Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 1 mai 2014
Une déception incontestable,alors qu'"Elysium" s'annonçait(par le biais d'une bande-annonce très prometteuse) comme un futur classique de la SF apocalyptique. Au lieu de cela,le Néo-zélandais au talent insolent,Neill Blomkamp,semble avoir été bridé par l'important budget accordé et l'influence hollywoodienne. Sa deuxième réalisation est un décalque de la première("District 9") à travers les thèmes abordés(ségrégation,fusion de l'homme et la machine...),mais en perdant au passage l'esprit subversif,anticonformiste et même émouvant. Pourtant,tous les éléments de départ étaient là,bien en place avec d'un côté une Terre dévastée,transformée en bidonville géant et régie par les agents robotiques et de l'autre,la station spatiale en forme d'hélice où se réfugient les nantis dans une sorte de cocon verdoyant et aseptisé. Matt Damon incarne un ouvrier laissé pour mort après une charge de radiations,qui accepte une mission-suicide pour guérir,et endosse un exosquelette puissant. La mise en scène impressionne,notamment lors de l'attaque de l'héliport avec des effets de ralenti ou de cadrages immersifs du plus bel effet. Mais l'éblouissement ne dure qu'un temps,surtout lorsque l'on constate que les promesses de SF intelligente et engagée,ont laissé place à de l'action pure,versant série B,sans autre but que d'épater la galerie et de multiplier les incohérences. Blasant.
Certes, on retrouve ce qui nous avait séduit dans "District 9", le 1er film de Neill Blomkamp, l'aliénation de l'homme face à la technique et face aux clivages sociaux, mais "Elysium" qui part très bien fait de plus en plus la part belle aux scènes d'action au détriment du scénario qui s'avérait prometteur. Reste que Neill Bompkamp reste un cinéaste à suivre et que la prestation de Matt Damon est une nouvelle fois réussie.
Après un premier film (District 9) qui avait marqué les esprits et créé la surprise au box office, Neil Blomkamp se devait de confirmer les espoirs qui avaient été placés en lui. Et sa deuxième réalisation, Elysium, dépasse largement les attentes les plus folles. Porté par un correct Matt Damon, le film reprend ce qui semblent être les thèmes de prédilection du réalisateur : répartition des richesses, égalité entre les peuples, accès à l’éducation et aux soins, reconnaissance au travail, solidarité… Mais la force, nouvelle, de Blomkamp est de mélanger l’ensemble de ces thèmes dans un film d’action de grande envergure. Car Elysium mixe avec brio les passages numériques (habilement reconstruit), les scènes de combat ainsi que celles de poursuite. L’ensemble, s’il n’est pas parfait (de nombreuses facilités scénaristiques, ainsi que quelques impasses, un montage parfois un peu rapide) donne 2h d’un long métrage puissant mais laissant aussi à réfléchir, de grand spectacle imprégnant durablement le spectateur. Bref, il aura suffit de deux films pour que Blomkamp réussisse là où de nombreuses productions américaines se cassent les dents : en mettre plein la vue, et rester dans les mémoires. Brillant
Je dois dire qu'avant de regarder ce film, je ne m'attendais pas à voir un chef d'oeuvre. Hélas, je n'ai pas été agréablement surpris. Cela fut même en dessous de mes espérances. Neill Blomkamp nous offre un ersatz de film d'action, mixé à un drame politique et le mélange ne fonctionne pas du tout. Le film nous offre un Matt Damon bodybuildé qui ne sert que de faire-valoir au film et Jodie Foster est aussi crédible en dictateur sans scrupules que le serait Omar Sy. Parlons maintenant du contenu : comme tout ce qui se fait maintenant, le film reprend le même thème que bien d'autres avant lui (citons par exemple After Earth ou Oblivion) c'est-à-dire celui d'une planète Terre ravagée et de ceux (riches) qui ont réussi à s'en sortir. Un héros surgit et s'apprête à changer cela. Parfois ce thème peut être exploité correctement mais ici le travail est bâclé. L'intrigue peine à démarrer et la quête sur la fameuse station Elysium ne tient que les 10 dernières minutes du film alors qu'elle aurait gagné à être plus développée. Les détails techniques encombrent les spectateur qui cherchent encore à comprendre comment le mécanisme fonctionne alors que le film est terminé. En bref, un film sans consistance ni saveur qui cherche à tout prix à rentrer dans la case "Blockbuster américain" mais qui finit dans celle juste à côté : "navet". Seulement pour les amateurs de gros bras et de castagne sur fond de délit informatique.
Un "remake" de District 9, sous sa version hollywoodienne, mais dans l'esprit fidèle à l'originale puisque Blomkamp on est lui même l'auteur. Si dans District 9, c'était l'originalité, la réflexion et la subversivité qui se démarquaient, ici c'est surtout l'action et la technique de mise en scène qu'il faut retenir (pour le reste c'est pas forcément ici qu'il faut espérer trouver quelque chose). D'un point de vue interprétation si Matt Damon est crédible, c'est surtout Sharlto Copley, aux antipodes de son rôle dans District 9, qui est carrément génial. (j'invite ceux qui ne partagent pas cet avis à revisionner le film en VO). Ayant franchit la porte d'Hollywood, on espère de Blomkamp, pour son prochain film, le meilleur d'Elysium et de District 9.
Il y en a eu un pour Will Smith et Brad Pitt, pourquoi pas Matt Damon, le blockbuster de l'année en force ! Ce dernier incarne le héros qui sera prêt à se sacrifier pour l'humanité. Très bonne réalisation, univers original même si l'antagonisme riche/pauvre revient souvent sur la table des films d'action futuristes, à croire que Karl Marx ne quitte pas l'esprit des scénaristes.
Conformiste jusqu'à la caricature et loin de l'originalité de District 9, le propos d'Elysium déçoit. Blomkamp cède ici sa créativité artistique face aux enjeux financiers autrement plus considérables que pour son premier long-métrage, mis à part sur le plan visuel où on lui a laissé libre cours en lui autorisant son équipe technique habituelle. Dans le fond pourtant, bien trop de clichés hollywoodiens rappellent que l'argent et la volonté d'assurer de jolies retombées est roi au pays du blockbuster. Pourtant, si on y cherche bien, on retrouve beaucoup de District 9 en Elysium. Ses thèmes, tout d'abord (l'hybridation homme-machine, la ségrégation) mais aussi ses défauts (incohérences et manichéisme) le problème étant que, comme je l'ai dit, les premiers sont cette fois abordés sans l'esprit subversif qui avait rendu le traitement de District 9 si plaisant, alors que les seconds sont bien plus prononcés. On oublie aussi en partie le réalisme pour verser dans le tape-à-l'oeil (où Blomkamp confirme au moins son talent de faiseur d'images par séquences, quant à d'autres moments il frôle le grossier). Bref, une parfaite illustration de l'emprise des intérêts financiers, qui si elle ne dément en rien le talent de son auteur, souligne à merveille leur victoire sur une certaine forme de cinéma. Décevant.
Le monde futuriste présenté aurait pu être intéressant, mais au final, on n'en voit que quelques bribes, l'action se déroulant au début dans ce qui ne sont que des quartiers défavorisés d'une terre vieillissante, et explosant tellement quand finalement elle parvient dans ce monde qu'on n'en veut que peu de choses. En soi présenter une terre vieillie crédible aurait aussi pu être plaisant si cela avait davantage été mis en relief. Le hic est là : la base est bonne, mais la manière de traiter le film serait à revoir. Il y a quelques invraisemblances et "faussetés" dans le scénario, trop simple, qui à côté de cela, ne reposant que sur lui-même et n'explorant pas assez l'univers de science-fiction, ne présente pas les éléments nécessaire au dépaysement du spectateur, et fait ressembler le film à n'importe quel film d'action sans beaucoup d'imagination scénaristique qui se passerait sur terre et opposerait deux bandes à grand renfort de gros bras.
Superbe film de science fiction avec en prime un Matt Damon au mieux de sa forme. Une histoire qui accroche de suite, un esthétisme visuel époustouflant, des scènes d'actions a revendre et de très bons acteurs. Un superbe cocktail qui fait de ce film une réussite.
Autant la première heure est plutôt bien, autant la seconde est plutôt moyenne et flirte avec le n'importe quoi et la série bis. De même, les effets spéciaux sont assez foireux la seconde heure. Une petite déception au vue de la première heure. Un bon divertissement qui ne restera pas dans les annales de la SF
Un très bon film de science fiction assez bourin et très bien fais , une histoire accrochante , un scénario pas trop mal . Matt Damon rempli bien son rôle principal , Jodie Foster n'est pas quand a elle très intéressante dans ce film malheureusement . Les scènes d'action sont vraiment très bien faites , un film futuriste comme je l'ai aimes . Un bon divertissement .
Un début de film glauque et sordide filmé dans un Los Angeles futuriste, gangréné par la pauvreté, la crasse et le système D. Le film décolle peu à peu et nous offre, sur fond de satyre sociale parfois un peu trop manichéenne, un visuel épatant, une histoire prenante et des acteurs à la hauteur du projet. Un blockbuster efficace et bourré d'action.
Neill Blomkamp perd de sa superbe et gagne en naïveté. Si l'ouverture tourne les pages manufacturées d'une bande dessinée démesurée, le récit se penche davantage sur le tout en action. Œuvre insondable tant elle penche entre deux intentions, celle de l’artisan et celle de ses producteurs.