Drôle et attendrissant, voilà les deux adjectifs qui conviennent à « Starbuk ». A coup de situations improbables (voire carrément surréalistes) mais surtout de répliques quasi-cultes (avec l’accent et les expressions en québécois en plus, un pur régal), ce film nous arrache des éclats de rire en cascade, et Dieu que ça fait du bien ! L’interprétation est très juste, avec une mention spéciale pour le looser admirable qu’est Patrick Huard dans le rôle de David Wozniak mais aussi Antoine Bertrand en avocat bon marché dont toutes les apparitions à l’écran sont la crème chantilly du casting ! Le scénario est à la fois inventif et suffisamment créatif pour qu’on ne voit pas forcément où le film veut en venir tout de suite et les 1h50 de film passent comme un éclair. « Starbuck » réserve aussi quelques moments d’émotion (de pathos diront peut-être certains) dans les scènes avec Raphaël (tous les enfants de David n’ont pas une vie facile) mais personnellement je n’ai jamais trouvé que le film tirait trop sur la corde sensible, et pourtant je suis très vite agacée quand je sens qu’on veut m’émouvoir « par la force ». Toutes choses positives étant dites, il faut aussi reconnaitre que le film a des lacunes (quid des parents adoptifs, complètement et inexplicablement absent du propos) et nous emmène tout doucement mais surement vers une happy-end dont on n’a jamais vraiment douté. Les bons sentiments l’emportent à la fin, de ce côté-là on aurait peut-être pu espérer un fond plus « subversif ».
Pour moi, c'est le film le plus émouvant que j'ai pu voir cette année. Proposé comme une comédie, il ne s'agit aucunement d'un drame moralisateur comme j'ai pu le lire ici (certains ont soit des choses à se reprocher ou des soucis d'expression écrite) mais d'un film profondément humain. Ce pauvre Starbuck se retrouve du jour au lendemain père de 533 enfants dont il se fait l'ange gardien de ceux qui veulent rencontrer leur père biologique tandis qu'un procès scandaleux se met en place contre son anonymat. Comment ne pas voir une métaphore de l'humanité, voir de l'origine du monde et du lien fraternel qui nous manque tant dans notre société individualiste ? D'un profond looser, Starbuck trouve une raison à sa vie et fait éclore la bonté qu'il ne savait pas à qui donner. Un chef d'œuvre pour qui sait le voir. Quant aux commentaires à la limite du racisme concernant l'accent quebecquois ils me donnent honte d'être du même pays que ces français qui ont, vue leur indigence orthographique, probablement un accent ridicule de provinciaux ou de banlieusards. Rions de ces cuistres béotiens (ce qui n'est pas du racisme mais une invitation à l'auto dérision) et invitons-les à tenter d'aimer ce qui ne leur ressemble pas, c'est la base de toute forme de culture et d'intelligence.
Un petit feel-good movie sympathique. Mais personnellement ce genre ne m'intéresse pas et donc m'ennuie vite. Que dire d'autre ? que le pitch sort de l'ordinaire, que c'est très gentil et voilà.
Ce film est extraordinaire ! Et dire que c'est tiré d'une histoire vraie. C'est drôle, très attachant, émouvant et tout l'ensemble est passionnant et nous amène des tas de questions en tête, sur nous, sur les autres, sur la vie, etc. J'ai adoré !!
Starbuck est un film généreux. Dans sa comédie, dans son émotion, dans ses clichés... Si parfois j'ai eu peur que le film ne vire au mièvre, Ken Scott parvient toujours à emporter le bazar et à éviter, de justesse, un côté plus larmoyant. Belle intelligence scénaristique au final.
L'idée est originale et intéressante, mais le problème réside bien dans la difficulté de l'exploiter avec succès. Sans doute le meilleur moyen était de s'orienter vers la comédie loufoque, ce qui est fait un peu en début de film, mais qui est rapidement abandonné au profit de bons sentiments un peu nunuches. Ce n'est plus drôle, tout au plus légèrement décalé, et on s'ennuie même un peu.
Porté par une idée plus que géniale, Starbuck est un film gavé d'humour et d'émotion, là où on ne l'attendait pas. Des acteurs convainquants pour des scènes pleines de sentiments humains proches des plus belles émotions que le cinéma peut nous apporter. On s'identifie à ce grand enfant qui découvre l'incroyable, et qui décide de jouer son rôle en aidant chacun à sa manière, tout en restant dans l'ombre. Entre rires et larmes, Starbuck nous interpelle de bout en bout. On regrettera toutefois qu'il n'y ait pas de version française, la version originale étant quelquefois incompréhensible, malheureusement...
C'est ce que j'appelle un vrai ovni cinématographique entre franche partie de rigolade et émotion maîtrisée, la performance est juste jouissive : acteurs au top, dérision sur un sujet pas évident à traiter (paternité multiple). Vraiment un film intelligent, pertinent et pas gnan gnan pour un sous malgré l'angoisse de l'accent québécois.
Starbuck est un feel-good moovie québécois qui nous raconte l'aventure drôle et touchante d'un futur ex père de famille qui devra tenir un agenda pour se souvenir des dates d'anniversaire de tous ses enfants. David "Starbuck" Wozniak est livreur pour la boucherie familiale. Irresponsable et immature, il ne se doute pas que derrière ses anciens allers-retours à la banque de sperme se cache un nombre d'enfants potentiels incalculables. C'est le point de départ de ce film qui oscille entre humour et tendresse avec un fil conducteur qui ne se coupe jamais. Du début à la fin, on suit avec plaisir les aléas rocambolesques de la vie à première vue banale de cet homme à la multitude de vestes Adidas. Très peu de fausses notes donc pour peu qu'on accepte la joyeuseté un peu facile de cette histoire abracadabrante. Avec des acteurs justes et des dialogues qui font mouches, on ne s'ennuie pas une seconde. A ne SURTOUT pas regarder si votre femme/copine/maîtresse veut un enfant et que vous vous y refusez.
Une comédie humaniste vraiment touchante sur le thème de la filiation et du sens du mot famille. C'est quoi une famille ? C'est quoi être père ? Quelles sont les responsabilités ? Être père est ce une contrainte ou un océan de bonheur ? C'est à ces questions qui nous adressent tous que va tenter de répondre David Wozniak pendant tout le film. Un bol de fraîcheur, un souffle d'amour et beaucoup de tendresse. C'est ce qu'on ressent en sortant de la salle et c'est pas si fréquent. 3/5
Starbuck est une belle découverte. Rien que le scénario, avec ce paumé qui se retrouve avec plus de 500 enfants en quête de leur père, porte le film vers la comédie. Mais loin d enchaîner les gags préparés pour nous faire rire, le film reste plus complexe qu il n y paraît et nous parle de notre société et nous montre une belle évolution de son personnage principal et de sa maturité grandissante ! L acteur est très bon et nous permet d avoir quelques moments d émotions à divers passages du film. Les jeunes acteurs sont également très bons, on rigole on se surprend à sourire tout du long, vraiment ce film est rafraîchissant ! Reste que le fort accent québécois peut parfois dérouter, surtout au début, mais accrochez vous, ç est ce qui fait également le charme de ce film.
David Wosniak, ado. attardé de 40 ans, ex-donneur compulsif de sperme dans la clinique du quartier, apprend qu'il est le père biologique de 533 enfants. 142 d'entre eux revendiquent le droit de connaître leur père biologique.
Ce grand succès de l'été dernier est bien décevant. Après une première moitié de film plutôt drôle, le réalisateur verse dans le "tout le monde il est beau, tout le monde il est "gentil" assez agaçant. En dehors des expressions québécoises (et de l'accent qui va avec) assez cocasses et drôles, le film n'offre pas grand intérêt. Aussi sur : zabouille.over-blog.com
La comédie de l'année. Et non content d’être drôle (aussi bien dans les situations que les dialogues) le film se permet en plus un scénario original et intelligent, parfaitement maîtrisé du début à la fin. Et si les gags font mouche l'émotion n'est pas en reste, notamment grâce a des acteurs vraiment attachants. Du très bon cinéma (e ne vous inquiétez pas pour l'accent, tout est compréhensible et les quelques expressions typiques utilisées sont sous-titrées).
Une gentille comédie québécoise, touchante et larmoyante avec un trame classique mais bien construite et des acteurs de la marge plutôt atypique. Le mérite principal tient essentiellement au regard humain et tendre du réalisateur : l'amour, la tolérance, et le détachement subliment une situation qui pourrait être perçue de manière catastrophique, monstrueuse et dénigrante par l'opinion publique.