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    Curling
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    2,5
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    16 critiques spectateurs

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    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 732 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2021
    Ce film est étrange. En surface, l'homme et la fille sont un peu normaux mais qu'en est-il de l'absence spoiler: d'école? Et la mère? Et les cadavres? Et le sang? Quel est ce titre? Curling? Dites-le en français: coeur ligne! Je veux le gâcher et mon explication est: l'homme a mal fait mais sa femme pire. Il y a des meurtres qui passent sous le radar. C'est la vie de gens troublés par le crime organisé et qui ne savent pas comment le combattre et résoudre leurs propres erreurs. C'est un univers alternatif.
    Fascinant et un peu fou, mais brûlant lentement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    Ce film est un chef d'oeuvre.
    C'est très Kitsch, c'est trop gros, c'est l'humain dans sa dérive.
    Un film que beaucoup vont détester, trouver ringard, mais d'autres vont y voir une perle de pluie au milieu d'un désert. Les couleurs sont fabuleuses, les personnages atypiques, l'histoire est absurde et le tout conjugué est un délice. Un film que je vais regarder tout les 3 ou 4 ans juste pour le plaisir.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    des dialogues rares, des actions rares, des musiques parsemées, il faut vraiment aimer le cinéma pour aller jusqu'au bout.
    PLV : un moment unique au cinéma
    spoiler: j'aurais néanmoins apprécié une fin.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    163 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2016
    "Une histoire un peu à coté du monde", le réalisateur Denis Coté est mieux placé que moi pour définir son film et voilà qui est fait. Un film onirique, calme, beau, lent et qui laisse le spectateur libre de voyager dedans, rien n'est explicite, tout est symbolique. Chacun s'arrange avec ses cadavres dans le placard et Emmanuel Bilodeau y démontre son grand talent d'acteur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 novembre 2014
    Jolie film qui pose un regard non déplaisant sur la déprime, l'angoisse et la solitude.
    Le bowling, le motel et les routes enneigés - entre autres - nous laisse dés le départ penser aux Coen...le thriller s'annonçant et le fantastico-burlesque aidant, on ose penser au meilleur. Il n'en sera rien.
    On retiendra les seconds rôles tous excellents.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    Il y a là tous les signes extérieurs du "film d'auteur' : lenteur de la narration, personnage opaque et laconique, filmage contemplatif. Alors, certes, une ambiance se met en place (beaucoup liée au cadre, le Québec en plein hiver) et on se prend un peu au jeu de cette narration qui avance par a-coups. Malheureusement, la recette ne prend pas et l'ennui s'installe. D'autant que les personnages perdent vite leur force en se révélant et tout se termine mollement dans une fade réconciliation. Rien à signaler.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 juin 2012
    Plutôt incompréhensible...et sans intérêt; des pièces de puzzle qui ne s'emboîtent pas .J'ai l'impression d'être passer à coté ou sur un chemin en parallèle engourdie par le froid!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 mai 2012
    C'est cas de le dire, mais là je suis passé totalement à côté.
    Franchement, je suis assez fan des films dit "d'auteurs", mais je pense qu'il ne faut pas confondre rythme de narration lent et contemplatif avec film chiant. Parce que là, non seulement il ne se passe pas grand chose mais en plus, le scénario ne montre aucune logique et aucune réelle piste de réflexion. L'accumulation de scènes qui ne sont à aucun moment exploitées à posteriori spoiler: (le sang dans l'hôtel, le tigre, les cadavres, la mère en zonzon, etc)
    semble montrer une réelle volonté de l'auteur de ne donner aucune explication, mais aussi de perdre le spectateur vis à vis de la réalité et du fantasme de chaque scène. Pour ma part, c'est réussi, il m'a perdu
    le clunisois
    le clunisois

    9 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2012
    J’ai beau ne rien avoir contre les films contemplatifs, contre les œuvres au scénario tortueux, contre un cinéma d’art et essai exigeant… là, non, impossible de rentrer dans « curling ». Un débat avec une spectatrice enthousiaste après la séance montre bien la subjectivité de nos approches… donc, je n’aime pas, mais apparemment on peut ! !
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    Pourtant, les premiers plans sont prometteurs et envoûtants : d’abord, Julyvonne, une gamine de douze ans, en visite chez un ophtalmologiste, écope d’une paire de lunettes pour corriger son astigmatisme. Une prothèse dont on pressent très vite la portée symbolique. Ainsi chaussée de cet instrument, la recluse adolescente à laquelle son curieux géniteur, par ailleurs employé au motel et au bowling local, interdit d’aller à l’école et, plus généralement, toute vie sociale, va-t-elle pouvoir enfin accéder à la perception de la réalité ? Une réalité, au demeurant, peu tangible et mouvante, passé au tamis des névroses paternelles. Dès lors, on ne s’étonnera pas que Curling emprunte des voies oniriques, voire fantastiques, parmi lesquelles la présence d’un tigre ou de cadavres ne saurait être totalement fortuite.
    Davantage proche de l’école berlinoise (dépouillement d’une narration elliptique et absence de toute psychologisation) que de son compatriote Xavier Dolan – prouvant du coup l’éclectisme de la production québécoise – Denis Côté fait sans conteste partie de ces cinéastes qui laissent une place de premier choix à l’imaginaire de ses spectateurs, laissant à ces derniers le soin de reconstituer comme bon leur semble, et sans souci de la moindre vraisemblance ni véracité, le puzzle dont les éléments épars leur sont fournis. D’ailleurs, est-il tellement nécessaire de mener à bien cette tâche contenant en elle l’envie d’expliciter ? Au contraire, ne convient-il pas d’abord de se laisser porter et submerger par les plans que met en scène Denis Côté ? Qui a aussi pour lui la chance d’investir un territoire de cinéma : les vastes étendues enneigées et glaciales constituent sans nul doute un décor de cinéma et rapprochent par la même occasion Curling du Fargo des frères Coen, même s’il faut ici saisir qu’il s’agirait avant tout d’un Fargo non exploité et non élucidé. Que ce soit dans la maison isolée de Julyvonne et de son père, sur le lieu de travail de celui-ci, rien ne semble jamais logique ni encore moins prévisible. Ce n’est pas un des moindres mérites du film de donner l’impression de s’inventer à chaque plan, provoquant notre attente haletante, celle-ci dût-elle néanmoins souffrir de quelques baisses de régime et de répétitions.
    Il n’empêche : à mille lieues d’un cinéma terriblement formaté, érigeant en valeur ultime celle de la réconciliation hypocrite et factice, aplanissant conséquemment la notion même de différence et d’aspérité, celui âpre, peu aimable et dérangeant de Denis Côté mérite largement le détour, parce qu’il sous-tend l’intelligence et la curiosité du spectateur. On aime que cette cinématographie cinéphilique – Denis Côté cite régulièrement Fassbinder dans ses interviews – continue d’exister vaille que vaille, donnant à voir des films étranges, perturbants, mystérieux, mais qui témoignent au final de la vitalité indéniable du septième art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 novembre 2011
    Un film aussi ambigu qu'un flocon, entre froideur et fragilité... Et que c'est joli, un flocon.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 octobre 2011
    Drôle de question, où mène l'immobilité ou au moins l'absence de mouvement si ce n'est dans la neige ?
    Qu'y a-t-il dans la joie de plus fort et de plus pur que dans tout autre sensation, est-ce du au partage ou à l'autre
    est à sa chaleur ? .. J'entends parler de cinéma occulte, étrange, de non-dit et de mystère ; certes les termes semblent
    appropriés, plus que jamais pour ce film. ça ne mène nulle part, j'accepte, ça n'a pas forcément de sens, j'accepte, ça ne veut pas tout dire, j'accepte mais
    à un certain moment il faut tout de même se questionner sur ce qui fait un film, sur comment constituer un film et le rendre digne d'exister.. Loin de moi l'idée/l'envie
    de descendre 'Curling' qui possède vraisemblablement des qualités, des scènes intéressantes et des personnages paumés attachants mais le long métrage en lui-même n'est qu'un
    fruit désespéré du néant, rien ne passionne et l'ennui se fait passablement présent, beaucoup trop présent.. Ainsi, c'est 1h30 que l'on passe devant l'écran sans entrer dans l'univers, dans le froid, dans la solitude et dans rien.
    Peut-être le meilleur prototype du 'film imperméable' mais dans un sens péjoratif. Voilà donc ce 'Curling' qui restera pour moi tout aussi passionnant que l'est le sport éponyme.
    traversay1
    traversay1

    3 654 abonnés 4 880 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2011
    Pour la première fois, un film du québecois Denis Côté a droit à une distribution dans les salles françaises. Le cinéaste, bien connu des festivaliers, est avant tout un documentariste qui ne dédaigne pas, de temps en temps, se frotter à la fiction. Curling en est une, à son image, opaque quant à ses intentions, étrange, plus déconcertante que séduisante. Un cinéma taiseux assez indéchiffrable, qui brille cependant par intermittence dans des dialogues savoureux que l'on aimerait moins rares. Oui, mais voilà, Denis Côté ne compte pas changer et se plier aux règles d'un cinéma plus conventionnel. C'est à prendre, en compte, ou à laisser, de côté.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2011
    Et un film bizarre, un ! A la sortie de la salle n°1 du cinéma de Gardanne, les spectateurs confrontaient ce qu'ils avaient compris du film et pas grand chose qui tienne vraiment la route ne se dégageait avec force. Cela étant, ce 5ème long métrage du réalisateur canadien Denis Côté, le premier qui sorte en France (peut-être grâce au Prix de la Mise en scène et au Prix d'interprétation masculine du Festival de Locarno 2010), se laisse voir sans ennui. "Curling" nous raconte l'histoire d'un père qui élève tout seul sa fille de 12 ans, dans une maison isolée en bordure d'une route de campagne. Soucieux, dit-il, de protéger sa fille, il se refuse à mettre à l'école. Elle reste le plus souvent seule à la maison, son père se partageant dans des travaux de nettoyage dans un motel et dans un bowling. Tout au long du film, des événements bizarres se déroulent : événements réels ou événements imaginés par des personnages pas très clairs ? En tout cas, cela donne parfois l'impression que le réalisateur mène les spectateurs en bateau.
    PS : jamais vu un film où le micro apparaisse aussi souvent et aussi nettement dans le champ de la caméra !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 octobre 2011
    Bien des éléments restent à la discrétion de notre compréhension, comme un tigre dans sur la neige pour on ne sait quel lien avec le film, un charnier humain en pleine forêt et dont nul ne se soucie, un môme accidenté et trouvé au bord de la route que l'on va faire mourir dans son garage plutôt que de l'emmener aux soins, une enfant livrée seule aux abus caractériels de son père, une mère emprisonnée sans que l'on puisse découvrir les véritables motifs, des gérants de motel qui ne s'étonnent en aucune façon de découvrir un bain de sang dans une chambre et préfèrent passer la serpillière en tout discrétion, etc... Un sac de mystères. Une phrase commune à presque la totalité des oeuvres canadiennes : "est-tu correct ?" "Oui, je suis correct". Faut-il encore arriver à se persuader que "tout est correct". Il est clair que je n'ai pas apprécié du tout !! Ah si. Un point favorable : on y passe un peu de temps à s'imprégner du curling, du bowling, du mini-bowling. Soit apprendre à gérer les boules, toutes les boules.
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