Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Equicine
3 abonnés
134 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 19 juin 2023
pas fan de films de guerre ; par contre j'aime les films retraçant une réalité historique ; les films sur la deuxième guerre mondiale sont légion, en revanche peu abordent la première guerre et la réalité de la guerre des tranchées ce film a le mérite de montrer les horreurs vécues par les soldats avec beaucoup de réalité ; notamment les conditions difficiles vivre dans la boue avec des rats pour voisins la peur au ventre à chaque instant: film poignant
Depuis « Voyage au bout de l’enfer », je n’avais plus vu de film de guerre aussi dur, tellement les scènes de bataille sont d’un réalisme absolu : c’est simple, on ne regarde pas un film, on y est. Ceci dit, cette évocation des deux dernières années de la guerre 14-18, vue côté allemand, a quelques défauts. L’histoire, tirée d’un roman pacifiste à grand succès paru dans les années 20, serait, d’après les critiques allemands, mal retranscrite, évoquant trop peu ce pacifisme qui a valu au livre des autodafés à l’avènement du nazisme. On assiste par ailleurs à de nombreuses scènes où les soldats portent un « béret » et non un casque, ou lorsqu’ils se baladent seuls dans la campagne apparemment loin de leurs lignes. Mais globalement, ce film à voir en VO naturellement, décrit très bien l’immense stupidité de cette guerre animée par de vieilles badernes aveuglées par des motifs dérisoires et qui a décimé deux peuples , voire trois avec les Britanniques, dans d’atroces souffrances. Une honte absolue.
Un film très long et pas très plaisant à mes yeux. Des personnages pas très attachants, on n'arrive pas à s'attacher à eux.. En revanche, ce film démontre la stupidité de la guerre en général, avec des soldats heureux de partir au combat et qui une fois sur le front, se rendent compte de la dureté de la guerre, sans savoir vraiment pourquoi ils sont là, ils se battent et s'entretuent par fierté des dirigeants... 2.5/5 Finalement, ça fait beaucoup penser à la guerre en Ukraine, ils se battent car un chef n'admets pas sa défaite et continue d'envoyer des hommes se faire tuer par milliers sur la même ligne de front, sans même savoir vraiment pourquoi ils font ça...
Scènes de batailles impressionnantes , du même niveau que le soldat Ryan . Film de guerre vu du côté allemand avec des passages violents et quelques plans magnifique et une musique très prégnante au moment voulue, malgré un scénario assez faible, le film est aussi bon que" 1917". L'action est très présente et montre l'absurdité de la guerre .
Ce qui fait défaut à cette adaptation cinématographique du roman de Remarque n’est autre que le point de vue interne adopté par le livre et tenu du début à la fin, là où le film y recourt ponctuellement dans la perspective d’effets qui, parce qu’ils sont concertés, le fruit d’un calcul, annihilent l’authenticité et la charge immersive de l’œuvre originale. L’absence de focalisation unique, la dispersion du récit entre les tranchées, le chef-lieu et le wagon de l’armistice situé dans la clairière de Rethondes, tout cela occasionne une artificialité dommageable : l’omniscience focale, l’explicitation des enjeux et des motivations de chaque acteur donnent l’impression de suivre un cours d’Histoire synthétisant en deux heures la Grande Guerre. Le cinéma, là-dedans, se réduit à sa dimension technique, comprenons la qualité de la reconstitution, la fluidité du plan-séquence, la photographie soignée ; jamais il n’est abordé par le prisme du mystère et de l’intériorisation d’une guerre récitée mais peu éprouvée. Nul hasard, par conséquent, si le long métrage a récolté deux Oscars techniques, celui des meilleurs décors et direction artistique et celui de la meilleure photographie, comme son prédécesseur et modèle 1917 (Sam Mendes, 2019). La partition musicale de Volker Bertelmann s’avère digne d’intérêt parce qu’elle compose des pistes lancinantes perturbées par des décharges électroniques comme éclate un obus dans un paysage sonore aussitôt troublé. Pour autant, Im Westen nichts Neues demeure conventionnel, et ses partis pris esthétiques frôlent la complaisance dans les sévices représentés ; autant dire qu’il trahit davantage qu’il ne traduit visuellement l’œuvre littéraire de Remarque. On préférera, et de loin, Die Brücke (Bernhard Wicki, 1959), peinture bouleversante de sept adolescents qui, après avoir été endoctrinés, défendent bec et ongle un pont alors même qu’il ne représente aucun intérêt stratégique.
N ayant pas lu le livre, je ne jugerai donc le film qu'en tant que film de guerre. Les images sont magnifiques, les scenes de combat sont brutales et violentes, on suit les personnages dans leurs evolutions depuis leurs arrivees sur le front a leurs fin..malheureusement, cela est assez mal retranscrit. L'histoire est vu cote allemand et manque un peu d'esprit critique : delegation francaise dure et inhumaine face a des representants allemands quasi pacifiques, soldats francais qui perdent tous leurs duels dans les tranchees ( on se croirait dans un western, ca tombe de partout les poilus, pas tres doues nos ancetres), dernier aassaut allemand peu credible...cependant, le film est plaisant et on s attache au heros principal
Les images sont magnifiques les acteurs géniaux il faut le voir absolument en V.O On n'en ressort pas indemne : pas facile d'avoir de la sympathie et de la pitié pour des soldats allemands qui ont combattu peut-être nos ascendants Mais à tout point de vue c'est un grand film
Oui ok on a compris la guerre c'est moche. Je trouve que le film n'ajoute pas grand chose à ce qui existe. Dans le genre j'ai beaucoup plus apprécié 1917. Ici les séquences d'actions sont peu nombreuses et déjà vu. La seule originalité c'est qu'on est du coté Allemand et qu'on voit des chars français.
À peine sorti de l’adolescence, Paul Bäumer décide, contre la volonté de ses parents, de s’engager avec plusieurs camarades d’école, dans les rangs de l’armée allemande en 1917. Envoyé en France, au Chemin des Dames, il plonge dans l’horreur de la guerre de tranchées. La fin des combats approche. Les plénipotentiaires allemands, dirigés par le social-démocrate Matthias Erzberger (Daniel Brühl) négocient à Rethondes. Mais pendant ce temps les deux états-majors continuent à se livrer une guerre sans répit. Paul survivra-t-il jusqu’à la onzième heure du onzième jour du onzième mois de l’année 1918 ?
La nouvelle adaptation du célèbre roman d’Erich Maria Remarque, après celle de 1930 par Lewis Milestone, fut l’un des produits d’appel de Netflix l’an passé, avec "Blonde" de Andrew Dominik, après "The Power of the Dog" de Jane Campion et "Don’t Look Up" l’année précédente. Nommés neuf fois aux Oscar, À l’Ouest rien de nouveau empocha quatre statuettes : meilleur film international, meilleure musique, meilleure photographie, meilleurs décors.
J’ai eu la chance de le voir sur grand écran dans la seule salle parisienne à le projeter, à l’occasion d’une unique séance dont je me demande par quel tour de passe-passe juridique elle a pu avoir lieu. Je n’imaginais pas qu’il puisse en être autrement : par son sujet, par son traitement, par l’ampleur et l’ambition de ses prises de vue, À l’Ouest rien de nouveau doit être vu en salles. Le regarder sur sa TV ou, pire, sur son ordinateur est un sacrilège.
Son sujet est bien connu et a déjà souvent été traité. Difficile de se confronter à "1917", le chef d’oeuvre (indépassable ?) de Sam Mendes. "À l’Ouest…" raconte l’horreur de la Première Guerre mondiale vue à travers les yeux d’une jeune recrue allemande. Le film s’éloigne du livre pour mettre en scène dans sa seconde moitié un compte à rebours, dans les derniers jours de la guerre. Un montage alterné montre d’une part la vie sur le front de Paul et ses camarades et d’autre part, dans le confort douillet d’un wagon ferroviaire, les efforts désespérés du plénipotentiaire allemand pour signer le plus vite possible un armistice qui épargnera des vies humaines inutilement sacrifiées.
Ce montage nerveux crée un suspens et une tension savamment orchestrés. Outre la violence des scènes de guerre, le film, qui a la majestueuse durée des films les plus prestigieux, nous tient en haleine jusqu’à la dernière minute.
Pourtant peu friand de films de guerre, il faut reconnaître que celui-ci se hisse au niveau des plus grands (Stalingrad, Il faut sauver le soldat Ryan, 1917...). Visuellement c'est une réussite totale avec un grand nombre de plans qui pourraient constituer des tableaux. Pour l'histoire, ça retranscrit sans aucune glorification la réalité tragique : une guerre qui n'a aucun sens et qui finit par 17 millions de morts.
Troisième adaptation du fameux roman pacifiste de Remarque, "A L'Ouest RIen de Nouveau" version 2022 est techniquement réussi et permet une réelle immersion dans l'enfer de la guerre. Pour autant, il s'agit plus d'un manifeste contre la guerre inspiré du premier conflit mondial, que d'une restitution correcte du conflit. Certains défauts interrogent plus que d'autres, les incohérences historiques sont légion et montrent que la Grande Guerre n'est pas vraiment le centre du propos. On en veut pour preuve les quelques contresens majeurs dans le film, en passant sous silence les incohérences mineures : -les jeunes allant à la Guerre en chantant, la fleur au fusil. Possible en 1914, totalement absurde en 1917 tant la boucherie est évidente pour tous. A votre avis, que racontaient les millions d'hommes en rentrant chez eux en permission ? -lspoiler: e fermier français chassant les soldats de son opulente ferme (avec double vitrage d'ailleurs) : les territoires occupés étaient soumis à un pillage intensif, il y avait plus à manger pour les soldats que pour l'arrière, meme en Allemagne. Alors imaginez la détresse du paysan en zone occupée... spoiler: -la contre attaque allemande quelques minutes avant l'armistice. Très douteuse, quand on sait qu'en octobre 1918 l'Allemand est raccompagné "fusil dans les reins" à la frontière. Point de villégiature paisible à l'écart du front, point de contre attaque quand on bat en retraite depuis 3 mois. Au coup de sifflet final, les soldats arrêtent miraculeusement de s'entretuer. Il faut être bien naif pour croire que l'armistice s'est passé ainsi. Chacun est resté à grande distance l'un de l'autre, et l'armé allemande s'est retirée de la zone de contact.
On peut aussi pester sur certains détails, par exemple les nombreux camions côté allemand (denrée rare, même en 1940 !), et inversement apprécier la bonne restitution du déséquilibre en fin de conflit : chars, concentration de mitrailleuses, lance flammes... permettent aux Alliés d'enfoncer une armée allemande démoralisée avec des redditions en masse.
Sur le film lui même, on regrette donc que la reconstitution passe au second plan pour un plaidoyer maladroit en faveur de la paix. Cela trahit en grande partie le livre, qui n'est pas si binaire dans son traitement du conflit. Certains aspects primordiaux sont occultés, comme par exemple l'endurcissement des hommes face à la guerre, pour donner lieu à un long martyrologue à grand renfort de boyaux et de scènes d'horreurs. Le film se borne à une dénonciation assez paresseuse des atrocités de la guerre, tout en caricaturant un commandement allemand obtus concentré sur le lissage de ses moustaches.
Le film perd en authenticité à force de grossir le trait. Au regard des moyens engagés, le livre et la Grande Guerre méritaient mieux.
Dénonçant avec force la déshumanisation inhérente à toute guerre en montrant les détails révélateurs de l'intendance ainsi que le patriotisme hypocrite envoyant mourir la jeunesse d'un pays pour les intérêts d'anciens politiques, ce drame martial se distingue par sa plastique, sa brutalité psychologique et son habile montage, sources d'émotion. Cependant, divers aspects essentiels du roman originel sont délaissés voire dévoyés. Adaptation discutable, critique efficace.
J’avais lu le livre au collège, je ne me souvenais donc plus du tout de l’histoire. Voilà donc une superbe nouvelle adaptation du roman de Erich Maria Remarque (seulement sur Netflix chez nous). Tout est somptueux, de la mise en scène à l’interprétation en passant par la technique. Les images sont sublimes. Le récit est terrible, prouvant une fois de plus, mais est-ce utile de le dire encore, la connerie et l’horreur de la guerre. Oscars 2023 du meilleur film étranger, meilleur photographie, meilleurs décors et meilleure musique. Aussi sublime que terrible.
Je viens de découvrir A l'ouest rien de nouveau, film multi récompensé aux Oscars, ce qui a un peu fait polémique car beaucoup considère que ce n'est pas mérité. Et effectivement, je dois avouer que je suis plutôt d'accord. Bon évidemment pour commencer, il ne faut pas être mauvaise langue et reconnaître que le film est très bon. A l'ouest rien de nouveau met parfaitement en valeur l'absurdité de cette guerre et le fait de enfin voir cette première guerre mondiale du point de vue des Allemands en 1917, ça donne un point de vue beaucoup moins glorieux sur la volonté de défendre sa patrie à tout prix, même quand cette dernière se fout de la vie de millions de soldats. Ça donne un propos bien plus cynique (et réaliste) à l'œuvre, un point de vue qu'on a tendance à oublier face aux innombrables films de guerre américains très manichéens. Pour tout ceci, A l'ouest rien de nouveau est un très bon film qui fait du bien dans le paysage cinématographique actuel, d'autant plus que le tout reste très bien réalisé, on a des bons personnages et un bon rythme, le film ne m'a vraiment pas paru trop long malgré ses 2h30. En revanche, c'est clair qu'A l'ouest rien de nouveau manque d'un petit quelque chose pour être un vrai chef d'oeuvre. La mise en scène est bonne mais pas inoubliable, la musique elle aussi est très oubliable, on sent un manque d'émotion aussi malgré un thème et des personnages poignants. Bref, c'est un très bon film mais je ne pense pas qu'il méritait autant d'Oscar. Quoi qu'il en soit, je préfère me concentrer sur le positif : ça fait du bien de voir un film du point de vue des Allemands et fait avec autant de soin donc on ne va pas cracher dans la soupe, n'hésitez pas une seconde si vous voulez regarder ce film, c'est du très bon.