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traversay1
3 534 abonnés
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3,0
Publiée le 29 juin 2011
Avec un brin de méchanceté, il serait aisé de dire que Ni à vendre, ni à louer, c'est comme du Tati ..., en période de soldes. Mais ce jugement à l'emporte pièce est exagéré, bien que l'ombre du grand Jacques (Les vacances de Mr Hulot, bien sûr) soit trop pesante pour les frêles épaules de Pascal Rabaté, qui avait fait naître de jolies promesses avec son premier long métrage, Les petits ruisseaux. Son deuxième film, quasi muet, très court, est traversé d'une nuée de personnages qui ne cessent de se croiser, c'est l'intérêt de la chose, et dont Rabaté n'a que le temps d'esquisser les silhouettes. Frustrant, quand on a sous la main des Gamblin, Morel, Pinon, Damiens ou de Medeiros ! Deux ou trois gags visuels sont irrésistibles, le reste est inégal mais l'enchevêtrement malin des situations et l'espèce de bonne humeur qui s'en dégage incitent à l'indulgence. Un film gentil, dans toutes les acceptions du terme, c'est cela, oui. Et ce n'est pas nécessairement un avis négatif.
A decouvrir puis à redecouvrir ensuite car l' esprit de tati est bien présent je pense que passé le coté déroutant de l' absence de paroles le rire est présent dans ce comique de situation.
Il y aura deux genres de réactions assez opposées face à ce film...La première consiste à sortir de la salle comme l'on fait deux personnes au bout d'une demie heure...l'autre sera de s'intéresser à la foule de détails légers que comporte le film muet...C'est on l'a déja dit sur le mode TATI....je dois avouer qu'en faisant attention le film nourrit le spectateur par la foule de petits clins d'oeil, d'objets, parfois de fantasmes incongrus, c'est un joli bric à brac avec une moëlle épinière fantaisiste, des petits délires (course après un cerf volant, séance sado maso, tempête dans le camping..Etc) dont le but n'est pas forcément de faire rire mais plutot d'amuser le regard...Vous l'avez compris pour qui voudra s'intéresser (presque chiner) il y a de la matière...C'est très léger, ne vous forcez pas à rire, soyez plutot vigilant et laissez vous découvrir les détails....J'ai aimé.
et voilà le " film d'auteur estival " leger et au bord de la mer... il nous fallait cette année aussi profiter de l'humour second degré qui est désormais à la base du cinéma français (je ne cite même pas Tati, dont s'il faut chercher un hommage, il faut plutôt aller voir l'excellent "l’illusionniste") et qui l'empoisonne, de l'esprit politically correct (on met un couple de lesbienne, une vieille dame, un duo grolandais, des amoureux naifs) tout est prévisible et inutile (bien sur les naturistes et les S/M c'est très drôle.... enfin, c'était drôle dans les années 1980 !!!)
Film décalé qui rappelle l'univers de Jacques Tati, évidemment. Comme dans la BD du même auteur, il y a tout un tas de scènes qui s'enchevêtrent, sans forcément accomplir une histoire linéaire. On retrouve donc les personnages sur de courtes périodes pour une action, puis on passe à autre chose. Un enterrement, l'arrive au camping d'habitués, plusieurs portraits décalés, entourés d'un surréalisme. Le clou du spectacle est donné avec Mike Brank, un chanteur décalé qui passe devant un groupe classe, puis un groupe de personnes âgées, avec la même chanson qui ne convient ni pour les uns ni pour les autres, et s'intitule les vacances à la mer. Un film très second degré qu'il ne faut surtout pas voir au premier degré, sinon on est forcément déçu. Des scènes vraiment drôles, une histoire à tiroir qui s'entremêle sur un temps relativement court. Ce film résume une avancée dans l'histoire du cinéma car il en touche les limites.
J’avoue à ma grande honte ne pas en avoir entendu parler à sa sortie. J’ai dû zapper l’information. D’où ma surprise au moment du visionnage. J’ai compris assez rapidement que j’avais affaire à un film sans dialogue, à la Jacques Tati ou à la Dominique Abel et Fiona Gordon. Et ce fut globalement une bonne surprise, toutefois c’est assez inégal. Le film se traîne en longueur et semble se répéter. En ce qui me concerne, les scènes avec le sadomasochiste et les scènes des obsèques sont les moins réussies et contribuent à ralentir le rythme. Film curieux, hors norme qui a l’avantage de ne durer qu’une heure quinze. Maintenant, si la campagne de presse était aussi peu bavarde que le film, il est normal que je n’en ai pas entendu parlé !!!! Faut bien trouver des excuses...
Une œuvre inclassable... Film sans parole, Ni à vendre ni à louer nous offre autant de fous rires que de moments d’ennuis... Mais il faut lui reconnaitre un très bon casting est surtout une grande originalité.
Un amuse-bouche estival tendre et croustillant à la fois. Je suis aller un peu au hasard voir ce film, pour l'affiche et les acteurs. Un univers situé entre Tati et des vignettes de BD aux couleurs acidulés. Le film n'est pas prétentieux, mais les plans (forts réussis) sont d'une grande rigueur et la mécanique comique d'une précision parfois tati-llonne que je sais apprécier du moment que les gags sont drôles et étonnants et ils le sont, bien heureusement. On voudrait que cette humour espiègle empreint de grivoiserie nous accompagne tout l'été. Vraiment une très bonne surprise.
Tati n'est pas ma tasse de tea mais les petits ruisseaux faisant partie de mon Top 3 de 2010, j'ai pris un risque à 3 Euro pour ce second film de Rabaté. On était quatre dans la salle, ça n'incite pas à la grosse marrade communicative mais j'ai eu le sourire aux lèvres pendant 1h15 ( les trois autres, je sais pas). C'est quasi muet mais il ne faut pas rater les rares dialogues ( comme le " pas d'quoi " des gosses, au début ) y a de la tendresse et un brin de méchanceté, c'est pas neuneu et ça se regarde sans faim. A voir après Transformers 245 pour se laver les yeux et les oreilles.
Avant de pouvoir déposer une critique, vous devez noter ce filma saint-nazairisé avec " ni à vendre, ni à louer", hommage (trop) appuyé aux comédies de Tati. Gags visuels et sonores, poésie burlesque, humour plus que décalé, la comédie de Pascal Rabaté procède par petits personnages et petites touches… pour nous arracher des petits sourires.