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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 août 2008
on ne peut pas dire qu'on prenne un grand plaisir à regarder le premier long métrage de Lynch mais la mise en place de son univers est parfaitement révélée dans celui-ci. Le monde d'Henry est un espace mental (là le débat est stérile sur l'interprétation) mais de ce fait le film est bien plus froid que les autres car il n'y a aucune bouée de sauvetage, aucune prise avec le réel, aucune maitrise du personnage sur sa vie et aucun échappatoire pour le spectateur qui se doit effectivement d'avoir plus de 16 ans pour intégrer l'infanticide. Il vaut donc mieux voir Eraserhead comme une expérience formelle de cinéma qu'essayer d'entrer dans l'histoire qui se résume en un seul mot: angoisse.
Ce film est une expérience et même un des plus beaux cauchemards que l'on puisse vivre. Oui je dis bien vivre, car Eraserhead se vit, procure des émotions et vous prend aux tripes de la première à la dernière minute.
David Lynch est un génie et son premier long métrage le démontre parfaitement.
Une œuvre apocalyptique, incroyablement bien orchestrée. L'histoire n'a rien d'incroyable, les décors non plus, les dialogues inexistants et peu intéressants... Mais là n'est pas la question. C'est un film suréaliste, point barre. Ne pas chercher ce qu'il n'y a pas... Tout est dans l'art de la mise en scène.
Comme pour l'ensemble de l'oeuvre de Lynch, Eraserhead est l'occasion de vivre une experience cinématographique unique. On est plongé dans l'univers fantasmatique d'un homme névrosé, angoissé par la paternité, dont la perception de la réalité objective a été altérée ( d'où les étrangetés du film ) et qui constituerait une hyperbole à certains travers de la société - l'industrialisation étant l'exemple le plus frappant. C'est alors qu'on bascule tout au long du film de la conscience vers l'inconscient du personnage, du moi au ça, de son désir de meutre refoulé envers l'enfant, à l'expression de ce désir au travers ses délires. Tout un processus de déliaison, un travail de déconstruction s'opère alors chez le personnage, jusqu'à ce que ce dernier, exteriorise dans un scène atroce, ce désir de mort du "foetus".
L'atmosphère étrange, terriblement glauque et malsaine, les plans toujours parfaitement maîtrisés et stupéfiants, le jeu d'ombre et de lumière ainsi que la bande son contribuent à faire de ce film une oeuvre cinématographique incroyable.
Un huis-clos étouffant et cauchemardesque. Des visions horrifiques. Un rythme lent qui accentue le malaise... Inutile de partir dans des interprétation de psychanalyse, ou de vouloir donner une signification à quoi que ce soit. On se laisse juste entrainer dans un cerveau malade, et on va se coucher en oubliant tout. Ce qu'il en reste, c'est plutôt le point de vue de la petite créature, finalement beaucoup plus intéressante que le personnage principal. Alors pourquoi 4 étoiles ? Sûrement parceque ce film éveille des sentiments que l'on n'a pas souvent l'habitude d'éprouver.
Le cauchemar d'un homme torturé qui n'assume pas son statut de père. Grâce à la laborieuse, magistrale réalisation du jeune Lynch, on rentre facilement dans le trip... ou pas.
Le premier et le meilleur film de David Lynch. Un chef-d'oeuvre intemporel, pionier d'un genre peu connu du grand public (et c'est tant mieux...) Cauchemar en noir et blanc pour public averti...
Le premier film de David Lynch, de surcroît le plus expressionniste (l'expressionnisme abstrait new-yorkais qui s'est propagé le long de la côte est lors des 50-60's), mais avant tout effroyablement sensationnel.
Depuis le temps que la curiosité me poussé à voir ce film, ça y est, c’est chose faite… Et j’avoue je ne sait pas trop quoi penser de ce film. J’ai jamais vue un film aussi bizarre, tant par son ambiance, ses personnages, sa mise en scène… J’ai vraiment détesté au plus au point !
Je lui reconnais pourtant une certaine qualité esthétique pour l’époque. Mais à part cette ambiance, noir, glauque, et malsaine bien retranscrite à l’écran, j’ai trouvé ce film dénué de tous intérêts… L’histoire est minable, soporifique à souhait, les personnages sont tous sauf attachants, les dialogues sont futiles, les situations complètement dénuées de sens ( normal pour du Lynch me direz vous…) Mais même si je suis sur que la mise en scènes est très réfléchis, ce film m’a tant déplu, que ma curiosité ne me pousse même pas à élucider les mystères de cette merde cinématographique.
Une noirceur incomparable, Eraserhead est le film le plus spécial que j'ai pu voir. Le bruit de machine qui fait brrrrrrrrrrr..... pendant tout le film est vraiment stressant, puis le son qui s'éteint à certains passages, angoisse. Des moments affreux, le poulet qui fait bouger ses pattes en faisant sortir un liquide répugnant, la jeune fille, avec des boules sur les joues, dansant puis écrasant des appendices est à vomir mais le cauchemar est si spécial et ténébreux qu'on ne peut nier l'originalité du film. Incroyable mais incompréhensible.
Pourquoi quatre étoiles? tout simplement parce que lynch, nous offre un régal pour les yeux, tout est parfait, les acteurs, la mise en scene etc. Tres cruel, tres industriel, très spécial et je pourrais continuer comme ca pendant longtemps Une histoire complexe avec des décors incroyables tres industrielle encore une fois. Lynch n'était qu'a ses balbutiements et pourtant, il a signé avec eraserhead son meilleur film.
David lynch nous libère de la cage du divertissement pour passer ainsi dire à l'art et la reflexion. On doit en tirer soi meme sa propre idée du film, c'est ce qui est splendide ! L'histoire a plein de facettes différentes que l'on peut traiter à sa façon. Bon film.
ce film est une pièce maitresse de l'ensemle de l'oeuvre de david lynch en effet il tout à fait bouleversant, c'est le genre de film qui vous fait réfléchir. à noter lambiance assez glauque qui renforce encore plus la portée du film et le nombre restreint de dialogues quinous premet de laisser place à la magie des images envoutantes
c'est un très bon film, quoi qu'un peu lent au début, et dégueulasse vers la fin, mais qui est unique dans sa mise en scène. A voir pour les cinéphiles.