L’exorcisme (Exorcismus de son vrai nom original) est un long-métrage espagnol qui a fait l’objet d’un Direct to DVD, réalisé par Manuel Carballo et produit par les producteurs de REC et le scénariste de L’Echine du diable. J’ai acheté ce film pour 2 seuls raisons : la première j’adore ce thème qu’est ce thème horrifique de la possession démoniaque encadré par la foi et la religion et deuxièmement, la bande annonce m’a vraiment convaincu. Ce film met en scène un casting assez bon dans l’ensemble de Sophie Levasseur (Resident Evil Apocalypse) jouant et s’impliquant parfaitement dans ce rôle d’une difficulté extrême, Stephen Billington dans le rôle du prêtre et oncle d’Emma qui je trouve nous fais par d’une prestation quelque peu hétérogène et Tommy Bastow en tant que cousin d’Emma, Alex. Tout commence lorsqu'Emma, cette adolescente possédant comme tout le monde son propre lot de problèmes finit par faire appel à de mauvaises personnes. Le scénario pour une fois se démarque des autres films tel que «Le dernier Exorcisme, L’exorciste ou encore L’exorcisme d’Emily rose mais piochant dans ces films quelque légers détails et anecdotes. Une des grosses qualités de ce film reste le fait qu’il arrive à éviter les gros clichés du film, même si il en comporte quelque uns (mais très légers), il développe plus ses personnages et distille une ambiance plus « quotidienne » rendant le tout réaliste accompagné de décors évitant ceux ordinairement destinés à ces films regroupés autour de ce thème. Ici, la foi et la religion ne me semble pas assez approfondit (contrairement au récent film Le Rite qui a excellé dans cet exercice) mais toutefois se rattrape de par l’origine de ce drame (souvent bâcler avec une planche Ouija et voilà le tour est joué, se disant que ayant été lancé par L’exorciste, on ne change pas une équipe qui gagne), et bien cette fois et de par ses nombreux détails, l’on remarque l’innovation paraissant évidente. Une chose me paraissant vraiment abusé est le fait que Emma, malgré qu’elle soit possédée et pouvant « flancher » à tout moment de l’autre côté, l’on la laisse se balader sans la maison (Alors que dans L’Exorciste Regan est attaché et ne peut absolument rien faire en vain.) mais bon ce détail est nécessaire au déroulement du récit. On assiste à de superbes scène comme celle dans la cuisine avec l’eau bouillante ou celle dans le jardin bien décomposé avec un son significatif et prenant, de plus l’on remarque au fil de ce film des plans très court n’ayant aucun rapport et dont on ne comprend pas la chronologie (en particulier cela ma frapper lors des trois premières scènes) et au final on se rend compte que tout ceci est étroitement lié ayant un sens, adroitement mis en scène, ce qui est l’exemple parfait selon lequel, il ne faut aucunement juger trop vite un film, chose pour laquelle je regarde chaque film jusqu’à sa fin même si celui-ci est vraiment insignifiant et n’ayant aucun sens, car la fin est souvent révélateur d’une partie qu’on a oublié ou encore inexpliqué, ici il ne faut pas louper la fin et ses quelques révélations pertinentes, d’une bonne logique et vraiment inédites. Cependant, un détail m’apparait comme très léger défaut n’ayant pas de rapport avec le film mais pour son « esthétique » puisqu’en tant que « maniaque » de l’esthétique d’un film ou de sa couverture, je trouve que cette jaquette est vraiment insignifiante et vraiment mal fondé puisque la fille possédée sur cette pochette n’est pas notre attachante Emma (Pour une fois blonde dans un film d’exorcisme ce qui n’est pas anodin.)
Bien mieux et bien plus frappant et prenant que Le Dernier Exorcisme ou encore L’exorciste au commencement mais toutefois moins bon que L’exorcisme D’Emily Rose ou L’Exorciste, ce film se révèle être une bonne surprise et pour cause, il s’agit d’une sélection officielle au festival de Sitges 2010.