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Un visiteur
3,5
Publiée le 8 novembre 2017
Ang lihim ni Antonio est vraiment très tendu car les scènes explicites de sexe sont réellement tournées par un gamin de 15 ans, même la scène finale fait vraie... Ce qui rend le tout réaliste, concret et vraie... On a un peu de mal avec le jeu d'acteurs mais on arrive à faire avec... Un choc pour ma part !
Un film très soigné dans sa mise en scène, sa réalisation et par le jeu des acteurs.
Le réalisateur fait le choix de ne rien cacher dans le sujet principal du film (la découverte de son homosexualité et, plus précisément, de sa sexualité et de ses désirs) : les scènes de sexe sont osés pour la France avec un ado de 15 ans mais rende ce film que plus intéressant car comment parler de sexualité en la cachant totalement ?
Une histoire attachante mais à titre personnel, je regrette vraiment le dénouement qui n'ajoute finalement rien à l’histoire. Je ne l'ai pas compris.
Antonio est un garçon de quinze ans qui commence à découvrir sa sexualité. Sa meilleure amie, Mike, est en faveur de son coming-out. Sa première conquête sexuelle a mené à la destruction de son amitié avec son ami, Nathan. Sa famille commence à se briser : sa mère altruiste, Tere est dans le déni que son père les a déjà abandonnés. Une terrible tragédie commence en spirale alors que son oncle Jonbert (Josh Ivan Morales qui ici saigne l’écran) devient l'obsession sexuelle d’Antonio. Au cours des trois dernières années, le cinéaste Joselito Altarejos a contribué à travers ses films à redéfinir l'image des homosexuels et de l'homosexualité aux Philippines. Parmi ceux-ci, le très applaudi par la critique Ang Lalake sa Parola (L’homme du phare, 2007) et Ang Lihim ni Antonio (Le secret Antonio, 2008) qui a remporté le prix du meilleur film au Festival del Mar à Majorque. Son dernier film, Pink Halo-Halo, a été finaliste à l'édition 2010 Cinemalaya Independent Film Festival (Philippines). (Hervé Joseph Lebrun - Chéries-Chéris 2010)
Dans la mouvance du style Mendoza (caméra à l'épaule, son direct), un drame psychologique et social assez fort par sa description sans concessions de la sexualité adolescente. En dépit de maladresses techniques et d'un dénouement grandiloquent, le projet séduit.