Nous faire croire que 360 se positionne comme une vision nouvelle de La ronde de Schnitzler est déjà un mensonge éhonté. Prétendre ensuite qu'il y est question d'amour avant tout en constitue un deuxième. Le film de Meirelles parle de sexe, d'échange de fluides, de rencontres inopinées et quand il aborde les sentiments c'est avec une esthétique et une lecture de papier glacé. Ce film choral se veut moderne et soumis aux lois de la mondialisation. Aéroports, chambres d'hôtels, voitures, tout y est tellement aseptisé et les situations interchangeables, que l'on soit à Denver, Bratislava ou Paris. Prostitution, adultère, disparition, crime, religion, ..., le scénario polyphonique tente de relier des bouts d'histoire avec la certitude que la mission est impossible. Quelques moments surnagent dans un océan d'intrigues jamais menées à terme et qui apparaissent et disparaissent sans rime ni raison. Comment un interprète peut-il tirer son épingle du jeu quand il n'a que des bribes de dialogues à jouer ? Anthony Hopkins et Rachel Weisz y parviennent par leur seul charisme alors que Jude Law, Jamel Debbouze et les autres se contentent de rôles fantomatiques. Quel est l'intérêt au bout du compte ? Montrer l'angoisse de ce monde où les moyens de communication remplacent la communication ? Tenter de définir ce que sont devenues les relations amoureuses dans un univers désincarné ? Peine perdue, malgré tout le talent de metteur en images de Fernando Meirelles, la partie est injouable.
Ce films est un chef d'œuvre du même genre que "collision".Pourtant aucun applaudissement à la fin de cette œuvre d'art. Pour moi il fait partie du top 3 des meilleurs film de 2012. Profond et émouvant, ses histoires nous transporte dans un monde ou la remise en question est une vertus beaucoup plus importante que l'argent et tout autre futilités. Je plaint désormais toutes ses personnes qui s'empressent d'aller voir TDKR, film qui ayant pour seul but de démontre la stupidité humaine.
Le réalisateur de la Cité de Dieu et Constant Gardener frappe encore très fort. Quel plaisir de voir du cinéma intelligent avec de superbes acteurs (dont des français !!). Allez le voir en espérant qu'il sortira dans plus que 87 salles la semaine prochaine (encore 390 pour les Kaira... sans commentaire).
C’est bien construit mais on reste sur sa faim. Aucune histoire n’est conclue. Dans ce genre de film chorale, il y a plus ou moins une conclusion pour les personnages là, on est dans le vague. Le casting est très bon mais le résultat reste moyen. Une fois encore, ça reste une propriété de ces films : les acteurs ont peu de temps pour convaincre. Là, c’est un peu raté. Le seul qui m’a émue c’est Jamel Debbouze. Je ne voulais pas le voir à cause de lui, je ne peux pas le supporter, mais c’est le seul qui a véhiculé une émotion en peu de temps.
Un 360° qui ne vaut pas vraiment le détour au final.
Fernando Mereilles a toujours fait preuve d’une certaine habilité pour nous raconter des histoires à hauteur d’hommes, il était donc logique qu’il veuille se lancer sur la vague des films choraux mis à la mode par Innaritu. Il semble donc prendre pour modèle BABEL quand il distille son récit entre des tranches de vie de personnages géographiquement très éloignés (entre l’Europe de l’est, Paris, Londres et le Colorado) mais sa narration est faite de saynètes inégales similaire à celle d’un film à sketchs. Le jeu de l’excellent casting international et le point commun entre les protagonistes, le fait de faire un choix qui influencera leur avenir, donnent une force au scénario d’ensemble, bien qu’elle puisse être trop teintée de bons sentiments, mais à partir d’intrigues mineures sans étincelle.
Tranches de vies. Entre l'Europe et les Etats-Unis, entres des hommes et de femmes qui se rencontrent. Des jeunes, des vieux, des riches, des pauvres, prostituées ou hommes d'affaires, à la dérive ou se persuadant d'être heureux. Point commun? Nul n'est vraiment bien dans sa peau. Melting pot de sentiments tendant vers un but unique: aller mieux dans un monde à la mesure de personne. Quelques magnifiques séquences. Dans lesquelles Maria Flor et Rachel Weisz éblouissent, Ben Foster en impose et Anthony Hopkins démontre, une fois encore, un talent gigantesque. De petites histoires débridées, reliées entre elles par le fil écarlate d'un amour qui, surgissant de chaque coin d'image, vous éclate dans le coeur. Un film original et beau comme un jour d'été pas vraiment propice à hanter la salle obscure. Et pourtant…
Une idée de scènario originale qui met en scène des destins différents qui se croisent, se rencontrent, qui s'aiment, s'ignorent, se detestent... Cette histoire m'a séduite au départ c'est un des bons points de ce film, aussi le panel d'acteur est apprécialble ( Anthony Hopkins et Ben Foster entre autre...) Alors que Jamel Debouzze et son histoire n'ont aucun interet il n'apporte rien au film, dommage le seul Français ( avec une courte apparition de FX Demaison) Pour le reste , 360 monte en puissance puis stagne presque toute la durée du film, ça casse la dynamique du film et donne un film plutôt plat.
Une déception, je m'attendais vraiment à quelque chose de mieux venant de ce réalisateur et de ces acteurs. Puisque le casting, ne fait pas vraiment d'étincelles, on est déçu de voir comment tout se passe et on aurait aimé que les personnages soient mieux interprétés. Les décors sont vraiment le point fort du film, entre Paris, Londres et Vienne, on voyage et on découvre les trois capitales sous des angles encore peu exploités mais pourtant très beaux. Pareil pour la bande originale, toutes les chansons sont choisies avec soin et on les aiment vraiment beaucoup, tantôt entraînantes tantôt tristes. Toutes sont méticuleusement choisies et on apprécie. Après le scénario, je ne peux pas juger l'adaptation car je ne connais pas la pièce mais pour ce qui est de la trame principale, on est partagés entre l'ennui et les moments accrocheurs et c'est dommage. Fernando Meirelles nous livre une oeuvre filmé avec soin mais les photographies manquent de profondeur et on le regrette. 360 est donc un film qui semblait très bon au premier abord mais qui c'est avéré être une déception.
Un tornade est passée, elle emporté la logique, l'intérêt et l'intrigue des histoires. Tout est démoli, les acteurs n'ont plus rien à jouer et ne peuvent rien sauver, appelez les secours le spectateur est prêt à sombrer dans un profond sommeil !
J'adore les histoires de vies qui se mêlent, les chassés-croisés et tout ces trucs-là, donc forcément j'adhère à "360". Il m'est toujours agréable de suivre des instants de vies différentes, ici dans le monde entier, avec comme souvent dans ce genre de films des gens et des histoires sans rapports qui trouveront pourtant des points communs. Un joli casting avec tout ça ne peut qu'apporter qu'un bon moment de cinéma.
Où est passé Meirelles? Clairement, il est absent de ce film là! La mise en scène est inexistante se contentant de regarder les grands acteurs qui composent la scène! Et quels acteurs! Law, Weisz, Hopkins, Foster, debbouze, etc... Tous sont véritablement au meilleur de leur forme! Dommage que ce ne soit que pour un scénario complexe et confus qui ne permet pas une véritable lecture de l'oeuvre qui a pourtant un nombre de parti pris pas inintéressant... Bref c'est pas mauvais, c'est pas bon...