Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
BATNICO76
18 abonnés
639 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 9 octobre 2011
Fait divers poignant, De bon matin aurait pu être un long métrage qui, par des procédés simples, m'aurai littéralement scotché à l'écran. Ors l'ensemble des ces "procédés" ne sont absolument pas visibles dans ce Drame d'une lourdeur implacable! Mais lesquels me dirait vous? Un - Héros charismatique, d'une sincérité pure a toute destruction. (malgré le jeux sincère de Jean Pierre Daroussin, l'intensité ne prend pas!). On regrette également l'absence - d'un récit choc et coup de poing (qui n'est que fouillis, méli-mélo a la densité minime!). - De situations oppressantes (le complot d'entreprise et d'un ennuyeux a mourir!) et enfin d'une musicalité efficace, pressante qui constituerai le cœur de l'ambiance et de la densité! (totalement absente ici...). Toute c'est choses simples sont inexistante ou invisible dans le long métrage! Ce qui ma rapidement amené vers une conclusion unique : Le film a d'un ennuie MORTEL
Jean-Marc Montout continue d'explorer les dérives du monde du travail avec De bon matin où Jean-Pierre Darroussin, banquier après la crise, voit perdre petit à petit toutes ses illusions. Il y a ce comportement d'un cynisme absolu de la part des banques envers ses clients que l’État avait dû renflouer avec notre argent pour ne pas qu'elles coulent à cause de leurs erreurs. Mais à l'intérieur de l'entreprise, ce n'est pas triste non plus. Passé cinquante ans, il y a ce problème en France que Montout montre bien qui est qu'on est trop vieux donc payé trop cher et plus assez productif. Alors qu'à côté, on pourrait invoquer l'expérience, la sagesse, la transmission des connaissances. Mais non. On ne voit que les côtés négatifs. Après, ce banquier a ses principes, son caractère, sa vision des choses dont il ne veut pas en démordre. Il a réussi sa vie, il le sait, et il ne se prend pas pour la queue d'une cerise. Après autant d'années d'ancienneté où il a pris ses aises, où il effectue son travail de manière mécanique, c'est dur de finir dans un placard du jour au lendemain. Surtout quand on y est rangé par de jeunes loups aux dents longues âgés de vingt ans de moins que lui et croyant déjà tout savoir sitôt terminé leur école de commerce. C'est toute cette détresse qui rejaillit sur sa vie personnelle, les relations entre sa femme et son fils, qui est montré dans De bon matin. Quand le travail joue les rouleaux compresseurs, il fait fi des catégories sociales. Ouvrier comme cadre, tout le monde est concerné.
Jean-Marc Moutout (La fabrique des sentiments, très beau film) c’était déjà aventuré dans le monde de l’entreprise et les ravages en découlant parfois sur l’être humain avec son premier film Violence des échanges en milieu tempéré. Cette fois-ci c’est dans un fait divers tragique qu’il a puisé son inspiration. Le film est aussi sec et implacable que... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
L'histoire décousue d'un cadre sénior qui perd tout peu à peu. Un film énervant et au montage approximatif. Le jeu de JP Daroussin est bon, le scénario est vite compris, le déroulé est ennuyeux.
Après un excellent premier long métrage ("violence des échanges en milieu tempéré"), Jean-Marc Moutout avait plus ou moins quitté le monde du travail dans "La fabrique des sentiments". Il y revient avec ce 3ème long métrage. Un monde du travail de plus en plus dur, des rapports de plus en plus âpres entre les différents niveaux de la hiérarchie. Ici, nous sommes au sein d'une importante banque d'Annecy, mais on peut supposer qu'il pourrait en être de même dans n'importe quelle entreprise. Au point qu'un cadre en arrive à venir au travail un matin non pas pour allumer son ordinateur mais pour "allumer", révolver en main, son chef et un autre cadre. Après de début de film en fanfare, Paul (excellent Darroussin) se replie dans son bureau et voit défiler, en ordre dispersé, les événements qui l'on conduit à ce comportement extrême. Jean-Marc Moutout n'a pas choisi la facilité pour réaliser son film : un traitement très sec du sujet, quasiment glacial, pas de fioriture. Pratiquement pas de musique pour arrondir les angles : juste une pincée de Beethoven revu par Schumann au début et à la fin, un zeste de Haendel au milieu du film, c'est tout ! Un film qui l'on aura du mal à oublier.
Daroussin est un de nos grands acteur francais probablement même l'un des meilleurs comme on peut le constater une fois de plus dans l'un des premiers Films choc autour du monde du travail avant "corporate" ou "Carole Mathieu" et certainement pas le plus mauvais. C'est en effet grâce à lui que le film est aussi réussi, qu'il a autant d'impact sur le spectateur car cette histoire met une bonne petite claque grâce à son réalisme et sa crédibilité et ce réalisme machin le doit à l'interprétation monumentale de Daroussin, l'acteur parfait pour ce rôle. Blasé, désabusé, déprimé et surtout en colère! En colère contre les méthodes méprisantes et humiliantes des boss envers leur personnel. Patrons et dirigeants qui n'ont qu'un seul but : Manipuler les salariés, les monter les uns contre les autres pour mieux les contrôler voire les faire craquer.... Le film nous montre parfaitement ces façons de faire à travers l'histoire de Paul Werbert, employé dévoué et bon collègue auquel on s'identifie et on s'attache rapidement et facilement... on comprend sa frustration et sa colère face à ces injustices.... Mais voila, fallait pas l'emmerder le JP! C'est le pétage de plomb...... Réaction certes extrême mais presque compréhensible puisque tout le monde ne réagit de la même façon quand on est poussé a bout.... La plupart craque mais d'autres peuvent déraper, ce qui arrivera inévitablement de en souvent ... "de bon matin" est un, est le film choc qui nous le montre parfaitement... A voir absolument!
Un constat très noir du monde de l'entreprise dont les enjeux écrasent l'individu de façon arbitraire. Ce que cet homme tranquillement installé subit reflète la situation vécue par nombres d'employés, surtout en ces temps de crise. La pression des supérieurs, la paranoïa qui s'installe, les chiffres qui obsèdent. La vie qui se détériore dans l'indifférence. Jean-Pierre Darroussin était l'acteur rêvé pour ce rôle. Son visage éteint, son pétage de plomb, son introspection sont plus que convaincants. Le destin de son personnage trouble durablement le spectateur.
Lundi matin, Paul Wertret se rend à son travail, à la banque où il est chargé d’affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures précises, sort un revolver et abat deux de ses supérieurs. Puis il s’enferme dans son bureau. Dans l’attente des forces de l’ordre, cet homme, jusque là sans histoire, revoit des pans de sa vie et les évènements qui l’on conduit à commettre son acte… Le sujet est intéressant mais Jean-Marc Moutout n'arrive jamais à rendre prenant ce suspense sur fond d'harcèlement au travail. Jean-Pierre Darroussin est extraordinaire comme à son habitude mais cela ne suffit pas pour sortir le spectateur de son ennui.
Film dérangeant, noir et sobre, d’un réalisme cru , sur la souffrance au travail, sur les exigences absurdes de notre société capitaliste actuelle. Il n’y a aucun mélo, peut-être même pas assez d’émotion, malgré le jeu magnifique de profondeur et de subtilité de Jean-Pierre Darroussin. Mais cela provient probablement d’un choix délibéré du réalisateur qui a voulu insister sur l’aspect clinique du drame. Mais tout cela reste d’autant plus poignant que Darroussin, qui n’est pas qu’une victime, attire l’empathie et même la sympathie. Et la compassion car qui n’a pas eu au cours de sa vie professionnelle quelques sentiments semblables aux siens ?
Un film glaçant parfaitement maîtrisé. Dans son montage d’abord, l’histoire étant pas mal déconstruite, progressant par petites touches, comme autant de souvenirs arrivant dans le désordre. Et de par son scénario ensuite, vision effroyable et hyper réaliste de ce que peut être le harcèlement moral en entreprise, et le sentiment d’insécurité qui en découle, inéluctable. Les acteurs sont plutôt convainquant, les personnages suffisamment étoffés pour que l’émotion transparaisse à la fin. Le film ne tombe jamais dans la démonstration grandiloquente, préférant une sobriété parfois un peu trop exacerbée. On pourra reprocher aussi une certaine vision manichéenne, mais le choix du réalisateur étant de se poser du coté d’un salarié, on pourra y trouver une certaine justification.
Un film qui fait réfléchir que la pression que peuvent exercer certains cadres supérieurs sur certains employés, tout ça au nom du sacro saint bénéfice. Jean-Pierre Darroussin est magistral (comme d'hab), et malgré la lenteur du film, on est happé par l'histoire de ce monsieur tout le monde broyé par le système. Un film qui prend aux tripes, car ça peut (presque) arriver à tout le monde...
Est-ce parce que j'ai été un peu un Paul Wertret dans le passé et connu la dépression (et pourtant dans le secteur public !) que ce film m'a profondément touché ? Sûrement ! En tous cas, il est porté par des acteurs sensationnels comme Jean-Pierre Darroussin et il illustre parfaitement ce nouveau management qui pousse nombre de personnes au suicide.
L'histoire d'un bon travailleur qui sombre peut a peut dans la dépression, réalisant que sa vie n'a pas le sens voulu. C'est un film avec une conclusion assez dur. Conclusion; Parlez de ce film à votre conseillère pole emploi pour qu'elle vous foute la paix lol. -Juillet 2014-