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GodMonsters
1 296 abonnés
2 645 critiques
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3,5
Publiée le 11 septembre 2011
Très bon film de David Lynch ! Personnellement, je préfère 'Elephan Man' ou encore 'Mulholland Drive', mais 'Labyrinth Man' possède une esthétique vraiment bien à lui ; esthétiquement, ce film ne ressemble à aucun autres films. L'ambiance est glauque, avec des décors très sombres et une musique dérangeante. A voir.
David Lynch a l'art d'immortaliser ses scènes pour les rendre absurdes, voire effrayantes ; ce noir et blanc, ces plans, ces visages figés, ces pleurs et autres sonorités troublantes, c'est un univers unique qui prend forme sous nos yeux, c'est glauque, hypnotisant et paralysant à la fois. Vous n'avez encore jamais vu une telle atmosphère ; avec toutes ces symboliques, on y comprendra ce que l'on voudra, mais il faut bien reconnaître que "Eraserhead" s'impose comme un véritable ovni du 7ème art. Un premier long-métrage qui annonce une véritable âme artistique. Dérangeant, attention aux cauchemars !
Difficile de critiquer un réalisateur tant reconnu pour son génie etc...mais j ai sans doute un rapport different que les autres personnes sur ce "génie " . Je reconnais vraiment des prouesses techniques mais pour le reste c est d un vide abyssal ! . Trop simple de laisser toujours le spectateur imaginer ce qu'il veut lui même interpréter. C est pas choquant c est juste d une prétention incroyable.
Bon. Ce film a clairement une valeur d'enrichissement cinématographique équivalente à... mettons 100 fois Independence Day. On pourra difficilement avoir vécu voire rêvé quelque chose d'aussi bizarre que cette histoire. On ne pourra pas non plus être insensible à la vision graphique de la chose. Mais on apprécierait que l'intrigue, une fois analysée et approfondie, nous donne un résultat différent d'une simple description des images qu'on a pu voir. Cinq étoiles pour la créativité mais zéro pour le reste.
Etrange- mental-horreur ? film d’horreur doux et mental. Scenario gris et impalpable. Musique d’ambiance très minimale genre : BZZZZZZZZ tu tut tut….les bruitages se limitent à des pleurs de bébé. Comment noter un film pareil sans faire de faute de goût ? L’intérêt artistique est plus qu’indéniable, et ça vole haut. D’ailleurs Lynch nous fait une faveur, ne serait-ce que cette lenteur de métronome, qui nous balance comme une berceuse proche de la transe. Résultat, connaissant le bonhomme, je n’ai même pas cherché à comprendre, je me suis contenté de regarder, comme quand on est debout dans un paquebot on regarde la rive. Ça marche, essayez vous verrez ! Personne ne l’a souligné, mais un humour à froid assez déconcertant, qui me rappelle le cinéma muet ; peu de dialogues…mais ça ne gêne pas. Le noir et le blanc ne servent à aucune tension dramatique, mais plus à un jeux de texture, ( roche, fibre, lait, poussière…), l’influence du surréalisme est indéniable, et on voit en filigrane toute l’œuvre à venir du cinéaste, de Lost Highway Jusqu’à Inland Empire. Si nous qui avons le dernier mot, ne supportons pas ce genre de cinéma qui n’insulte pas nos neurones, qui le fera ? Original et inclassable, à l’inspiration cachée derrière une apparente simplicité.
Souvent consideré comme l'un de ses chef d'oeuvres, "Eraserhead" marque l'entrée magistrale de David Lynch sur la scène du septième art. Il y implantait déjà les racines d'un cinéma très experimental. Car le film met plus en scène une ambiance, un univers qu'une intrigue. On est face à une sorte de cauchemar qui sucite un certain malaise, mais dont on reste absorbé jusqu'à la fin. Pour des raison financières le film dut être tourné en noir et blanc et là aussi ce fût un avantage conséquent. Car le noir et blanc renforce cette impression d'étouffement. Ce qui m'a le plus frappé dans "Eraserhead" est l'aspect kafkaïen. On assiste à toutes sortes de choses insolites comme les bruits sourds, les lampes qui grésillent, peu de dialogues... Traumatisant mais tellement fascinant.
David Lynch, en grand explorateur de l'étrange, signe là un cauchemar sublime, un poème d'une beauté et d'une noirceur minérale absolue, son premier et ultime film car tout est là, déjà, de manière évidente. Le film est traversé en continu par des images surréalistes aussi dérangeantes que fascinantes, et nous sort de l'habituel train train des histoires vers un ailleurs. Il suffit de se laisser prendre. Une grande claque pour ma part.
Je suis partagé. D'un côté ce film est rempli de bonnes idées. Mais de l'autre je ne peux m'empêcher de trouver que son visionnage n'a pas énormément d'intérêt. A moins de vraiment adorer le genre. Pourtant tout ce qui est bizarre comme ça, en général j'aime plutôt bien.
«Eraserhead» (USA, 1977) : David Lynch nous parle de nos peurs, de celles non-empiriques, inventées fabuleusement par notre rapport inquiet au monde. Il nous parle aussi de la paternité, avec une étrangeté fictionnelle puisqu'en réalité il n'y a a priori rien d'étrange à être père, bien au contraire. Mais Lynch, lui-même père, partage son inquiétude. On ressort traumatisé de ce film, particulièrement par la séquence ultime, tout aussi insaisissable que les autres mais nettement plus violente. Car dès sa première oeuvre, Lynch créé sa violence, pas celle gratuite et qui ne joue que sur les corps mais celle qui joue sur la morale et la psyché. Ainsi, torturé, amusé, fasciné, notre esprit pénètre «Eraserhead» autant qu'«Eraserhead» nous pénètre. L'image n'est pas en noir et blanc, elle se compose majoritairement du noir, du gris et de leur dérivés. Le blanc apparent ne sert qu'a agencer le sombre, qu'a lui donner plus de valeur. Si les jeux de Jack/John Nance et de Charlotte Stewart sont fabuleux, surtout grâce à la désormais renommé direction d'acteurs de Lynch, le personnage le plus fascinant du film demeure l'enfant-foetus. Ebloui par la magnifique facture de la chose, c'est cet enfant qui participe principalement à la maestria sensationnelle du film. Ce premier long-métrage signé David Lynch est en fait une oeuvre insondable, de celle qui n'appartiennent véritablement qu'à son auteur. L'opacité de son récit fascine à l'extrême autant qu'elle en repoussera. Doté d'une plastique esthétique extra-ordinaire et d'une singularité inouïe mais aussi véritablement expressive, le film est le plus fidèle exemple des origines plasticiennes de Lynch. Chef d'oeuvre qui touche de très prés à la perfection cinématographique, «Eraserhead» n'a pas d'égal dans l'oeuvre de Lynch ( y compris «INLAND EMPIRE» ), son humour particulier et son esthétique lynchéenne glane l'essence de l'art du cinéma, du lien image-son et de l'expression d'auteurs.
"Eraserhead" est le premier long-métrage de David Lynch, et c'est sans doutes le plus étrange que j'ai eu l'occasion de voir. Non pas le plus étrange de Lynch, mais le film le plus étrange que j'ai vu de toute ma vie! Un ambiance malsaine, dérangeante, unique! Ce n'est pas un film à regarder en mangeant, c'est le moins que l'on puisse dire! Je n'ai jamais ressenti ça en regardant un film, c'est vraiment une sensation unique et incroyable... Mais pour moi c'est loin d'être le meilleur de Lynch... Je pense qu'il aurait été préférable d'en faire un court métrage, comme prévu au départ par les studios. En fait, et ce encore plus que d'autres 'Lynch', ce film n'est pas vraiment un film, mais plus une énigme à résoudre. Et c'est encore plus compliqué que dans "Mulholland Drive" ou dans "Lost Highway". Par exemple, dans "Mulolland Drive", il faut être concentré, mais si on est attentif, on comprend assez facilement. Et dans "Lost Highway" aussi il y a une frontière entre la fiction et la réalité, et même si elle est plus subtile, elle est perceptible. En même temps, ce n'est pas pour rien que ce film à été rebaptisé 'Labyrinth Man', après le succès du grandiose "Elephant Man". Dans "Eraserhead", j'ai compris ( à ma façon, mais j'ai compris ) pendant la deuxième vision. En fait, comme dans MD, il faut être concentré dès le début, et comprendre les 5 premières minutes ( je parle pour "Eraserhead", car dans MD, il faut comprendre les 30 premières secondes! ). Je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler sur le film, qui reste mais je finirai en le conseillant vivement à tout les fans de David Lynch!
On a ici le film le plus bizarre et le plus étrange de l'histoire du cinéma. Rien d'étonnant quand on voit le nom du réalisateur. David Lynch a en effet cette capacité, ce talent à rendre un film unique en son genre. J'ai adoré certains films qui pouvaient ressembler à d'autres du même genre. Mais Labyrinth Man est un film qui n'a aucune référence, aucun clin d'oeil, et jamais on a pu voir jusqu'alors, un film comme celui-ci. Il n'y a pas vraiment d'histoire, voire pas du tout, juste une certaine relation qu'a eu Henry avec Mary, et après ça, notre cerveau est complètement retourné par l'ambiance extrêmement malsaine que dégage le film. Il n'y a pas de chutes, pas d'intrigues, on se contente d'être acteur, et non spectateur ce qui est une vraie réussite du film, des cauchemars qui surviennent. Il n'y a pas non plus de bande-son, ou du moins très peu de musique: un léger son de vent suffit pour que nous soyons pris dans le film. Les jeux de lumière sont aussi très bien réalisés, les ombres sont effrayantes, et la scène de fin avec le bébé (je n'en dis pas plus) est gérée par les lumières et rend cette scène vraiment effrayante. David Lynch signe ici un film extrêmement étrange, et c'est en sens que je le considère comme un chef d'oeuvre. Car même si il y a beaucoup de films que j'ai adoré bien avant que je connaisse l'existence de ce film, ceux-ci avaient un genre, un style, qu'on pouvait revoir dans d'autres films plus ou moins bien, tout dépendait de la réalisation, alors qu'ici on assiste à quelque chose d'unique en son genre. Effrayant, glauque, doté d'une unique étrangeté, c'est pour moi, derrière Elephant Man, le meilleur de David Lynch et le meilleure film en matière d'horreur psychédélique.
Le grand David Lynch des ses débuts sait se montrer tres dérangeant et talentueux a la fois... "Eraserhead" est un véritable ovni, on ne sais pas comment il est arrivé devant nous, il nous laisse bouche bée. Une oeuvre intensément fascinante, presque muette, avec des personnage plutôt difficiles a cerner... des scenes insoutenables, des scenes intrigantes, des scenes émouvantes... Un film exceptionnel !
Étant un grand fan de David Lynch, je connais son univers mais dans cette oeuvre je n'ai pas réussi à adhérer à son cinéma expérimental. On est dans un Alice au Pays des Merveilles en version Lynch alors évidemment ça nous change de Tim Burton. J'adore les films glauques ou l'on en tire des interprétations nous même. J'adore Alice au Pays des Merveilles. Mais ce film m'a fait l'effet d'une banana split. Le mélange du chocolat et de la banane ne me plaît pas du tout. En revanche le but de Lynch est brillamment réussi, il nous "offre" un univers glauque, morbide et sinistre.
Doté d'une mise en scène qui plonge dans les fins fonds de l'expérimentalisme cinématographique, Eraserhead, premier film du maître Lynch (déjà très en forme le garçon), est une oeuvre unique. Derrière un scénario apparemment abscons se cache en fait toutes les obsessions lynchiennes, qu'il développera dans ses prochains films, allant de la peur de la figure paternelle (sous toutes ses formes... même celle en devenir), de l'enfantement, une certaine critique de la société de consommation, une réflexion sur le cinéma lui-même, etc... Photographie sublime, musique envoutante et EXTREMEMENT originale (composée principalement de bruits...), interprétation singulière mais géniale : Eraserhead est un quasi chef d'oeuvre, seulement rabaissé par son côté maladroit à certains instants et un côté obscur, reniant toute accessibilité directe, qui frise parfois l'auteurisme (ligne fine et floue qu'il franchira, à mon avis, avec Mulholland Drive... nope, je n'ai pas aimé Mullholland Drive, sacrilège x)
Ce film est... Surprenant. Inattendu. Mais surtout, Marquant. Tout cinéphile se doit de voir ce David Lynch, tant son aura est UNIQUE.Ce qui m'a surpris c'est comme l’absence régulière de dialogue, ou la présence du silence, peut changer tout le contexte d'un film. Mais aussi spoiler: cet enfant prématuré, immonde, qui rajoute une couche (sans vouloir faire de mauvais jeu de mot).
Pour la fin je vous laisse faire votre avis. Je lui donne 4/5 (le 1 point en moins c'est parce que j'ai rien compris)