1,5
Publiée le 25 novembre 2020
J'ai beaucoup apprécié le précédent film de Neill Blomkamp District 9. Ce film a réussi grâce à ses personnages bien écrits et intéressants à son cadre futuriste unique et surtout à son noyau émotionnel. Malheureusement le dernier film de Blomkamp n'a pas répondu à mes attentes. Elysium est totalement ennuyeux. Malgré une esthétique qui reflète presque exactement celle de District 9, Elysium n'a pas les personnages ni l'attention aux détails de l'intrigue qui auraient permis au film de fonctionner. Au lieu de cela il tombe à plat sur presque tous les plans. L'échec le plus notable est celui de Jody Foster dont le personnage n'est pas suffisamment développé pour expliquer sa perpétuelle mauvaise humeur et sa colère généralisée c'est un personnage aussi bidimensionnel que tous ceux que j'ai vus. Cependant presque aucune facette du film n'est bien développée il y a plusieurs moments émotionnels qui manquent d'impact simplement parce que le public n'a pas le temps de connaître les personnages impliqués avant que ces événements importants ne se produisent. J'ai été irrité que Blomkamp ne puisse pas retrouver le lien émotionnel qui a fait de District 9 un film spécial pour moi. Bien que ce film ait clairement un message moral il a été exécuté à la va-vite et n'a finalement pas eu de sens. En sortant de ma projection je ne me souvenais que d'un ou deux noms d'acteurs de tout le film ce qui en dit long sur le fait qu'il est vraiment oubliable. Elysium tente de cacher son manque de cœur en faisant croire au public qu'il devrait s'en soucier. Mais comme dans tous les autres domaines importants il est loin d'avoir atteint son but ca ne marche pas...
1,5
Publiée le 18 août 2013
Quelle deception , un sujet pourtant en or mais completement gache. En fait un film d'action americain banal sans aucune psychologie , certes les décors sont beaux et le mechant bien caracteriel mais c'est tout , le reste est du déjà vu et du basique.
1,0
Publiée le 13 janvier 2016
très déçu , je n'ai pas du tout accroché !! Les quelques bons combats ne réussissent pas à masquer la faiblesse de l'histoire. Même Matt Damon ne fait pas une grande prestation !!!
1,0
Publiée le 17 novembre 2023
Hésitant entre SF, thriller politique, dystopie et cyberpunk cet hybride échoue à l'équilibre, traçant des lignes narratives qui se heurtent sans aboutir à une trame solide ou cohérente d'autant que leur intersection consiste en une improbable coïncidence! N'accusons pas les scénaristes de manichéisme puisque l'ensemble des personnages, puissants ou faibles, oeuvre par pur égoïsme ou par cupidité, ne permettant aucune empathie d'autant que nombre de réactions absconses les définissent... Par ailleurs le montage haché multiplie inutilement les plans avec une caméra tremblotante, cache-misères d'un manque prégnant de rythme. Ainsi les idées potentiellement porteuses du début s'étiolent rapidement, n'offrant pas de profiter des trouvailles technologiques ou esthétiques de cet univers dont les similitudes avec le nôtre restent inexploitées. Un blockbuster qui rate même sa visée de spectacle divertissant: un comble! Du marasme sauvons Wagner Moura et jetons le reste aux oubliettes!
1,5
Publiée le 18 décembre 2013
Auteur d'un très bon premier film de SF, District 9, le cinéaste sud-africain Neill Blomkamp a manifestement laissé son originalité et son sens de l'allégorie sociopolitique au vestiaire avant de franchir les portes d'Hollywwod. Le scénario de son second long-métrage repose sur une opposition basique entre les riches et les pauvres, entre deux univers malheureusement peu développés. Une nouvelle lutte des classes qui n'est qu'un prétexte pour asseoir un banal sentiment d'injustice. Sur ce canevas ont été greffés quelques éléments non moins banals ou "faciles" : un héros qui lutte pour sa survie, une petite fille malade, un amour de jeunesse impossible, une méchante très inhumaine, des robots brutaux et un fantasme de machine qui soigne tous les problèmes physiques en deux secondes. Le récit jongle alors, avec des raccourcis logiques parfois déconcertants, entre une inspiration d'anticipation de bazar, un sentimentalisme à la louche (la bouille attendrissante de la petite fille, les flash-back gnangnans sur l'enfance de Max) et des combats bourrins sans saveur particulière. La BO, ronflante et fatigante, ne parvient pas à cacher le manque cruel de profondeur du film, en matière d'idées ou d'émotions. Et l'interprétation, hétéroclite, n'arrange rien : un Matt Damon étonnamment insipide, une Jodie Foster pète-sec en fasciste de l'espace, relookée façon Christine Lagarde, un Sharlto Copley cabotin et un insupportable Wagner Moura, en surchauffe absolue. On ne retiendra donc pas grand-chose de cette grosse entreprise formatée et sans réel intérêt, si ce n'est l'envie de payer un aller simple à Neill Blomkamp pour qu'il retourne faire des films en Afrique du Sud.
1,0
Publiée le 18 novembre 2013
Sur le papier, le script d'"Elysium" apparait très alléchant. Pour le contenu, il faudra repasser. Le deuxième long-métrage du sud-africain Neill BLOMKAMP est un bien mauvais film de science-fiction. Si "District 9" avait agréablement surpris lors de son passage en salle, "Elysium" surprend par sa médiocrité. Le nouveau film de BLOMKAMP est un Blockbuster formaté pour l'action pure et dure. Rien de plus. Du coup, il n'y a aucune réflexion sur les inégalités sociales, comme le laissait penser le scénario du film. Avec sa combinaison d'humanoïde, Matt DAMON flirte avec le ridicule. Son interprétation ne dégage vraiment rien. Tout comme celle de Jodie FOSTER. En somme, ce film, cédant à de nombreuses facilités, ne témoigne d'aucun intérêt. Il vaut mieux revoir l'excellent "District 9", pour apprécier du bon Neill BLOMKAMP.
1,0
Publiée le 12 novembre 2013
une métaphore sociale très lourde, un scénario peu inspiré, une réalisation parfois proche de la série...
1,5
Publiée le 8 janvier 2015
Beaucoup de spectateurs qui ont vu le film ont déjà fait part de leurs critiques mitigées voire déçues vis-à-vis de "Elysium". Il est vrai que l'on pouvait s'attendre à bien mieux de la part du réalisateur de "District 9", qui semble malheureusement avoir cédé aux sirènes de Hollywoodiennes. Espérons que c'est passager et que "Chappie" sera plus abouti. Mais passons et revenons à "Elysium" : abouti il l'est sur le plan visuel, avec son univers aux couleurs peu chatoyantes (ressemblant à s'y méprendre à "District 9") et ses scènes de combat avec exosquelettes, musclées et violentes. Sans compter la représentation d'Elysium, assez esthétique et bien rendue. Mais quand on gratte un peu la surface du long-métrage, les thèmes éculés apparaissent et nous sont jetés à la figure pour prétexter ce spectacle technique avec une mauvaise intelligence : c'est du vu et revu sans originalité (à part peut-être l'égoïsme passager du héros), calqué sur des classiques du genre comme "Metropolis", presque foutu là, comme si les scénaristes se payaient la tête des spectateurs. Je pourrais m'étendre des heures sur le sujet, sur les nombreuses incohérences scénaristiques, ou encore sur la mise en scène beaucoup trop impersonnelle de Neill Blomkamp mais cela ne servirait à rien, le plus important est déjà dit. Une grosse déception.
1,0
Publiée le 16 janvier 2014
Consternant. La déception est d'autant plus douloureuse que j'attendais beaucoup de l'auteur de District 9 qui, quoique surestimé, était un bon film de SF. Au lieu de ça je crois qu'il s'agit du Blockbuster le plus raté d'un été pourtant riche en navets. Tout sonne faux dans Elysium les dialogues sont dignes de statut Facebook (Frey à Max "it's complicated"), le scénario est caricatural, les personnages sont des clichés vivants et les scènes stéréotypées au possible. Ajoutez à cela un généreux arrosage de guimauve et vous aurez une bonne description d'un film de série B. Neill Blomkamp nous recycle du District 9 avec plus d'argent mais moins d'idées reprenant son décor : les bidonvilles de Prétoria sont remplacés par ceux de Los Angeles et son pitch : la parabole de l'immigration remplaçant ici celle sur l'apartheid. La dénonciation du fossé entre les méchants riches et les gentils ouvriers pauvres (oui en 2154 il n'y a plus de classe moyenne) est tellement manichéenne qu'elle ne satisfera que les ados les plus indulgents et même eux se sentiront las de découvrir une fois encore une histoire basée sur la révolte d'un prolo contre les nantis. Un héro qui accumule tous les clichés possibles et imaginables : orphelin, en quête de rédemption, poursuivant son rêve d'enfance et ne pouvant oublier son premier amour. Pour tenir la promesse qu'il lui a faite il va tout endurer : bras cassé, radiations puissance 10 Fukushima, couteau dans le ventre, téléchargement abusif, bref il souffre. Mais pas autant que nous lors de flash back lourdingues pompés sur Gladiator et accompagnés de chœurs d’eunuques s'égosillant afin de susciter l'empathie avec notre héros chauve. Difficile pourtant de s'accrocher aux personnages d'Elysium. Non seulement ils sont caricaturaux au possible mais en plus ils sont mal joués (ceci expliquant peut-être cela). Jodie Foster est toute en nuance, Sharlto Copley en retenue, Matt Damon n'a jamais communiqué autant d'émotion, et Alice Braga tient son rôle de potiche avec tant de talent qu'on jurerai un rôle de composition. Ils campent une galerie de personnages basée sur les stéréotypes raciaux et sociétaux les plus éculés : un écossais fou, un français mégalo, un PDG de multinationale prêt à tout pour de l'argent et une héroïne à l'ancienne : une mère isolée, infirmière, élevant sa fille atteinte d'une leucémie. Franchement. Une leucémie ?! Le réalisateur utilise un enfant atteint d'un cancer pour nous faire pleurer. Ce n'est plus du chantage affectif, c'est une prise d'otage. A cet égard l'interminable scène de rencontre entre elle et Max est franchement embarrassante pour un réalisateur qu'on pensait plus subtile. Mais tous ces défauts ne sont rien par rapport au vrai problème du film : son scénario complètement rocambolesque (attention mass spoiler) spoiler: Toutes les scènes constituant la trame sont branlantes et l'intrigue générale elle même ne tient pas debout : pourquoi le Ministre Rhodes aurait-elle besoin d'un reboot pour faire son putsch alors qu'elle n'avait qu'à prétendre une guerre pour prendre le pouvoir légalement ? Petit festival : D'abord la scène incroyable où Max se fait irradier. Pourquoi n'utilise-t-il pas le gros bouton rouge bien visible à l'écran ? Ne se doute-t-il pas que s'il repousse ce qui empêche la porte de se fermer, celle-ci va... se fermer. J'ai ensuite adoré quand il se cache sous les cochons. L'avion ne l’aperçoit pas et décide de repartir avant de lâcher une heure plus tard... des robots chercheurs. Robots efficaces puisque à six dans une ville de quelques dizaines de millions d'habitants ils retrouvent notre Max dès qu'il met son pied dehors. Max parvient heureusement à s'échapper mais évite de retourner prévenir Frey qu'elle risque de recevoir de la visite. Probablement par peur que la gosse lui raconte encore une histoire à base d'hippopotame et de suricate. Gamine à qui il refuse de donner une ID pour une raison inexplicable. Pourquoi Kruger laisse Max rentrer dans le vaisseau avec sa grenade alors qu'il a deux otages à disposition ? Pourquoi le ministre utilise-t-elle un psychopathe et non pas un robot ou à minima un agent sain d'esprit ? Ce film n'arrête jamais et c'est terrible parce que trois, quatre absurdités c'est pas grave mais quand c'est tout au long du film comment peut-on s'attacher aux personnages et croire en leur histoire ? Pareil, où sont les robots de défense quand Max atterri, quand le vaisseau de Spider atterrit, quand Kruger attente son coup d'état ? Pourquoi le PDG choisit-il qu'un téléchargement du programme soit létale puisqu'il est sensé le faire lui-même ? Pourquoi l'exosquelette de Max ne lui sert qu'une scène sur deux ? Pourquoi Kruger et ses deux acolytes se baladent-t-ils partout pour retrouver Max alors que celui-ci viendra forcément secourir sa belle ? Pourquoi le PDG est-il accompagné de seulement deux robots... qui se batte l'un après l'autre ? Comment Max fait-il pour s'échapper après la mort du PDG alors qu'un vaisseau le survole ? Pourquoi personne ne remarque Max qui est allongé à 5 mètres de l’hôpital ? J'ai beaucoup aimé lors du reboot la succession de plans larges sur Elysium et rapprochés auprès des acteurs : jour, nuit, jour, nuit, énorme !!! Enfin le plus drôle, notre écossais favoris se fait arracher la moitiée de la tête sans en mourir, mieux : "the brain is not damaged"... silence. La fin est complètement abracadabrante. Les robots (qui apparaissent enfin) guidé par le président (n'était-il pas en prison ?) ne peuvent arrêter les citoyens ? Personne ne peut rebooter le système ?
Je justifie mon étoile par l'esthétique soignée (Elysium est très réussie), les scènes d'action honnêtes et les gros guns très cool. Je finirais en citant une critique de CinemaTeaser : [Blomkamp est] "confiant en l’intelligence de son public", pardon ?
1,5
Publiée le 17 août 2013
Mais qu'est venu faire Mat Damon dans ce nanar ??? Scénario qui tient sur 2 lignes, personnages sans intérêt particulièrement celui du méchant mercenaire qui prête plus a rire qu'autre chose (accentué par l'accent ridicule de sa doublure française). Les effets spéciaux sont corrects mais loin d'être hors normes pour rattraper le coup. Je ne vois vraiment aucune raison d'aller voir ce film sauf les 3,5 étoiles spectateur sur allocine que j'ai vraiment du mal à comprendre !
1,5
Publiée le 15 août 2013
Elysium fait partie de ses films initialement attrayants par leur idée originale de base, mais qui est vite rattrapée par l'action formatée et standardisée des mauvais blockbuster, coupant cours à toute réflexion.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 4 septembre 2015
Un décor fabuleux, un démarrage excellent, une ambiance prometteuse... et puis au bout de 20 minutes le Moloch Hollywoodien avale tout cru ambitions artistiques et réflexion philo-politique pour recracher un énième produit formaté ou seuls comptent la baston, le faux-suspens, et la volonté d'en mettre plein la vue. Et j'ai rarement vue l'excellente Jodie Foster aussi mauvaise, en passant. Le résultat est prévisible : on s'endort ou on attrape des maux de tête à force de bailler d'ennui. Y a pas Outre-atlantique un François Truffaut pour écrire "une certaine tendance du cinéma américain", afin de lui secouer les puces ?
1,5
Publiée le 5 septembre 2013
Time Out, Upside Down, Gatsby le Magnifique, autant de films qui ont eu la bonne (ou la mauvaise) idée de séparer leur monde en deux espaces bien distincts : celui des pauvres et des riches. Pour continuer sur cette pente devenue trop glissante, Neil Blomkamp a réalisé Elysium, un film qui se rapproche par bien trop d'aspects de son aîné, District 9. Max habite sur Terre et fait partie des plus démunies. Pour rétablir l'égalité sur sa planète et sauver sa vie, il décide d'entreprendre une mission périlleuse...

Elysium n'est pas réussi pour deux raisons principales. Le scénario est d'abord plein d'incohérences : comment peut-on organiser un coup d'état en dix minutes ? Par quel miracle Matt Damon sait-il se battre en enfilant seulement une armure ? Comment la médecine a t-elle pu faire des progrès aussi prodigieux en même pas cent cinquante ans ? Toutes ces questions à priori anodines se multiplient sans cesse lors de la vision du film pour finir par ne constituer plus qu'un bloc opaque, une masse si solide qui empêche tout simplement la narration de tenir debout. On peut rajouter à tous ces points d'interrogations une figure du méchant peu crédible. Pourtant bien joué par un habitué de Blomkamp (Copley dans District 9), on ne comprend pas vraiment sa rage qu'il entretient envers Max.

Ne faisons pas les mauvaises langues car nous voyons toutefois, avec grande frustration, le potentiel d'Elysium qui n'est malheureusement pas exploité. Alors que le réalisateur nous fait plus ou moins revivre la même ambiance terne et poussiéreuse qu'il y avait dans le neuvième district, rien ne décolle ici si ce n'est des personnages caricaturaux et une histoire bâclée. Pire et c'est le second aspect, nous sommes fatigués que le genre de la science-fiction ne serve en ce moment qu'à une chose : distinguer de façon grossière les riches et les pauvres en installant ces deux entités dans des territoires différents. Une nouvelle question s'impose : pourquoi ne montrer que le futur sous cet angle ?

Quand la première œuvre d'un réalisateur est aussi réussie que District 9, on l'attend au tournant avec une ferveur encore plus grande. Imaginez donc la déception que nous pouvons ressentir pour Elysium, un film qui aura coûté trois fois plus cher que son prédécesseur. Comme quoi l'argent ne fait pas tout...
1,5
Publiée le 19 septembre 2016
J'ai à peu près compris l'histoire, mais j'ai eu beaucoup de mal car tout cela est très confus. De plus, Jodie Foster n'est pas très crédible en "méchante". Un film médiocre.
1,0
Publiée le 19 août 2013
Le début de ce film est prometteur. Nous sommes en 2154 et le monde s'est scindé en deux: d'un côté ceux qui sont contraints de rester sur une Terre rongée de pollution et asphyxiée par la surpopulation, de l'autre ceux qui ont les moyens et qui sont admis sur Elysium, une station spatiale préservée de toute contamination.

On aurait pu imaginer quelque chose d'intéressant à partir de ça, mais malheureusement, assez vite, le scénario s'enlise dans le film d'action pur et dur, gonflé à bloc et sans grand intérêt. C'est assez distrayant et parfois impressionnant, mais aussi et surtout insignifiant.

Ceux qui vont au cinéma uniquement pour se distraire y trouveront peut-être leur compte. Ce n'est pas mon cas: j'ai le sentiment d'avoir perdu mon temps!
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