Tati n'est pas ma tasse de tea mais les petits ruisseaux faisant partie de mon Top 3 de 2010, j'ai pris un risque à 3 Euro pour ce second film de Rabaté. On était quatre dans la salle, ça n'incite pas à la grosse marrade communicative mais j'ai eu le sourire aux lèvres pendant 1h15 ( les trois autres, je sais pas). C'est quasi muet mais il ne faut pas rater les rares dialogues ( comme le " pas d'quoi " des gosses, au début ) y a de la tendresse et un brin de méchanceté, c'est pas neuneu et ça se regarde sans faim. A voir après Transformers 245 pour se laver les yeux et les oreilles.
Bonne surprise que cette comédie burlesque et poétique : "Ni à vendre, ni à louer" constitue un des films français les plus originaux de l'année, et par la même occasion, l'un des meilleurs également. Evoquant Tati sur la forme, moins sur le fond, le film suit différentes histoires de couples, qui se croisent parfois furtivement au détour d'une scène, avec une fluidité et une évidence déconcertantes. C'est drôle, léger, emmené par de très bons comédiens (Gamblin, de Medeiros, Morel, Pinon... entre autres), très bien cadré, avec un travail exemplaire sur le son. C'est la bonne surprise française de ce mois de juin.
Défi perdu Saurel !! Je l'ai vu en avant-première, la salle (pleine) riait aux éclats !! Et visiblement, les tchèques ont rit aussi de bon coeur d'après ce que j'ai vu sur facebook (ce film est quand-même en compétition dans un festival de catégorie A) Après on peut passer à côté, c'est dommage, car au delà des rires il y a beaucoup d'émotions en contre-point. Une vraie réussite !
Un film qui porte un regard tendre et malicieux sur des gens issus de milieux modestes (dont on ne parle quasiment jamais au cinéma!), une grande réussite à mon sens. Un film sans paroles mais pas sans son, c'est très rythmé, plein d'humour… Je suis ressortie le sourire accroché aux lèvres !
Chronique douce-amère de vacances au bord de la mer, quasiment sans paroles. Une petite perle de fraicheur, de sensibilité, d'humour et de fantaisie. La filiation avec les vacances de M. Hulot est évidente, peut-être moins poétique mais plus caustique. A découvrir !