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Un visiteur
3,0
Publiée le 30 novembre 2018
Fort du succès de son premier film Blomkamp a réitéré dans la SF. Il prend cette fois un monde cyberpunk manichéen vite planté. Le scénario est posé en 10 minutes. Le reste sert au plaisir de Blomkamp : les flingues. Loin d'un délire de collégien, nous avons droit à une vision réaliste du futur, la plupart des armes et le fameux exosquelette étant à l'étude actuellement dans divers armées. Elysium reste cependant un film d'action sanglant sans vrais rebondissements. A noter toutefois la virulente attaque contre le FMI, Joddie Foster étant grimée de manière à ressembler à Christine Lagarde. Le tout forme un film divertissant sans plus.
Sortant de Johannesburg pour continuer son aventure dans la science-fiction pure, Blomkamp a donné un peu de son âme à Passengers et à Automata pour l'ultra-informatisation du genre. Les ordinateurs, qu'on était habitués à voir en voix off, gagnent un peu de sentience et, sans sortir de l'off, deviennent de vrais moulins à parole. Parallèlement, nos cerveaux du XXIIème siècle sont devenus des ordinateurs eux aussi. Je crois que c'est ce genre de détails, potentiellement visionnaires mais occultés par le simple lustre qu'ils donnent à l'image, qui font des créateurs des vrais moteurs de notre temps.
Car Blomkamp, qui n'a fait que trois films, que de la SF et qui s'est amadoué Jodie Foster et Matt Damon pour ce second long-métrage, est vraiment un réalisateur qui sait où il va et pourquoi. Il s'est juste un peu fait avoir par le budget pharaonique tombé sur ses bras, et laisse son propos vagabonder de la rédemption hollywoodienne à un Sharlto Copley dont l'accent est toujours magnifique, mais dont le rôle de figure cauchemardesque est cliché à souhait. Ce qui lui donne aussi sa griffe (à Blomkamp), c'est son pays d'origine qu'il n'hésite pas à faire avaler tout rond à son œuvre, que ce soit par l'afrikaans ou par les projections de l'Apartheid dans un futur tout blanc (mais je veux parler de ce fantasme d'un monde où tout arbore une propreté éclatante).
Et puis le réalisateur est fanatique de design, et ça se sent dans ses plans plein d'énergie, où les caméras sont innombrables et semblent aussi mobiles pour de vrai que les vaisseaux du film le sont pour de faux. Je n'ai par contre pas compris pourquoi il a ressenti le besoin de sensationnalisme qui habite Elysium, des ralentis sur les scènes d'action à la caricature bêtement manichéenne de ses grands protagonistes. Son histoire roule comme un train immense et déterminé qui n'a cure du symbolisme ou de la poésie, et c'est dommage. L'on va toutefois mettre ça sur le compte de l'erreur de jeunesse, car on espère que Blomkamp n'a pas encore fini sa carrière !
Très mauvais film. Je tiens d'abord a dire que je n'ai même pas réussi à le voir en entier. Je vais quand même expliquer pourquoi. Nous sommes d'abord sur un scénario ridicule. Un manichéisme ridicule entre les gentils pauvres persécutés et les grands méchants riches sans une once d'humanité. Cela décrédibilise d'emblée le film alors qu'il vient à peine de commencer. Le jeu d'acteurs, sans être mauvais, ne peut donner la possibilité aux acteurs de montrer leur art vu que les personnages sont tous insipides et caricaturaux à l'image du scénario : le héros courageux au bon coeur, l'ami dévoué, les méchants chefs froids et calculateurs, leur homme de main exécuteur des basses oeuvres. L'ambiance générale du film est éculée, copiée sur tous les films post-pocalyptiques. Des pauvres vivant dans des quartiers délabrés et des riches vivant à l'abri dans leurs châteaux de cristal... du vu et revu. Enfin la musique use des stratagèmes habituels pour rendre les scènes d'action épique, en surutilisant les crescendos.
Un plus quand même pour les effets spéciaux, de très bonne qualité.
Bref, un film à éviter à part pur les amateurs de scène d'action classiques et sans surprise.
Film d'action SF musclé. Ça ressemble à pleins de films (edge of tomorrow, District 9, Total reccal etc...) du coup celui-là n'a aucune personnalité. Le scénario semble être écrit par un élève de CM2 et Jodie Foster joue comme un cochon la méchante de service. Bref c'est vraiment pas terrible. Et ça partait pourtant bien mais comme souvent à Hollywood le film sombre très vite dans la morale bébête et le déjà vu. Reste quelques bonnes scènes d'action.
De la science-fiction à l’histoire bien intéressante après « District 9 » dans une lutte des classes, des robots policiers comme dans « Chappie », le dénouement est tout simple.
Elysium est un film souvent décrié mais je ne suis vraiment pas d'accord avec les critiques. Je trouve ce film profond, réaliste et magnifiquement intense. Ok l'idée de se dire que dans le futur, il suffirait d'appuyer sur un bouton pour que tous les habitants puissent se soigner est un peu absurde mais pour le reste, rien à redire : action, suspense devant un homme qui, en 2154, suite à une forte radiation, cherchera à tout prix à atteindre l'Elysium, station spatiale où ne résident que les classes aisés et où se trouvent des caissons permettant de guérir de toute maladie. Sur Terre, évidemment, c'est moins drôle et ne règne que la misère et la violence. Les acteurs sont impeccables surtout Sharlto Copley qui est un méchant comme on en a rarement vu : énormissime ! Bref : un spectacle à chaque minute. Que le cinéma est beau !!
Elysium ou l’efficacité incarnée. Scènes millimétrées qui jamais n’offrent de répit ni au spectateur ni à ses personnages sous le joug d’une brutalité constante, malmenés par un désavantageux destin qu’ils vont forcer et changer. Le manichéisme sert de toile de fond au développement de figures charismatiques où la profondeur humaine – ou inhumaine – résonne merveilleusement. On souffre physiquement des violences faites à un Matt Damon vertigineux de justesse, à une mère bouleversante prise, comme le personnage principal, dans l’engrenage d’un compte à rebours infernal. Ce n’est pas la technologie qu’il faut rejeter mais bien sa mauvaise utilisation, égoïste et despotique privant son semblable des soins élémentaires, d’un statut civique, d’une existence rendue à sa pleine légitimité. Neill Blomkamp fait accéder ceux d’en bas au monde d’en haut dans un époustouflant chant élyséen qui, derrière la barbarie, hurle la grandeur de l’âme humaine. Un spectacle magistral.
En une poignée de film, Neil Blomkamp s'est taillé une solide réputation dans le domaine de la science-fiction. identité thématique indiscutable. Ce sont en effet toujours les mêmes domaines qui sont traités : surpopulation de la planète, fossé entre riches et pauvres, urbanisation effrayante (on note une véritable obsession pour les bidonvilles), robotisation des sociétés. Le problème est que ces thématiques intéressantes se sont pas appuyées par une grande inventivité scénaristique. Comme pour "District 9" et "Chappie", le cinéaste se complait en personnages caricaturaux qui s’affrontent dans un propos une nouvelle fois très manichéen. En plus de cela, son savoir-faire cinématographique n'est pas extraordinaire comme en témoignent les scènes d'action filmées avec lourdeur. "Elysium" est donc un blockbuster comme les autres et son auteur ne mérite pas tous ces éloges, surtout lorsqu'on le présente comme l'auteur qui a donné au genre une fonction politique. On n'a pas attendu Blomkamp pour que la science-fiction ait un but métaphorique.
Le fond vert et les effets spéciaux travaillés ne font pas tout, malheureusement...et l'on s'ennuie ferme très rapidement. Bien trop bavard pour être un vrai film d'action, on attend plutôt d'un air blasé que les personnages aient terminé de jacasser pendant la première heure d'exposition pour passer aux choses sérieuses, qui finalement n'arrivent que in extremis... Tout est fait sur fond vert, il faut aimer ce style numérique (amoureux des trucages "matériels", fuyez immédiatement, ici tout respire l'ordinateur). Matt Damon n'est de même pas convaincant, sans pour autant être désagréable, il tente de porter à bout de bras le film, mais devant l'extravagance de son scénario qui s'allie à un rythme des plus mous, on comprend que son effort est vain... Dommage, car le travail sur les effets visuels est fouillé, et le scénario avait de quoi intéresser avec sa dystopie futuriste. Mais malheureusement, vous devrez être en grande forme pour tenir le film au rythme mortellement ennuyant. A être aussi bavard, l'action est étouffée.
Neill Blomkamp signe un blockbuster ambitieux et visuellement très réussi avec un scénario efficace, un Matt Damon excellent dans son rôle et des scènes d’action réussis.
Neill Blomkamp, le réalisateur, est bien meilleur quand il dispose de moins de moyen ! S'il nous avait impressionné avec son District 9 et s'il retrouvera sa verve avec Chappie, on ne peut pas dire que son blockbuster américain Elysium soit une réussite... Il est indéniable qu'on retrouve la patte du réalisateur avec sa vision d'un monde futuriste à l'agonie et crédible, mais cela ne fait pas tout. Le début du film est pourtant plein de promesses, on décèle facilement cette volonté de critiquer le monde d'aujourd'hui mais ce film social se transforme petit à petit en film d'action standard fait de personnages stéréotypés et dénués de toutes émotions... On lâche le film dans sa deuxième partie qui ne fait preuve d'aucune originalité, qui sent le réchauffé et qui nous donnerait presque envie de rester sur Terre là ou le réalisateur est bien meilleur ! Heureusement, Chappie relèvera un peu le niveau en espérant revoir un film avec la même qualité que District 9.
Je comprend pas le regard des gens et de la presse sur se film...?! j’entends des « ennuyant » , « caricatural et cliché », « trop manichéen »... Tous se qui prévoit normalement un bon film (tant les critiques savent plus quoi critiquer
Il n’empêche que le film est pas parfait, mais de là à parler d’un « navet »....
Il serait dommage de ne prendre ce film qu'au premier degré, film d'action, de science fiction. C'est aussi un film qui reflète l'éternelle combat des humains contre les humains, toujours plus riche, toujours plus puissants pour certains. Jodie Foster est magnifique en super garce sans scrupules, car elle y croit : elle doit protéger son monde ! Allo la Terre ?