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    Eraserhead
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    258 critiques spectateurs

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    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2017
    Le film est évidemment un classique du cinéma underground, et marque la naissance d'un cinéaste devenu fort célèbre. Mais dieu ce que c'est soporifique ! Cette irrésistible envie de tomber dans les bras de Morphée tient à la lenteur extrême du récit et à la quasi absence de dialogues, mais aussi à la triste pauvreté des obsessions du jeune Lynch qui nous assomme avec des pluies de fœtus et autres nouveaux-nés monstrueux, tandis que son héros fantasme sur la plantureuse "girl next door". Pénible...!
    AMCHI
    AMCHI

    5 801 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2010
    J'ai du mal parfois avec les oeuvres de Lynch (je pense notamment à son Mulholland Drive) mais son fameux Eraserhead que je souhaitais découvrir depuis longtemps m'a plutôt plu certes ce film est loin d'être un chef-d'oeuvre et son ton très étrange pourra vous rebuter cependant ce film très sombre à sa beauté, il est fascinant. A voir au moins une fois dans sa vie de cinéphile.
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 397 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Wow, l'ovni par excellence ! Même sans savoir que le génie de Lynch est derrière tout ça, on comprend déjà que c'est un pur chef-d'oeuvre ! Perso j'ai eu quelques hauts-le-cœur en visionnant le film. Si vous êtes prêt pour une aventure dans le glauque, dans l'angoisse et la noirceur envoûtante de vos pires cauchemars... Ruez-vous sur ce film !
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2017
    Un film en noir et blanc lent où la musique et les dialogues se font rares et où on ne comprend pas grand-chose. Et pourtant c’est génial ! Avec ce premier long-métrage, David Lynch signe un film envoutant qui signe l’arrivée dans le milieu du cinéma d’un des réalisateurs les plus atypiques et les plus intéressants que le 7ème art ait connu. Par ses images hallucinantes (issues d’un tournage extraordinairement long : environ 4 ans) et son travail sur le son, Lynch hypnotise le spectateur et le fascine. Un trip hallucinatoire qui connut un petit succès grâce aux séances de minuit qui existaient à cette époque aux États-Unis, qui est toujours aussi envoutant quarante ans plus tard et qui, plus est, laisse entrevoir des éléments du futur auteur vénéré qu’est David Lynch (on retrouve par exemple le même sol que celui de la Red Room dans Twin Peaks). À voir à condition d’accepter de se laisser porter par les images et le son et de ne pas chercher à comprendre totalement ce film expérimental.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2015
    Lynch est un réalisateur dérangé et son premier film en est la preuve : puissant, absurde, dérangé, fou, initiatique, bizarre, fascinant, incohérent et d'autres qualificatifs. Techniquement parfait en N&B, quasi silencieux, bande son impeccable, Lynch nous offre avec délectation son meilleur, son plus bizarre et incompréhensible film.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2012
    En 1977, les Américains eurent la surprise de voir débarquer sur leurs écrans un film un peu particulier, fait par un homme qui multiplia les casquettes sur ce film, Eraserhead.

    David Lynch lança donc sa carrière au cinéma avec ce film étrange, drame angoissant, hermétique au premier abord, durant ses 45 premières minutes avant de dévoiler toute sa force dans les ultimes minutes du métrage. L’histoire est peu importante chez Lynch, ce qui compte, c’est la force des images, même si elles s’appuient sur une narration très obscure et au final peu importante. Lynch met son spectateur mal à l’aise sans céder aux sirènes de l’explication de texte ni du gore, n’utilise aucun jump scare et s’autorise même à quelques séquences poétiques. Les cadres sont très travaillés, presque tous magnifiques (on retiendra le portrait de Jack Nance, génial, à la fin du film), laissant libre cours à l’imagination du spectateur.

    Eraserhead met son spectateur mal à l’aise, et pourtant arrive à le fasciner totalement, tant l’univers du film l’entraîne vers d’autres émotions que celles auxquelles il est habitué.
    yohanaltec
    yohanaltec

    97 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2017
    Eraserhead est l'un de ces films qu'il est impossible de comprendre tant la complexité est grande, et tant la bizarrerie est importante. Le premier film de David Lynch apporte beaucoup au reste de son oeuvre, des séquences hallucinantes rappelant un cauchemar (rappelant la Loge Noire de Twin Peaks), où encore des personnages inexplicables (mais c'est quoi ce bébé?). Le virage est parfois si important que le spectateur se sent perdu et commence à perdre un petit peu patience, mais l'atmosphère est si désagréable et étrange que le spectateur ne peut qu'être sublimé par tous ces éléments. Jack Nance est également excellent. Un film important, mais pas forcément majeur dans la carrière du papa Lynch.
    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2017
    Un film séminal. Tout Lynch est déjà là, sa peur des normes (ici les normes et les liens sociaux imposés par la société sont vécus comme une prison), ses fantasmes (on retrouve tout ce qui va venir ensuite, le tapis zébré de Twin Peaks, la scène de music-hall de Mulholland Drive, le vers géant de Dune, etc.) et la présence du diable (au début et à la fin). Le tout filmé avec cette caméra qui fixe longtemps les images jusqu'à ce qu'une ouverture se fasse (cf la fille du radiateur). Radical et assez effrayant. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Thibault F.
    Thibault F.

    52 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Eraserhead est le socle central de la pensée lynchienne : instaurer un adjectif pour son cinéma est la moindre des choses. David de son prénom côtoie les plus grands cinéastes qui marquent de leur emprunte la structure cinématographique. Eraserhead est une sorte de projet de fin d'année dans une école de cinéma. Le film aligne du génie et des maladresses. Mais lorsque la jeunesse fougueuse fait des erreurs, c'est qu'elle apprend et tente de progresser. Eraserhead est un tableau vivant. Un esthétisme en noir et blanc qu'on assimile rapidement comme un reflet des sociétés modernes teintés de tristesse, d'automatisme mais également de perdition de l'état humain. La thématique de l'adultère et de la parenté est l'enjeu central dont le couple joué par le fantastique Jack Nance et Charlotte Stewart est confronté. Si comme moi, vous n'avez guère compris plusieurs pans entiers du film, ce n'est pas une faute. C'est que nous avons vécu l'oeuvre et conçu notre propre interprétation. Néanmoins, l'intégralité des personnes qui apprécie l'oeuvre s'accorde sur un point : une esthétisme superbe, des personnages et des situations complètement barrés (qu'on retrouvera dans les autres films de Lynch) mais surtout l'amour que David offre dans chacun de ses plans. Récemment, j'ai terminé la série Twin Peaks et certaines ressemblances entre les 2 univers sont particulièrement troublants : la photographie d'un champignon atomique à côté du lit de Henry ou encore la branche d'arbre sur la commode qui ressemble étrangement au guide de l'agent Cooper. Pour revenir à Eraserhead, déroutant soit-il, le voyage vaut un sacré détour artistique. Qu'on aime ou qu'on déteste, le film ne laisse pas indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 mai 2009
    Derangeant et cauchemardesque sont en effet les mots qui le definissent le mieux. C'est vraiment la premiere fois que j'ai l'impression de regarder le cauchemerd d'un autre! Non, la seconde fois en fait; la premiere etant "The Grandmother", un court-metrage de Lynch egalement. A ce niveau la, donc, aucun reproche a faire, le but est atteint. Par contre, je ne peux qu'admettre qu'une fois de plus, il m'a ete tres penible de le regarder jusqu'a la fin, comme la plupart des films du realisateur... Un peu comme Lost Highway qui est tres bien, mais incroyablement ennuyeux et trop long pour son sujet. En bref, Eraserhead est un bon film, mais etire a l'extreme; on est content qu'il finisse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Un très bon film, on voyage dans un monde étrangement fascinant et angoissant . C'est sombre, lugubre, étrange, cauchemardesque ... Et très intéressant, c'est un film à voir absolument tout simplement .
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    Dès son premier long-métrage, Eraserhead, nous trouvons les codes habituels de l'univers de Lynch, à savoir un personnage emplit de culpabilité qui doit choisir entre la lumière et les ténèbres, entre la blonde ou la brune, le tout transfiguré dans un monde onirique inquiétant. Tout comme Orson Welles et son Citizen Kane, Lynch commence sa carrière par un chef d’œuvre qui surpasse peut-être toutes les œuvres qui suivront. Très proche du cinéma muet (très peu de dialogues), à la fois surréaliste et expressionniste, Eraserhead laisse comme tous les films du réalisateur la liberté d’interpréter. On peut y voir notamment un homme pris au piège de la paternité. Adieu la progression sociale, adieu les autres femmes (la voisine brune), adieu même la possibilité d'une vie d'artiste (la scène de music-hall derrière le radiateur). Il doit s'occuper de ce bébé, qu'il voit hideux et bruyant, et se contenter de sa femme frigide. Lynch symbolise cet empêchement d'évoluer dans la vie à cause de l'enfant par les scènes où la tête du bébé remplace celle du personnage principal (puis on extrait de sa tête un crayon à gomme, sa vie est rayée d'un trait ou plutôt gommée) ou encore quand l'ignoble bébé se moque, rigole au nez de son père. Et, comme dans Mulholland drive dans lequel l'héroïne est traversée par la culpabilité pour avoir commandité un meurtre, comme dans Inland Empire pour s'être adonné à la prostitution en attendant le retour du père et de l'enfant, comme dans Lost Highway pour avoir tué sa femme, dans Eraserhead le personnage principal a tué son enfant, se sent coupable et revoit les faits en rêve. La culpabilité éprouvée est rendue en image par le bébé qui, alors qu'il vient d'être tué, devient énorme et effrayant. Mais comme je l’ai dit, Eraserhead est hyper visuel et contient très peu de dialogue, c’est donc l’un des Lynch les plus ‘interprétables’, mais aussi peut-être le plus fascinant, troublant, effrayant, atypique, dérangeant, bref un de ses meilleur.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2017
    Œuvre-cauchemar, ce premier long-métrage de David Lynch nous plonge dans l'esprit torturé d'un homme dépassé par la mélancolie de son quotidien. À travers une histoire non linéaire, le cinéaste évoque de nombreuses angoisses existentielles qui prennent ici la forme de monstres purs et simples : l'enfermement du couple, la peur de l'enfant non-désiré, le difficile rapport au sexe opposé, la solitude des villes... Sa mise en scène est d'une maîtrise absolue, et l'image noir et blanc superbe.
    mlight
    mlight

    24 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2018
    Lynch place la barre à un niveau de surréalisme incroyable dès son premier long métrage avec ce Eraserhead. Tout en ayant une réalisation avec une patte bien reconnue, ce film nous absorbe petit à petit et nous fait plonger dans un degré de bizarreries à peine croyable. Je n'ai pas été retourné par ce film car je n'ai pas aimé plus que ça personnellement, mais il faut reconnaître que c'est une oeuvre tout à fait particulière, il faut y mettre beaucoup du sien pour apprécier toutes les subtilités, c'est à voir au moins une fois car ce film est totalement unique.
    Cohle.
    Cohle.

    52 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2011
    Le premier long-métrage de ce génie de Lynch figure comme parmi l'une de ses plus représentative et culte. Cette fable cauchemardesque est un méandre complexe, qui est encore approfondi du fait qu'il ne comporte que très peu de répliques et, est pour le coup, un film quasi muet. C'est un film sensible, malgré ses allures glauques, qui se révèle être une belle métaphore analytique du possible comportement de l'être humain et de ses peurs, face à l'arrivé de sa progéniture.
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