. Tout d'abord un grand bravo à Jean Dujardin et Bérénice Béjo (je n'oublie pas non plus John Goodman et d'autres seconds rôles) qui nous livrent une prestation bluffante, Dujardin qui est pourtant loin d'être l'acteur que je préfère porte littéralement le film sur ses épaules, le "sur-jeu" que je pouvais lui trouver dans d'autres films correspond parfaitement à ce film où il est parfait. De nombreux plans sont vraiment intéressants, je pense à ceux où en théorie le personnage joué par Bérénice Béjo joue dans le nouveau cinéma qui n'est plus muet et pourtant nous le voyons muet, c'est une peu gênant. Néanmoins je reproche à Michel Hazanivicius, qui est le réalisateur, d'avoir des fois mis des dialogues futiles, on n'en avait pas besoin on comprenait très bien ce qu'ils disaient. De plus dans l'une des dernières scènes spoiler: où Dujardin allait se suicider
    , on a un grand moment (ou du moins c'est mon ressenti) où on a aucun son et c'est très bizarre, je pense qu'ils auraient du le faire autrement. En dehors de ça le scénario est plutôt pas mal, même si le but était pas là. Au final grosse performance mais de mon côté ça ne passe pas, décidément je sais que le muet n'est pas fait pour moi.
    NewBoorn
    NewBoorn

    61 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2011
    Le retour au muet noir et blanc est un pari plutôt réussi dans l'ensemble, le tout grâce à un florilège de bonnes idées. Une histoire simple, des passages plutôt amusants, des personnages charismatiques joués par des acteurs au sommet, voilà pour les ingrédients essentiels de cette réussite. Mais ce film aurait gagné en qualité s'il avait été plus court, certaines scènes trainant parfois en longueur.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top