Mon compte
    Eraserhead
    Note moyenne
    3,5
    4792 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Eraserhead ?

    258 critiques spectateurs

    5
    94 critiques
    4
    66 critiques
    3
    34 critiques
    2
    32 critiques
    1
    20 critiques
    0
    12 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juillet 2007
    Eraserhead touche au plus profond la dimension d'oeuvre d'art en s'abstrayant de toute fonction pour ne surgir que d'une pure inspiration esthétique. Lynch s'attache non pas à penser une théorie psychologique mais à créer une plastique visuelle qui serve à la démence, à la terreur, à l'angoisse de l'oeuvre. Lynch va alors spatialiser l'inconscient du personnage en le faisant déborder sur sa conscience. La scène de la jeune femme blonde bouffie qui danse en écrasant des embryons n'est autre que le reflet de sa conscience qui petit-à-petit se désagrège, se pourrie de l'intérieur car si sa conscience garde une certaine moralité de facade elle n'a qu'une envie qui est de détruire l'enfant-embryon pour mieux retrouver la lumière. L'inconscient et le conscient en effet ont alors le même désir détruire l'embryon. C'est la résolution finale de l'oeuvre qui se termine dans une violence visuelle terrifiante. Il y a certes un surréalisme chez Lynch dans la mesure où l'irréel explique le réel qui lui-même est absurde. Il n'y a pas d'harmonie chez Lynch il n'y a que des contrepoints, des transpostions, des modulatons et bien sur des dissonnances. Dans Eraserhead Lynch va mouler le son dans l'image, de façon à ce que le son provoque l'image, le son va devenir une sorte de barrière entre le réel et l'irréel, l'absurde et le rationnel, le conscient et l'inconscient. Petit-à-petit on assiste à la régression du personnage vers son stade embryonnaire. Lynch cherche à ce que notre regard se captive dans une angoisse permanente et dans un dégout profond, il a quelque chose de traumatisant dans ce film car le seul élément de réelle continuité est l'enfant-embryon qui indeffectiblement détruit la conscience du personnage. Il faut remarquer la laideur de l'environnement comme si celui-ci était l'allégorie de l'existence du personnage. Lynch joue très bien sur les intonations de noir qui offrent une sensation de désolation et même la lumière grisâtre est oppressante.Une oeuvre géniale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2007
    Film culte par excellence marquant au fer rouge l'arrivée, en 1977, de l'univers très particulier d'un nouvel auteur dans les salles obscures auquel on inventera même, pour le définir plus facilement, le néologisme "Lynchien". Eraserhead est un (bad)trip en noir et blanc s'adressant plus à nos sens qu'à notre intellect, où chaque scène laisse une empreinte (positive ou négative selon la scène) forte dans l'esprit. L'atmosphère glauque, suréaliste et kafkaïenne de l'ensemble, l'importance du son (parfois plus que l'image, ce qui sera d'ailleur une des marques de fabrique de Lynch) renforçant telle ou telle sensation: tout est là pour créer un sentiment de malaise inexplicable qui en rebutera plus d'un (les femmes enceintes en premier lieu). Un véritable ovni dans le paysage cinématographique de l'époque, et un grand film totalement marginal.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2007
    Souvent consideré comme l'un de ses chef d'oeuvres, "Eraserhead" marque l'entrée magistrale de David Lynch sur la scène du septième art. Il y implantait déjà les racines d'un cinéma très experimental. Car le film met plus en scène une ambiance, un univers qu'une intrigue. On est face à une sorte de cauchemar qui sucite un certain malaise, mais dont on reste absorbé jusqu'à la fin. Pour des raison financières le film dut être tourné en noir et blanc et là aussi ce fût un avantage conséquent. Car le noir et blanc renforce cette impression d'étouffement. Ce qui m'a le plus frappé dans "Eraserhead" est l'aspect kafkaïen. On assiste à toutes sortes de choses insolites comme les bruits sourds, les lampes qui grésillent, peu de dialogues... Traumatisant mais tellement fascinant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2007
    Parfait, le 7ême Art, de l'Art oui et plus encore. Le film d'angoisse de tout les temps, inoubliable, traumatisant. Le cauchemard. Le cinéphile doit voir ce film.

    Lynch marque son premier long métrage, le plus entier, le plus honnete le plus libre avec peut être Inland Empire.

    Bref ENORME. Croyez moi j'entends plus le cri d'un nourisson de la même façon.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2007
    Ah que c'est bien. J'ai vraiment adoré. C'est vrai qu'il est bizarre comme film mais tellement original. Pas besoin de comprendre l'anglais si il n'existe pas en français. Il suffit de se laisser aller par les sons créés spécialement par Lynch lui même. Si ça continu, je vais appeler Lynch Maître comme je fais d'habitude avec Kubrick !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2007
    Ce film est une contradiction a lui tout seul: glauque mais tellement beau, on ne voit pas passer la lenteur du rythme, effrayant mais captivant, et surtout culte sans être tellement connu. David Lynch réalise ici son chef d'oeuvre, aucun de ses autres films, malgré leur excellence, ne parviendra à détroner Eraserhead.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 mai 2007
    Bon, mauvais? Génial ou simplement bizarre? Mes deux étoiles ne sont que la représentation de mon incapacité à noter ce film. On m'avais prévenu que eraserhead était un "ovni", mais à ce point!...
    C'est long à ce mettre en route, mais une fois lancé on se laisse porter par ce rêve, même si le reveil reste difficile.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2007
    Un film culte et unique. Que dire qui n'ai pas deja été dit sur cet OVNI ? Les mots ne peuvent rendre l'experience "aux frontieres du réel" que constitue le visionnage de ce film. On peux essayer de l'expliquer , ou bien prendre tout cela comme une sorte de cauchemar , peu importe. En tout cas , David Lynch livre ici , à mon sens , son meilleur film (avec "Elephant Man") , car il va vraiment au bout de son délire. Genial , mais deconseillé aux mangeurs de pop-corn et aux fans de "Taxi".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2007
    Des plans d'une beauté fatale, un jeu d'acteur oppressant, un film destructuré mais réglé au milimètres, un montage grandiose...
    Oui, j'ose crier au GENIE!!!

    Qui d'autre que Lynch pour faire une longue scène de 10 minutes, sans brusquerie, sans musique et qui nous fait sursauter d'un coup d'un seul avec la tête de l'enfant malade ?
    Rien n'est laissé au hasard dans ce film et ce n'est pas pour rien si Kubrick a dit que c'est le seul film qu'il aurait voulu réaliser!

    Si on pouvait mettre 5 étoiles ce serait sans aucune hésitation. Merci David!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2007
    C'est un film impressionnant de noirceur, torturé à souhait, plastiquement somptueux. La mise en scène est soufflante, surtout pour un premier film. Lynch arrive à recréer le cauchemar par excellence, celui qui est oppressant et ne nous lâche plus, celui qui arrive, au réveil, à nous dégoûter de nous même, celui ou le ça de monsieur freud prend l'ascendant sur le moi et le surmoi. Ce qui fait que le film est un peu long à se mettre en place, comme toute scène de cauchemar, mais devient au final d'une noirceur dantesque et d'un pessimisme et d'un cynisme monstre (nos cerveaux sont recyclés en gomme à crayon!!). Le final est absolument magistral, et le film serait un véritable chef-d'oeuvre si on raccourcissait sa première demi-heure
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2007
    CHEF D'OEUVRE,CHEF D'OEUVRE!!!!!!!!!!!!!MAGNIFIQUEMENT GENIAL!!!!!Ce film est très complexe,très envoutant,oppressant.J'en perds vraiment mon latin,je ne sais pas du tout par où commencé...BON!ECOUTER (REGARDER,PLUTOT) TREEEEEEEES ATTENTIVEMENT!!ALLER VOIR CE FILM,C'EST TOUT!!Il fait partie de mon top 10 des meilleurs film de tous les temps,alors c'est pour dire...TOUT Y EST PARFAIT!!!!!!! C'EST CLAIR?????????!!!!!!!!!!
    (j'essaierai de mettre sur papier quelquechose vous expliquant pourquoi j'adoooooore ce film,mais là,c'est pas possible,y'a tout qui vient en même temps(c'est à dire beaucoup),si bien que je suis perdu...)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 janvier 2014
    Bizarre, bizarre, bizarre... Du noir et du blanc, des dialogues qui tiennent sur un recto-verso, une bonne dose de surréalisme, une bande-son noisy et expérimentale, un environnement social ultra pauvre et crade, des personnages secondaires aussi fêlés qu'intriguants, quelques scènes franchement hilarantes, une lenteur pesante, une fin gore... C'est un film unique, mais je n'arrive pas à donner un réel avis.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2007
    Plus culte tu meurs.
    Film etrange, tres sombre, complexe qui laisse deviner ce que le cinéma de Lynch sera plus tard. Un film reservé a un public connaisseur et averti tant il est deroutant !!!! Un veritable bijou.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mars 2007
    Le premier long métrage de Mr.Lynch et le plus réussi à mon goût. Une ambiance visuelle et sonore oppressante, une certaine lenteur (voulue) pour bien insister sur la psychologie de chaque personnage.
    Une réussite. Un film énorme... Une qualitée rarement atteinte même aujourd'hui...
    Je recommande fortement...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2007
    «Eraserhead» (USA, 1977) : David Lynch nous parle de nos peurs, de celles non-empiriques, inventées fabuleusement par notre rapport inquiet au monde. Il nous parle aussi de la paternité, avec une étrangeté fictionnelle puisqu'en réalité il n'y a a priori rien d'étrange à être père, bien au contraire. Mais Lynch, lui-même père, partage son inquiétude. On ressort traumatisé de ce film, particulièrement par la séquence ultime, tout aussi insaisissable que les autres mais nettement plus violente. Car dès sa première oeuvre, Lynch créé sa violence, pas celle gratuite et qui ne joue que sur les corps mais celle qui joue sur la morale et la psyché. Ainsi, torturé, amusé, fasciné, notre esprit pénètre «Eraserhead» autant qu'«Eraserhead» nous pénètre. L'image n'est pas en noir et blanc, elle se compose majoritairement du noir, du gris et de leur dérivés. Le blanc apparent ne sert qu'a agencer le sombre, qu'a lui donner plus de valeur. Si les jeux de Jack/John Nance et de Charlotte Stewart sont fabuleux, surtout grâce à la désormais renommé direction d'acteurs de Lynch, le personnage le plus fascinant du film demeure l'enfant-foetus. Ebloui par la magnifique facture de la chose, c'est cet enfant qui participe principalement à la maestria sensationnelle du film. Ce premier long-métrage signé David Lynch est en fait une oeuvre insondable, de celle qui n'appartiennent véritablement qu'à son auteur. L'opacité de son récit fascine à l'extrême autant qu'elle en repoussera. Doté d'une plastique esthétique extra-ordinaire et d'une singularité inouïe mais aussi véritablement expressive, le film est le plus fidèle exemple des origines plasticiennes de Lynch. Chef d'oeuvre qui touche de très prés à la perfection cinématographique, «Eraserhead» n'a pas d'égal dans l'oeuvre de Lynch ( y compris «INLAND EMPIRE» ), son humour particulier et son esthétique lynchéenne glane l'essence de l'art du cinéma, du lien image-son et de l'expression d'auteurs.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top