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Un visiteur
2,0
Publiée le 2 août 2011
Délaissant plus encore la petite bulle de la bédé d'auteur française, Rabaté met en scène une France estivale rétro et légèrement bucolique, avec un sens du gag toutefois un peu faiblard pour que le format convainque sur grand écran. Quelques élans démago -ce titre de film faussement punk- ne manqueront pas de montrer la facilité de penser dans laquelle se fourvoie quelque peu l'auteur d'Ibicus.
Une pépite burlesque, de l'humour grand guignol en mode muet. Rien n'est superflu et Rabaté aime tellement ses personnages qu'il les regarde tous avec cette douceur et cette fantaisie douce. Une légerté parfois teintée de noir. Chaque scène est un sketch qui construit au final un film extrêmement plaisant.
Quel intérêt de nous présenter un film muet ! Refaire du Carlie Chaplin ! J'ai patienté pendant 25 minutes, et puis non, c'en était trop. Nul et inintéressant !
Très divertissant et très original. Un ovni dans le cinéma français. Les scénettes sont vraiment sympa mais ne font pas dépasser malheureusement le stade du sourire. j'aurai aimé plus, ça reste bon signe.
"Les vacances à la mer, c'est super, c'est d'enfer" : il s'agit en fait d'un weekend avant la saison, dans une station balnéaire de Loire-Atlantique encore très calme, avec toute une galerie de personnages pittoresques, en couple ou en famille, plutôt de passage, et il est question de tranches de vie du genre décalé - deux chômeurs d'âge mûr qui viennent en voiturette se ressourcer dans leur maison de poupée, un représentant en parapluies amateur de frissons sadomasos, deux punks lourdement piercés qui se dessinent une maison sur le sable, un employé des pompes funèbres saisi par un hoquet irrépressible, deux voisins d'hôtel à la poursuite d'une croix et d'un cerf-volant, un gérant de supérette créant ses propres codes-barres etc. Cela a tout d'un inventaire à la Prévert, et cela louche ostensiblement du côté de Tati (pratiquement aucun dialogue), mais version trash (soft). Un ton et une originalité (même façon hommage) à mettre donc au crédit de Pascal Rabaté, plus un casting séduisant (Damiens, Gamblin, Pinon, Morel, et bien d'autres) mais un résultat décevant au final, les saynètes croquées par le réalisateur/dessinateur étant vraiment inégales.
J'avais été enchanté l'an passé par le premier film de Pascal Rabaté Les petits Ruisseaux. J'attendais donc celui-ci avec une certaine curiosité voir impatience. Déception à l'arrivée. Je n'ai jamais été très fan de Jacques Tati, et ce film en est un hommage appuyé. Pas de dialogues, juste des onomatopées, que des gags visuels. Il faut un moment pour s'adapter à cette ambiance, certes peu banale, mais je n'ai jamais réussi à rentrer dedans vraiment. Quelques sourires par ci par là mais pas de rires francs. On assiste plus à une succession de sketchs qu'à autre chose. Il se dégage malgré tout une certaine poésie de l'ensemble. Mais la mise en scènereste bien trop sage à mon goût. Le casting est très bien choisi. Que du bon, ce qui sauve un peu l'ensemble : Maria de Medeiros, toujours délicieuse, est entourée de quelques solides collègues (Gamblin, Damiens, Morel, Pinon, Mosca, Neuwirth, Kervern...). Bref, un petit exercice de style pas désagréable mais pas tout à fait dispensable. Les fans de Tati crieront peut être au plagiat, d'autres s'amuseront sans doute, moi je me suis au final un petit peu ennuyé...
Baraté a voulu nous faire un film à la tati mais bon 40 ans aprés ça passe mal. sauf pour ceux qui ne connaissent pas le genre faut penser à tout le monde . et pour 3 euros ça va
Enfin quelque chose qui sort de l'ordinaire ! Je n'ai rien trouvé à lui redire, de la réalisation, au jeu des acteurs, en passant par le cadrage, le montage, l'étallonnage, la musique, etc... tout a été pensé, dosé, calibré et décallé ! A VOIR ABSOLUMENT !!!
Ni vraiment parlant ni véritablement muet, "Ni à vendre ni à louer" est un divertissement très rafraîchissant. Dans la lignée du cinéma de Jacques Tati ou de Pierre Etaix, son réalisateur parvient à nous enchanter par une succession de situations et de gags d'autant plus forts qu'ils ne font appel à aucun dialogue. C'est assez hermétique au début mais on se laisse gagner peu à peu par le bonheur provoqué par l'imagination et la malice de Pascal Rabaté dans une ambiance détendue, burlesque et estivale. Les vacances à la mer, c'est super !
Un agréable hommage au style de Tati, sans la maîtrise, la profondeur, et... l'authenticité de l'original mais ce poème choral distille un certain charme et mérite le détour. Jacques Gamblin, Maria de Medeiros, François Damiens ou Chantal Neuwirth se meuvent avec aisance dans ce dispositif.
pour repprendre la critique de titoo 66 je confirme oui un très bon film sert aussi à financer une grosse daube je suis très déçue de bons acteurs ne fond pas forcément un bon film j'espèrais beaucoup de Pascal Rabaté après" l'exellent petits ruisseaux" eh bien c'est raté pour moi seule consolation j'ai pu somnoler part moment