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Un visiteur
3,5
Publiée le 28 janvier 2014
Après l'énorme "District 9" de Neil Blomkamp il était certain que les fans de SF attendaient le prochain long métrage du réalisateur américain de pied ferme.
L'attente est malheureusement source d'espoir. L'espoir qu'un réalisateur prometteur comme Blomkamp réussisse le pari fou de réaliser un second film aussi bon que le précédent. Raté.
Le film accumule des clichés plus lourds les uns que les autres et ne vaut vraiment la peine d'être vu que pour le jeu d'acteur de Matt Damon et Jodie Foster.
Attention, tout n'est pas à jeter quand même. Le film a le mérite de nous distraire en nous proposant une vision du futur plausible. Les pauvres se meurent sur ce qui reste la Terre et les riches vivent isolés sur un vaisseau spatial où les maladies sont éradiquées et où tout est contrôlé par un régime presque totalitaire.
Les fans de jeux-vidéos cinéphiles auront tôt fait de noter les références nombreuses à la saga Halo. Le bouclier de protection dégainé lors d'une scène de combat rappelle ceux utiliser par le Master Chief et même le vaisseau spatial qui abrite les "riches" est clairement inspiré du Halo de la saga de Bungie.
Rappelons tout de même que Neil Blomkamp, avant "District 9" avait réalisé un court métrage de 7min sur l'univers riche de la saga Halo, intitulé LandFall et sorti en 2007. Autant dire que les références ne sont pas fortuites.
Le reste de film est une basique épopée suicidaire d'un pauvre au pays des riches afin de soulever une possible révolution sur un système politique partiale. Le côté manichéen des pauvres toujours gentils luttant contre les riches qui détiennent tout reste un concept éprouvé et trop basique pour que le téléspectateur s'immerge dans l'histoire. Dommage. On en attendait peut-être trop.
Après le massif "District 9", Neil Blomkamp signe là un bon film de science-fiction avec de plus gros moyens techniques, des acteurs plus prestigieux mais avec un scénario un peu plus bancal car il n'évite quelques clichés maladroits. La dénonciation sur fond politique de la lutte entre classes reste bien vue et assez habilement amenée. Pas mal mais pas exceptionnel non plus.
Sans jamais égaler la puissance et la qualité de la précédente réalisation de Neill Blomkamp (j'ai nommé District 9), le film nous distrait du début à la fin. Un scénario se basant principalement sur les inégalités de la société, des effets spéciaux plus que convaincants et des scènes d'action bien rythmées... Un cocktail explosif pour un film SF plaisant mais loin d'être exceptionnel.
Vu à l'instant, j'ai aimé le concept de l'histoire. Cette différence existe déjà en vrai, peut être moins accentué et encore ... Une fin qui change puisque le héros ne s'en sort pas. Une belle morale que ce film, un peu d'action, une histoire "d'amour/amitié" qui n'en fait pas trois tonnes, un bon moment a regarder ce film!
De la bonne SF comme on en fait rarement. Des acteurs vraiment top et un réalisateur que j'attend comme mon salaire à la fin du mois , impatient d'en voir plus!
Elysium démarre sur les chapeaux de roues avant de s’essouffler dans une seconde moitié débordante de clichés et de manichéisme. La déception est d'autant plus grande que l'espoir et l'attente porté en Neil Blomkamp, réalisateur du fantastique District 9, était immense. Néanmoins, le film s'en tire avec les honneur par son intensité qui ne retombe jamais et les effets spéciaux très réussis.
Une épopée SF qui se veut plus politique que divertissante, qui est techniquement très bon mais qui n'a absolument rien de transgressif. Dernier baroud d'honneur d'un antihéros, le scénario raconte le voyage de Max, un simple ouvrier dans un monde post-apocalyptique qui va devoir se lancer dans une mission suicide pour atteindre Elysium, une base spatiale ou se cachent les plus fortunés, une intrigue de mission suicide qui avance, avance, et puis... Le propos, le propos de ce film prétendument choc n'est juste qu'une démonstration d'un manichéisme poussiéreux : les gentils pauvres face aux méchants riches, rien de plus que ça du a un traitement très étrange du sujet... Premier argument pour le financement du film, Matt Damon joue ce kamikaze de la justice avec une certaine détermination et une normalité assez flagrante, face a une Jodie Foster exigeante mais assez peu utile sur le fond et surtout un excellent Sharlto Copley, dans l'incarnation d'un méchant pur, sans raison ni motivation excepté assouvir ses maléfiques instincts. Protégé de Peter Jackson et a l'origine du pamphlet SF "District 9", Neill Blomkamp offre une mise en scène a l'esthétique sublime, un univers post-apocalyptique rude et réaliste, qui use de la SF pour donner du volume a sa chronique. Un film au propos manichéen et lourd, mais a la très bonne mise en scène et avec un casting intéressant.
Bon films, on passe un bon moment devant, de super effets spéciaux, on s'y croirait. Si seulement c'était comme sa aujourd'hui.. à voir avec Matt Damon !
Bon scénario qui pour une fois se tient. Bons acteurs: Matt et Jodie font merveilles. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un si bon film de SF... Le re-vu et les effets spéciaux à tout va sans scenarii étant de mise de nos jours! Ça fait plaisir...
Effectivement quelques stéréotypes et situations déjà vues se succèdent mais le film se laisse voir même si on devine largement la fin. Un Matt Damon mezzo, pas franchement investit par son rôle, j'ai trouvé. Passable.
Une fois de plus déçue par un soi-disant bon film et des critiques élogieuses. En fait, rien de bien nouveau ni original. Et des images saccadées qui font mal aux yeux. Pourquoi cette façon de filmer notamment les scènes d'action ? Pour masquer les déficiences du film ? Un film qu'on oublie sitôt vu tant le scénario est faible et le sujet rebattu (les pauvres misérables versus les riches indifférents). En fait, ce n'est même pas de la SF.