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Uncertainregard
113 abonnés
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0,5
Publiée le 17 mai 2014
J’en suis maintenant convaincu, Neill Blomkamp est l’un des réalisateurs actuels à éviter tant son cinéma est inintéressant et baclé. Alors, oui, y’a des idées, y’a une maitrise des effets spéciaux et des images de synthèses mais ça ne suffit pas de créer tout un univers s’il manque un scénario et une mise en scène ! C’est quoi cette histoire d’ « Elysium », franchement ? C’est nul, éternel conflit entre les riches et les pauvres où notre pauvre Matt Damon fraichement irradié à l’usine (on se demande comment vu les systèmes de sécurité qui existent déjà de nos jours…) va se lancer dans le terrorisme pour accéder aux soins, pfff. Et chez les riches, c’est pas mieux, on a beau avoir un gouvernement compréhensif, c’est Jodie Foster en ministre de la défense qui fait la loi et va faire un coup d’état !? Dès les 1ères secondes tout sonne faux, j’en ris encore quand Matt se cache sous des porcs pour échapper au méchant qui peut pourtant tout repérer, tout analyser et dézinguer un vaisseau avec son lance roquette, pfff. Et ce n’est qu’un exemple parmi les nombreux autres qui mis bout à bout font la durer du film. A moins que vous ne soyez fan de science fiction, je n’y vois aucun intérêt…
Un film qui avait beaucoup de potentiel, mais dont le scénario semble avoir souffert de quelques coups de ciseaux. Plusieurs éléments de l'histoire manquent de sens car ils ne sont pas bien expliqués et il est impossible de déduire pourquoi ou comment les choses en sont arrivées là. À l'inverse, certaines scènes n'apportent rien. L'idée de départ était originale, mais elle n'a pas été exploitée de la façon dont j'aurais aimé. Il ne s'agit que d'un simple film mêlant action et science fiction pas très étudiée au niveau crédibilité. J'ai l'impression qu'il y avait tellement plus a raconter au sujet de cette station qu'est Elysium, devenue le refuge d'une poignée "d'élus". Le jeu des acteurs est adéquat et les effets spéciaux excellents. Malgré tout, on se contente d'un film d'action divertissant et sans surprises.
Voilà un des films que j'ai franchement regretté de ne pas avoir vu sur grand écran. J'avais effectivement fort peur que Neill Blomkamp nous réchauffe son scénario de District 9. Beaucoup vous diront que c'est effectivement le cas. Une chose est certaines ces gens n'ont pas été voir le même film que moi ou plutôt ils n'arrivent pas à lire entre les lignes. Distict 9 parlait de racisme (au sens large) : les extra-terrestre se retrouvent dans des bidonville à la place des africains. Ici dans Elysyum le réalisateur nous sensibilise avec déséquilibre social qui se creuse de plus en plus entre les riches et les pauvres. Si le monde continue sur cette lancée on sera en pleine ligne de conduite du film. C'est à dire des riches de plus en plus riches et des pauvres de plus en plus pauvres. C'est ce que montre ce film qui incarne pour moi la perfection même du film de science fiction. Un film intelligent qui sait mettre du poids dans son message. Pour ma part je n'ai que faire d'un film spectaculaire je veux un film qui me parle et ça été le cas ici. Matt Damon à une fois étincelé dans un rôle taillé sur mesure pour lui avec une couse contre la montre, le tout servi par une terrible BO. Un des meilleurs films du genre pour moi.
Un Max de déception ! D'où sortent ils un scénario pareil ? Du futur ? Hélas le film est un ratage total, tant dans l'histoire que les acteurs perdus dans l'espace.
Elysium est une déception globalement, non qu'il soit mauvais, loin de là mais il manque cruellement quelque chose pour se démarquer des poncifs post-apocalyptiques. Il faut dire qu'après son excellent et surprenant District 9, Neil Blomkamp était attendu au tournant. Si on retrouve sa patte scénaristique et dans la réalisation, Elysium tourne très vite au film d'action pur et dur au détriment de l'exploitation bienvenue de son background initial. A côté de cela, ce blockbuster hollywoodien s'avère très divertissant grâce, entre autres, à un casting réussi avec notamment Matt Damon en citoyen prolétaire se retrouvant leader d'une révolte inévitable contre l'aristocratie exilée dans l'espace, et une Jodie Foster en impérialiste autoritaire. Mais là où il faut trouver le plus de satisfactions est sans nul doute du côté de Sharlto Copley, en cruel mercenaire avide de castagne. En définitive, Elysium s'impose en bon film d'action mais reste malheureusement bien trop générique dans son aspect fictif.
Une déception incontestable,alors qu'"Elysium" s'annonçait(par le biais d'une bande-annonce très prometteuse) comme un futur classique de la SF apocalyptique. Au lieu de cela,le Néo-zélandais au talent insolent,Neill Blomkamp,semble avoir été bridé par l'important budget accordé et l'influence hollywoodienne. Sa deuxième réalisation est un décalque de la première("District 9") à travers les thèmes abordés(ségrégation,fusion de l'homme et la machine...),mais en perdant au passage l'esprit subversif,anticonformiste et même émouvant. Pourtant,tous les éléments de départ étaient là,bien en place avec d'un côté une Terre dévastée,transformée en bidonville géant et régie par les agents robotiques et de l'autre,la station spatiale en forme d'hélice où se réfugient les nantis dans une sorte de cocon verdoyant et aseptisé. Matt Damon incarne un ouvrier laissé pour mort après une charge de radiations,qui accepte une mission-suicide pour guérir,et endosse un exosquelette puissant. La mise en scène impressionne,notamment lors de l'attaque de l'héliport avec des effets de ralenti ou de cadrages immersifs du plus bel effet. Mais l'éblouissement ne dure qu'un temps,surtout lorsque l'on constate que les promesses de SF intelligente et engagée,ont laissé place à de l'action pure,versant série B,sans autre but que d'épater la galerie et de multiplier les incohérences. Blasant.
J'ai pour habitude de toujours essayé de trouver une bonne chose à dire sur un film mais là... Ce film est une purge. Pourtant bien partit, avec une histoire digne des classiques de la SF (ça m'a beaucoup fait pensé à Gunm), le film n'est qu'un enchainement de cliché, à commencé par le méchant avec un accent allemand affreux (en tout cas en V.O) ce qu'on avait pas vu depuis très longtemps ( die hard ?). Pour ne rien arrangé le cadrage du film donne franchement la gerbe. Non vraiment à éviter...
Vécu comme une déception par beaucoup, Elysium a sans doute été mal compris. Peut être trop attendu après l'excellent District 9 qui abordait des thématiques sociales graves sans sombrer dans une moralisation outrancière, la seconde réalisation de Neil Blomkamp reste dans le même sillon sans le creuser d'avantage. Il devient néanmoins plus spectaculaire que politique ou engagé. L'efficacité du récit reste toutefois au rendez vous et on se sent enfin considéré par un réalisateur de Blockbuster S.F qui n'a pas souhaité truffer son film de justifications pesantes sur le pourquoi du comment ou d'une logique moralisante s'apparentant a du bourrage de crane. Loin d’être une fresque S.F (statut qui aurait pu être envisagé par Neil Blomkamp vu la densité de l'univers proposé) Elysium force les événements et ne s'attarde pas en route. Le rythme ne connait que peu de temps morts et calque sa course sur celle de son héros qui n'a jamais le temps de cogiter. On peut regretter le manque de développement que cela implique, quelques éléments largement dispensables (comme la petite fille malade) et les facilités scénaristiques qui peuvent heurter avec le recul. Pourtant, si l'on parvient a se laisser embarquer par cette bande dessiné live au relent de F.P.S (on sent fort bien que Blomkamp a travaillé des courts sur l'univers de HALO) il n'y a vraiment aucune raison de bouder son plaisir. Je n'oublie pas non plus que la dimension humaine d'Elysium est un de ses atouts majeur. On peut parfaitement considérer que le film accumule les clichés et les caricatures mais on peut de la même manière se dire que les situations manichéennes dépeintes ne sont que le triste reflet de l’évolution des hommes qui firent de leur singularité morale l'outil de leur propre bunkerisation ou ghettoïsation selon la classe dont ils sont issus. Chantre du multiculturalisme, Neil Blomkamp nous offre ici un divertissement haut de gamme très marqué par sa propre histoire de Sud Africain immigré au Canada. On adore ou on déteste. Moi j'ai adoré.
Le film est très réaliste. Il ne faut pas le regarder au premier degré, c'est-à-dire pour le raffinement ou l'originalité de son scénario, mais plus comme un documentaire d'anticipation!!
Ceux qui le regardent autrement passent à côté des enseignements et des intentions. Selon moi, il y a 2 axes d'appréciation principaux : => le premier est l'angle de vue scientifique (technologique), => le second est l'angle sociologique. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour le second, les critiques parlent de manichéisme. Je suis désolé mais le monde tend a être de plus en plus manichéiste, de plus en plus binaire. Il reste tout aussi méchant. Nous autres avons déjà un mode de vie luxueux et finalement étriqué tout comme celui des Elyséens compte tenu des 3/4 de la population mondiale restants! Cette vision poussée à l'extrême dans le film pourrait donc bien être la réalité, si nous ne changeons rien à notre manière de vivre. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour le premier angle, la ville en orbite est fascinante! C'est la première fois que l'on imagine un urbanisme spatial qui ne soit pas claustrophobe et rebutant. La conception même de la ville est incroyable: habiter la tête à l'envers sur la tranche intérieure d'un immense cerceau! La manière dont l'atmosphère "à ciel ouvert" est recréée, avec les parois latérales qui cantonnent le gaz....la manière dont le paysage est rendu avec les différents niveaux de perspectives: la sensation d'être sur un site plat avec une ligne d'horizon, mais en même temps la perception des fuyantes courbes de l'ensemble! Quel Talent! Le fait que la ville soit peu éloignée de la terre avec des navettes régulières, c'est très bien vu! Ça fait même un peu peur= je suis certain que de tels projets pourraient voir le jour! Peut être qu'un pays très riche soucieux de faire une démonstration technologique (genre Quatar), ou un groupe de multimilliardaires en plein délire de SF (genre le Boss de Virgin, avec le Boss de Redbull et d'autres!) pourrait se lancer ce genre de défi! En tous cas la pollution sur Terre peut clairement la rendre un jour beaucoup moins habitable si l'on poursuit la même cadence effrénée de production de masse concurrentielle. Pour le "bidon-ville" généralisé, c'est déjà le cas un peu partout sur la planète. Aujourd'hui Même en pleine nature on retrouve des détritus. Enfin pour le squelette extérieur, c'est super bien fait mécaniquement. Rien a dire ce film nous livre une vision assez préoccupante d'un futur proche potentiel! POUR MOI LE CINEMA c'est toujours du spectacle certes, MAIS aujourd'hui il se doit d'avoir une intention, qui réside ici dans le soin ultra réaliste apporté à l'environnement représenté. L'exemple de cette "roue" montre pour la première fois dans l'inconscient collectif cinématographique qu'un monde artificiel flottant peut être "attrayant", .......... ce qui laisse entrevoir une perspective d'avenir à l'humanité en cas de désastre écologique!!!!