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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 octobre 2011
Darroussin réduit les effectifs de manière radicale...il est parfait comme d'habitude...sobre...digne... comme dit la chanson "on peut pas laisser des gros salaires à de telles ordures..."
Glacial et glaçant, un bel objet sur l'aliénation au travail, dans la lignée du cinéma de Cantet dont s'inspirait déjà Moutout dans "Violence des échanges...". Darroussin y trouve un rôle fort, tout d'émotion contenue.
Cela commence par une fusillade dans un bureau. L'auteur, un employé qui a vient de péter les plombs. Le reste de ce "De bon matin" s'évertue à décortiquer par des flash back le pourquoi d'un tel comportement chez un homme si bien. La narration manque singulièrement de nervosité. A comparer, M. Douglas dans "Chute libre" avait un comportement qui incitait le spectateur à s'accrocher pour connaître la suite des évènements après ses tirs sur des innocents. Là Darroussin dans ce personnage introverti pour son entourage familial - loin de se douter de ses affres professionnelles- semble amorphe mais demeure néanmoins crédible. Les victimes ne sont pas si innocentes que ça et chacun s'en fera une idée. Cela étant d'aucuns ne partageront pas la lenteur du film et cette option choisie par le réalisateur agacera à coup sûr les détracteurs de films dits intimistes.
ça colle à l'actualité , c'est réaliste certes mais pas au point d'être captivant malgré la bonne performance de Darroussin . c'est un peu poussif et plombant , parfait pour un jour gris .
Un film glaçant parfaitement maîtrisé. Dans son montage d’abord, l’histoire étant pas mal déconstruite, progressant par petites touches, comme autant de souvenirs arrivant dans le désordre. Et de par son scénario ensuite, vision effroyable et hyper réaliste de ce que peut être le harcèlement moral en entreprise, et le sentiment d’insécurité qui en découle, inéluctable. Les acteurs sont plutôt convainquant, les personnages suffisamment étoffés pour que l’émotion transparaisse à la fin. Le film ne tombe jamais dans la démonstration grandiloquente, préférant une sobriété parfois un peu trop exacerbée. On pourra reprocher aussi une certaine vision manichéenne, mais le choix du réalisateur étant de se poser du coté d’un salarié, on pourra y trouver une certaine justification.
Le film en soit n’est pas vraiment mauvais, pas vraiment bon, mais si l’on retire Jean-Pierre Daroussin il ne reste plus rien, il tient le film à bout de bras et c’est là le problème car enfin il ne peut pas tout faire et, partant de ce constat, on se dit qu’il manque un peu de noirceur à ce personnage et/où on aurait souhaité un peu plus de cynisme. Les autres acteurs ne sont pas mauvais pour autant, notamment Xavier Beauvois (dont j’ai pu apprécier le talent dans une mini-série « Duel en ville » diffusée dernièrement sur France 3, et où il tenait le rôle d’un flic pas con du tout), mais ces seconds rôles sont quelque peu en retrait, et, là aussi il y aurait peut-être eu matière à travailler les personnages, histoire de donner de la consistance. C’est vraiment dommage, l’intention est louable. On reste scotché par la dernière image, ceux qui ont vu le film comprendront.
Jean-Pierre Darroussin est, comme à sont habitude ( ou presque ), parfait, quant au film, désolé mais j'ai trouvé ce film d'une indolence terrifiante, trop long ( 10 secondes sur une ouverture de portail et 10 secondes sur le personnage en train de faire sa toilette, non faut arrêter les réflexions psychologique à 2 balles ) amateur de film psycodramaturgicodocumentaire allez y, les autres passez votre chemin ....
Le film de Jean-Marc Moutout est tout mou. Un des pires films depuis la rentrée c'est à se tirer une balle d'ennui, le réalisateur se la joue "auteur" avec des plans un peu longs type "il prend une gorgée de café", "se brosse les dents" avec un angle un peu particulier, alors que son film est une merde, une merde raciste qui plus est. Y a UN noir dans le film et il a un gros accent de nègre et doit tout à la famille du banquier névrosé, il étudie la médecine c'est une singe savant qui est émerveillé quand il est sur le bateau de son maître à qui il doit tant, je grossis vaguement le trait, mais c'est méprisant. C'est le film le plus "français" (dans le sens péjoratif du terme) depuis R.I.F ... C'est vous dire si c'est mauvais.
Super glauque ! Évitez de voir ce film un soir de cafard... Darroussin est très bon, c'est vrai. Mais j'ai trouvé l'ambiance très bizarre et pas vraiment crédible : trop de silence. Le personnage peut être un silencieux, ça colle avec son état de mec frustré et rongé par la rancoeur, mais les gens de la banque ne parlent quasiment pas entre eux... Bref, je suis un peu déçu et clairement mal à l'aise en sortant du cinéma. Ce film m'a dérangé, c'est sans doute un peu son but.
Déplorable et inadmissible de saborder un sujet si intéressant et actuel par une mise en scène si lente et ennuyeuse et un montage si cafouillant et incompréhensible. On s'ennuie, on nous emmène l'air de rien et sans raison sur des pistes scénaristiques lâchement abandonnées en cours de route. Le malaise du monde de travail est certes bien retranscrit, mais on ne sait pas trop quoi retenir comme point de vue. Dommage que le réalisateur ait oublié que le cinéma est d'abord du divertissement et une histoire à raconter à des spectateurs, et que c'est à lui d'assumer cette responsabilité, de construire un point de vue et de lui donner du sens.
Exeptionnelle prestation de Jean-Pierre Darroussin dans un film fait pour lui. La chute de cet employé de banque, autrefois considéré comme modèle et maintenant dévalué par la nouvelle direction de la banque est proprement pathétique. Son geste final (cf. le début et la fin du film), pour extrême qu'il soit en est la conséquence inévitable. Ce monde de la finance, plein de veulerie, de lâcheté et de compromission, et où les "jeunes loups" sont prêts à tout pour "parvenir", est à vomir. J'ai adoré, malgré un montage brouillon où les références chronologiques sont obscures...