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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 février 2007
Complexe d'oedipe, paternité, autisme, vieillesse, solitude, mort, dieu, enfant spermatozoide, radiateur acnéique, coupe de cheveux invraisemblable... David, t'aurais peut etre dû la continuer ta psychanalyse, parceque non seulement tu nous déprimes mais en plus on comprend rien. 3 étoiles pour la bande son.
Eraserhead est un film absolument dingue, où Lynch le psy joue comme toujours avec le parallèle réalité/délire. Avec certains passages d'une beauté étonnante, le film met en scène les chocs et névroses d'un homme, vus de l'intérieur. Et comme dans tous les films de Lynch, il ne faut pas se demande qu'est-ce qu'on voit, mais plutôt pourquoi ce qu'on voit a été détourné de cette manière par le personnage principal. Et tout devient beaucoup plus facile à comprendre. Dans Eraserhead, chaque scène et chaque objet du décor compte et est symbolique du mental de Henry, dont ce film n'est au final qu'une fresque. David Lynch raconte la paranoïa d'un homme et son malêtre viscéral, en filmant un monde déformé, vu depuis l'intérieur de sa folie. Rien n'est fantastique ni surréaliste dans ce film. Mary et ses parents sont tout à fait normaux, mais Henry est malade. Le réalisateur capte des moments, des objets, les déforme, les hyperbolise jusqu'à l'obscène, jusqu'à ce qui peut se rapprocher le plus de ce que Henry ressent. Eraserhead choque et interpelle par la froideur et et le claquement de certaines scènes. N'hésitez pas à le revoir à tête reposée.
Malheureusement, je suis resté totalement en dehors de ce film, où je me suis profondément ennuyé. Pas d'histoire, pas d'ambiance, pas d'idée... Une suite de plans, parfois étranges, mais comme ce n'est lié à rien je n'ai éprouvé que de l'ennui. Mais à voir par curiosité, je peux comprendre qu'on adore.
Glauque, terrifiant, malsain, "Eraserhead" est tout ça à la fois, et encore bien plus que ça. A voir absolument pour ne pas mourir crétin, mais attention : ce film est vraiment spécial, décalé, et terrible !
Henry est un garçon étrange. Le regard apeuré et fuyant, la tignasse démesurée, sa vie semble être un véritable calvaire, et cela ne fait qu'empirer quand il se retrouve encombrer d'un bébé difforme qui va lui pourrir la vie... Premier ofni culte d'un réalisateur dont on se demande s'il vient vraiment de notre planète, "Eraserhead" est un film qui aborde les diférentes peurs de l'homme à travers un portrait plus comparable à une oeuvre d'art abstrait qu'à un film psy. Réputé pour sa bizzarerie hors du commun, le film est un véritable exercice d'endurance pour son spectateur comme pour son réalisateur, qui je croi à mis 3 ans pour le finir. Une esthétique très réussie pour un premier film (effets spéciaux gores répugnants, maquettes et décors abyssals) qui donne aux cauchemars tordus du réalisateur un réalisme effrayant (bébé difforme, poulet mutant, sperme vivant, radiateur cauchemardesque). David Lynch nous injecte sans anesthésie une vision infernale de l'égout labyrinthique qu'est le cerveau humain, trop maîtrisé dans son étrangeté pour qu'on puisse dire s'il s'agit d'un poison ou d'un médicament.
Eraserhead est probablement un des films les plus étranges que j'ai jamais vu si c'est pas le plus étrange... Enfin c'est un film où on ne peut dire s'il est bien ou mal (Ce qui justifie mes deux étoiles) car il maltraite tellement le spectateur intèrieurement lui montre tellement d'images d'une bizarrerie étrange mais esthétiquement très belle même quand Lynch nous montre des choses insoutenables. Pour ce qui de l'histoire on peut la résumer facilement, dans un monde industriel "déshumanisé" un gars devient père d'un effrayant petit monstre qui lui donne du fil à retorde...En fait, c'est beaucoup plus compliqué que ça en image mais l'histoire est sommaire. Le film est plein d'éléments absurdes et déroutant. L'atmosphère du film, je la décris ainsi, opressante!, je crois que le mot n'a jamais été aussi bien employé pour un film, car jamais en me montrant un banal plan banal de radiateur un film m'a tant rendu mal à l'aise et dans la salle de cinéma, personne n'osait bouger une oreille. Le malaise est renforcé par l'arrivé du petit monstre puis on finit par s'y faire avant d'être à nouveau traumatisé par lui...Et la fin est l'apothéose halussinante, choquante et violente de ce Eraserhead. Pour ce qui est de la signification est bien (???) je crois ou du moins c'est mon interprétation, que c'est une métaphore surréaliste de la décadence des rapports humains, ce qui veut dire (??) Entre chef d'oeuvre et gros navet (car il y a comme ca des films qu'on ne peut pas "aimer") Eraserhead est un film unique qui marquera à jamais l'histoire du cinéma et le spectateur qui le regarde... Pour moi, en tant que cinéphile et même si je suis peut etre en core trop jeune pour le comprendre et l'interpreter, il y aura l'avant et l'après Eraserhead.!
Surement le film le plus terrifiant que j'ai eu l'occasion de voir. Des scènes sans queu ni tete mais dans une ambiance étrange mettant mal a l'aise. Un véritable cauchemar éveillé : Un chef d'oeuvre.
Le premier film de David Lynch est une révélation : porteur d'une vérité esthétique qui fera sa renomée et animée d'une telle folie créatrice, on peut alors dire que oui Lynch est l'incarnation même du cinéma, un art que l'on cherche trop souvent à comprendre, voire à démythifier, alors qu'il faut se laisser aller par son subconscient. Un génie est n en 1976.
Déconcertant, voire rebutant au départ Eraserhaed se révéle, comme chaque film de D. Lynch, fascinant. Fascinant parce que le spectateur est capté par le film, absorbé comme l'est Henry Spencer par ses rêves. Film difficile, il est néammoins essentiel à la compréhension de la filmographie de Lynch et révéle les prémices d'Elephant Man et de Lost Highway.
<< Il faut vivre ce film comme un rêve. >>. Je n'aime pas trop les rêves et encore moins les mômes. David Lynch reste un grand mystère pour moi, je reconnais ne pas avoir compris son premier long métrage. Sa mise en scène est très très bonne et la fin prend aux tripes mais j'ai trouvé le film enervant et peu passionnant. J'ai juste une petite théorie sur la mère de l'enfant mais ça me gênerait trop de la dire...
Après trois ans de recherches, et étant amoureuse de certains films Lynchiens j'ai enfin pu me procurer Eraserhead en dvd. Je ne vous dis pas le choc émotionnel que j'ai ressenti lors des scènes avec le bébé : je l'imaginais comme un mini Elephan Man, et c'est ... un alien ! L'agonie finale est monstrueuse, insoutenable, elle vaut tous les films d'horreurs du monde car notre coeur s'emballe à la vue de la séquence. Les effets sonores sont déjà assez traumatisants pour rendre le film encore plus oppressant... J'ai toutefois été légèrement déçue des répliques ô combien minces, elles auraient gagné à être plus étoffées (mais le silence résume bien l'ambiance du film). Deux scoops : l'ingénieur du son du film, Alan Splet, est ... aveugle... et Jennifer Lynch (la fille de...) y tient le rôle d'une petite fille (qui passa inaperçue dans le film...). Un conseil : regardez Eraserhead, dans la pénombre, avec une lampe de chevet légèrement tamisée, augmentez le son, regardez le seul(e) (jamais en famille ou entre amis, c'est trop horrible) et soyez accompagné(e) d'une peluche (ou d'un ninin de votre choix), toujours présente pour vous consoler et vous réconforter... Ne regardez Eraserhead qu'une seule fois dans votre vie, sinon, deux fois mais espacés de plusieurs années (afin de vous remettre du choc)...
Eraserhead est le 1er long métrage de David Lynch mais aussi, et de loin, ce que le cinéaste a fait de mieux dans toute sa carrière. Mon avis ne sera peut-être pas très objectif. Je noue en effet avec ce film une relation particulière. J'ai vu Eraserhead très jeune et ce film m'avait alors fasciné comme jamais un autre film auparavant. C'est en recherchant de nouveau les sensations que j'avais pu ressentir en voyant ce film que je me suis intéressé au cinéma et que j'ai ainsi découvert ma passion pour cette forme d'expression artistique. Eraserhead est donc le film qui m'a ouvert au cinéma. En le revoyant de nombreuses années après, le film m'est apparu beaucoup moins complexe que dans mes souvenirs, mais toujours aussi original. Eraserhead se situe quelque part entre "Repulsion" de Polanski et "L'heure du loup" de Bergman, avec une influence indéniable de Buñuel et un aspect "arts plastiques" proches du cinéma de Svankmajer. Mais plutôt que de faire de la copie de ces diverses influences (comme Lynch ne cessera par la suite de le faire avec son propre 1er film, sans jamais retrouver 1/10ème de la force d'Eraserhead), le cinéaste les digère et créée quelque chose de réellement inédit. Dans le fond, le film est très proche du chef d'oeuvre bregmanien pré-cité: la mise en forme visuelle et sonore des angoisses du personnage. Inutile de chercher plus loin la signification d'Eraserhead. Lynch ne fait qu'exacerber, par l'image et par le son, les angoisses personnelles d'Henry Spencer, porté par le très bon jeu "chaplinesque" de Jack Nance. Le reste n'est que pure représentation fantasmagorique et symbolique de la réalité (comme par exemple, la 1ère séquence qui représente la fécondation et l'accouchement du bébé à venir). Privé de moyens, Lynch aura mis 5 ans à faire Eraserhead. Il aura alors tiré toutes ses cartouches, tant tout son cinéma à venir est déjà présent dans ce film. Plus qu'une curiosité, Eraserhead peut fièrement porter aujourd'hui le titre de chef d'oeuvre