Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 octobre 2006
Un cauchemard d'1h30 qui me résonne encore dans la tête. Je ne suis pas spécialement une fan de Lynch mais c'était intéressant de découvrir ses débuts.
Un film sombre, étrange, délirant... c'est ce que nous a servi David Lynch dans son tout premier chef d'oeuvre. Malgré quelques longueurs (surtout au début), on est tenu en haleine pendant les 1h25 du film, presque muettes, mais qui soulèvent beaucoup de questions. Le scenario nous plonge dans la folie d'un homme paumé a la suite de l'accouchement d'un bébé très difforme qu'il "éleve" seul depuis que sa femme est partie. Et dès ce moment la, tout bascule ! Lynch, et sa fameuse mise en scène déja convaincante, parvient a tromper le spectateur, en mélant presque réalité et rêve...a s'y perdre ! On assiste alors a un mélange de divagations, hallucinations et d'effets visuels violents, qui resteront dans les memoires. Ne cherchez pas a comprendre le film sur le fait, il vous en sera encore plus incomphréensible... Encore un film choc culte
Impressionnant ! Ce film est fantastique ou plutôt cette oeuvre est fantastique, car il s'agit en fait d'une oeuvre d'art à part entière. Ce fascinant voyage cauchemardesque dans un cerveau humain celui de Henry Spencer (John Nance halluciné avec sa coiffure mythique) marié a Mary X qui vient d'avoir un "bébé", ou plutôt un extraterestre nous plonge comme rarement on l'a fait dans un univers très particulier, les apparitions fascinantes de "la dame dans le radiateur" de "la belle fille de l'autre coté du couloir" ou alors l'hallucinante scène du poulet souligne cet originalité surréaliste. Avec "Eraserhead" le grand cineaste David Lynch nous plonge dans un cinéma remplit de symboles et d'intelligence et dont on ne peut que ressortir traumatisé.
Unique ! C'est comme un véritable cauchemar filmé dans la tête du personnage...Troublant, dérangeant, cette oeuvre préfigure ce qui fera le succès futur de Lost Highway ou Mulholland Drive. Cela peut malgré tout rebuter beaucoup de personnes.
Voilà une expérience cinématographique unique! Depuis "Freaks" (auquel se film fait évidemment référence), jamais le sentiment d'étangeté et de malaise n'avait été si fort ni si "réaliste". Car le tour de magie que réussit Lynch est de nous plonger immédiatement dans un monde qui semble infiniment réel. Unique en somme.
Le premier long métrage de David Lynch nous plonge dans un univers industriel cauchemardesque. Nous pénetrons dans l'esprit tourmenté de Henry Spencer, contraint de devoir s'occuper seul de son enfant prématuré difforme à ses yeux. Irréaliste de bout en bout, mélant réel et pure fantasme sans définir de limites entre ces deux concepts, cette oeuvre nous fait vivre une expérience unique dans l'histoire du cinéma. La mise en scène est soignée, la photo est sombre, le choix du noir et blanc accentue le côté sordide, bref un véritable exercice visuel où se cotoient onirisme et symbolisme appuyé.
Décidément dieu de la caméra et du son , david lynch fait fort avec un film tourmenté, autobiographique, ( Philadelphie serait autant lugubre que cette ville presque fantôme ? ) ...
Enfin bon, il faut le voir, c'est tout simplement un excellent film !
Un film de déjanté et un des meilleurs Lynch avec ce film à l'ambiance cauchemardesque accompagné d'une bande son sublime et d'un bruits sourd constant qui nous emmène dans un autre univers où se mêle angoisse, rêve et fantastique. Le personnage interprété brillament par Jack Nance est un personnage lynchien par excellence de par son apparence et son caractère, tout aussi mystérieux que les décors ou les situations qui donnent parfois le frisson : le héros découpant son fils prématuré car il est la source de ses cauchemars. Deux mots résument très bien ce film : chef-d'oeuvre.
Un film vraiment particulier et hors-norme comme Lynch en a l'habitude. Symbolique et totalement malsain, Eraserhead commence pourtant de manière assez lénifiante, mettant en place un personnage principal ennuyeux. Puis, le repas avec la famille de Mary et l'annonce de la mère de celle-ci de l'apparition d'un bébé né prématurément change la donne. On se retrouve alors en huit-clos, l'homme restant seul avec le bébé dans un cadre malsain et vraiment insupportable qui est soutenu par les sons en arrière fond toujours présent et mettant mal à l'aise ainsi que par la vision du bébé. Il tente de s'échapper par l'intermédiaire du radiateur et rencontre donc la dame du radiateur qui lui chante un magnifique 'In Heaven, everything is fine' des Pixies. Un film grandiose, le premier de Lynch, mettant en place son univers torturé et ses symboles qui seront aussi présent dans ses films à venir. Attirant et étouffant, on regrette seulement ce début pénible.
L'expérience est déroutante!! La bande son est la plus étrange jamais sortie d'un studio de cinéma. Les traitements de l'image et de la narration ne sont pas en reste et confinent ici à l'irréel. Bref, l'impression d'ensemble est terriblement glauque, nihilliste jusque dans sa fin irrationnelle! Très gênant et surtout très long par moments, ce qui fait de cette oeuvre une curiosité à voir mais certainement pas à revoir.
Insupportable, affreux. Où l'absurde et le manque de préhension sur les choses sont deux plus des grandes peurs de l'homme. le film le plus terrifiant à mes yeux : il a surpassé Incassable et Shining. Ce chef-d'oeuvre peut provoquer quelque chose de très profond en chacun de vous. Danger si vous le visionnez alors que êtes dépressif. Et si vous voulez regarder quelque chose de frais, de léger et d'optimiste, alors vous vous êtes complètement planté en choisissant de regarder Eraserhead.
Le premier long métrage de David Lynch est un pur chef d'oeuvre. Tous les citoyens se doivent de le voir avant leur mort. D'autant plus que David Lynch est un réalisateur qui ne faiblit pas et qui vient d'avoir une de ses plus grandes consécrations avec le cultissime et multiprimé Mulholland Drive. C'est grace à lui que j'ose parfois crier : Vive le cinéma Américain!
Il est vrai que s'il avait existé une cinquième étoile, ce film l'aurait largement mérité! Quel coup de maître de la part de Lynch!partir d'une bourse de 8 000$ seulement, à en arriver a vendre le journal la nuit pour pouvoir enfin terminer son film, qui aurait deviné qu'il allait pondre le plus beau bijou de toute l'histoire du cinéma (pour moi)?!!! On y retrouve la bande sonore la plus insupportable et la plus "géniale" du cinéma!Pourtant, ce que l'on ne sait presque pas, c'est que Lynch est aller piocher ces bandes (non "remixées" à la base, évidemment) dans les poubelles des plus grands studios d'Hollywood! Ces "présences", comme il les appelle, est ce qui nous tient en haleine pendant 1h30, cette bande sonore limite "malsaine"!On les retrouvera d'ailleurs dans la plupart des films de Lynch. Bref, son premier film est le plus extraordinaire de tous.C'est vraiment à la limite de la folie humaine que l'on sort de ce film!! "voir eraserhead et mourir"
Eraserhead est un film unique, incomparable et inclassable. Si il y a bien un film culte, c'est Eraserhead. Lors de sa sortie, le film passait que dans une poignée de cinéma et très tard. Les spectateurs en ressortaient sous le choc. Puis beaucoup d'entre eux ensuite portaient le t-shirt :" i saw it". Tourné avec un budget ridicule, pendant 5 ans et avec des acteurs inconnus, Eraserhead est le premier film de Lynch. DL est à l'origine un peintre, mais frustré de l'absence d'animation dans ses peintures, il se mit au cinéma, et on le sent beaucoup dans le film, avec des plans larges ressemblant à des peintures. Le film est en noir, avec une qualité d'image très mauvaise. Son 1er film est déjà très compliqué. L'interpretation de Jack Nance (R.I.P.), acteur fétiche de Lynch, est parfaite, et certaines scènes resteront dans toutes les mémoires, comme la scène finale avec ce bébé horrible, dont tout le monde se demande comment-a-t-il été fait, avec ce miniscule budget. Lynch n'y repondra jamais. Déjà dans ce film on retrouve des éléments lynchiens qui resteront tout au long de sa filmographie, comme cette scène du cabaret, caché dans le radiateur de Henri. J'adore Lynch, mais moi-même j'ai eu du mal à regarder le film en entier la première fois tellement il est difficile d'accès et son ambiance est lourde. Ce film, dont disait Kubrick que si il y avait un film qu'il aurait aimé réaliser c'était celui là, est donc à reservé aux fans de Lynch.