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Un visiteur
3,0
Publiée le 14 juin 2012
The Artist c'est dans l'ensemble un film plutôt pas mal ficelé et bien réalisé par Michel Haznavicius , cinéaste qui a , on le sent un véritable amour pour le septième art . Et le film aux multiples récompenses , c'est tout à fait cela : c'est du cinéma , c'est une déclaration d'amour au cinéma . On suit Georges Valentin ( le fantastique Jean Dujardin ) vedette du muet , en 1927 , reconnu de tous qui va croiser la route par un hasard de Peppy Miller ( Bérénice Béjo , sublime aux deux sens du terme ) qui aspire à devenir une star elle-aussi . Et tandis que le parlant apparaît , il sombre tandis que Peppy devient une étoile grimpante d'Hollywood . Et le film joue avec merveille et surprise de ces paradoxes : cinéma muet-cinéma parlant , gloire-échecs , vie-désespoir ( voire dépression ) , illusions-désillusions . Et il le fait sans aucune caricature . Et quel plaisir de voir un film qui dépeint aussi bien Hollywood notamment avec ces producteurs imposants , cigares à la bouche etc . Le film de Michel Haznavicius cite volontiers Chantons sous la pluie de Stanley Donen pour ses moments de grâce et de dynamisme et Charlie Chaplin avec ce type qui au fond , a une fêlure , quelque peu maladroit , qui a son chien de compagnie , sa relation avec Peppy qui peut rappeler la relation entre le vagabond et la jeune voleuse dans Les Temps Modernes , qui se cherchent , s'apprivoisent ( une belle rencontre ) . Chaque plan du film est un enchantement , la musique du film composée par Ludovic Bource est totalement bouleversante , nostalgique et en cela , elle se révèle fortement admirable . Et le film joue des effets de surprises comme à cet instant où spoiler: , nous spectateurs avons l'impression que Georges Valentin s'est suicidé à la fin , pris par le désespoir d'avoir échoué , d'avoir raté sa vie et son parcours , alors qu'il se trouve que c'est Peppy qui a heurté un arbre en voiture et cela est encore remarquable de la part de Hazanavicius . Un film donc qui est globalement bien écrit , agréablement fait , intelligent et efficace tout simplement . Pas mal du tout et beaucoup plus intéressant que ses navets OSS 117 .
Bel hommage au cinéma, certes, mais ce film n'apporte rien. On s'ennuie fermement, 1h30 de "the artist" c'est long, très long. Globalement les jeux d'acteurs sont bons, mais rien d'extraordinaire non plus. Je mets quasiment la moyenne car il fallait effectivement avoir l'audace de réaliser un film de ce genre. Mais il est sans aucun doute surnoté.
J ai vu ce film hier soir sur canal. Convaincue du talent indeniable de jean dujardin, je restais neanmoins sur mes reserves quant au deluge de recompenses qu on lui a attribue, suspectant une subjectivite hollywoodienne. Quelle ne fut donc ma surprise quand j ai decouvert que ce film est enorme, les acteurs brillants. Je pense avoir vecu un moment unique de cinema. Les emotions sont passees par le jeu, l image, la musique. Jamais la parole n a ete aussi superflue. Merci pour cet hommage, pour cette hymne au 7e art. L oscar etait merite, je l aurai decerne a berenice bejo egalement. Un film a sauver des flammes
Ce film a répondu à toutes mes attentes. Un excellent scénario, des acteurs impliqués et très inspirés, un noir et blanc sublime, une musique magnifique, il n'en fallait pas davantage pour obtenir un petit chef-d'oeuvre. Soulignons la composition remarquable de Jean Dujardin qui apporte beaucoup de charme au film, il est vraiment sensationnel dans cette ambiance, cette nostalgie des années folles. Un bel hommage au cinéma muet et aux acteurs/actrices de l'époque qui ont, pour beaucoup, difficilement vécu la transition au cinéma parlant. Vu et revu, un de mes films préférés.
C'est certain, vous avez déjà beaucoup entendu parler de ce film, muet, en noir et blanc, présenté en compétition au dernier Festival de Cannes. L'action de ce film français du réalisateur des 0SS117 se déroule à Hollywood entre 1927 et 1931 : la fin du cinéma muet, le début du parlant. George Valentin (Jean Dujardin) est une star du muet; Peppy Miller (Bérénice Bejo) est une jeune effrontée n'ayant pas froid aux yeux, qui va commencer à percer à la fin du muet avant de devenir une des premières stars du parlant. Reconnaissons qu'il y a 5 ou 6 bonnes idées de cinéma dans ce film mais, globalement, l'ennui a été, pour moi, prépondérant. De plus, la musique de Ludovic Bource est toujours présente et particulièrement horripilante. Quant au Prix d'interprétation masculine pour Jean Dujardin, c'est à n'y rien comprendre par rapport à d'autres prestations, ne serait-ce que 2 autres français autrement plus convaincants : Michel Piccoli dans "Habemus Papam" et Joey Starr dans "Polisse". Par contre, le Prix d'interprétation féminine pour Bérénice Bejo n'aurait pas été un scandale : elle est ravissante, pétillante, mutine, tonique. Pour moi, c'est avec elle que se passent les seuls bons moments du film.
L'ENTREE DES ARTISTES. A l'heure de la 3D, quelques fous tentent le pari d'un film muet en noir et blanc. Pour les nostalgiques, les cinéphiles, pour les amoureux de l'audace et de l'original. Bravo et merci.
Ce feel-good movie vaut par ces deux interprètes adorables et une mise en scène vive. Le muet n'ennuie pas, le film est réussi, trop gentillet mais après tout pourquoi pas...
J'avoue avoir été sceptique quant au succès d'un film muet, qui plus est avec des acteurs français. Mais j'ai été agréable surprise de voir que les mots ne font pas tout. Séduite !
Tous simplement magnifique !!!! Trés bonne idée de nous refaire un film en noir et blanc et surtout muet !!! les acteurs sont formidable. vraiment une réussite
La réalisation est pas mal, Dujardin se débrouille tout à fait bien. On regrettera cependant un scénario trop peu ambitieux et un investissement personnel de l'auteur trop superficiel.
le fond n'a peut être rien d'exceptionnel mais il fallait oser faire un film où le slience est roi dans cette époque de bruit et de fureur. mon Dieu que cela a fait du bien de ne rien entendre pendant deux heures, rien que la musique et de regarder les images. avec des acteurs aussi beaux qu'impeccables. vraiment réussi