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velocio
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3,0
Publiée le 30 octobre 2011
"Une vie tranquille" : c'est ce que Rosario Russo, un italien installé en Allemagne, aimerait vivre, avec sa femme Renate et son fils Mathias. Pas de chance, voici que débarquent dans son hôtel-restaurant deux jeunes compatriotes, dont l'un, Diego est son propre fils, un fils qu'il n'a pas revu depuis 15 ans, lorsqu'il avait choisi de quitter une vie beaucoup moins tranquille dans les environs de Naples. Ce passé va le rattraper ! Ce premier long métrage sorti en France de Claudio Cupellini se laisse voir, malgré de nombreuses invraisemblances, grâce à la prestation de Toni Servillo ("Gomora", "Il Divo", "Un balcon sur la mer, ...).
Polar classique italien, à la trame ascendante tendant vers le drame Shakespearien et donne ainsi un relief à l’ensemble du film. D’une noirceur en demi-teinte, l’interprétation de Toni Servillo prend le pas sur l’ensemble et porte ainsi le film jusque dans son final anti-nihiliste. Classique par son scénario, presque hors sujet parfois, le film par son ambiance et son interprétation garde un aspect relativement intéressant pour le genre. Hélas loin d’être mémorable dans son entier.
Un quinquagénaire italien mène un vie familiale sans histoire en Allemagne à la tête de son restaurant, quand l’arrivée de deux jeunes camoristes peu recommandables fait ressurgir son lourd passé et lui cause de gros ennuis. Ce polar transalpin est très réussi même si son scénario plagie sans vergogne A History of Violence. Une mise en scène classique mais bien rythmée et un rôle principal remarquablement tenu par l’excellent Toni Servillo sont à porter au crédit de ce thriller qu’on aurait tort de négliger.
Une Vie Tranquille (2010) est un drame italien passé assez inaperçu dans l’hexagone (exploité sur seulement une quarantaine d’écrans), c’est vraiment regrettable car on a affaire à un passionnant drame sur fond de relation père/fils et de mafia napolitaine (la Camorra). On y fait la connaissance d’un restaurateur quinquagénaire installé en Allemagne depuis une dizaine d’année. Il y a fondé une nouvelle famille et tout se porte pour le mieux jusqu’au jour où son passé ressurgit avec l’arrivée de deux hommes, dont l’un est son fils (qu’il a abandonné lorsqu’il a fuit l’Italie et ses activités avec la mafia locale). En nous laissant petit à petit découvrir ce qui se trame entre les trois protagonistes, Claudio Cupellini laisse planer le doute, le spectateur étant dans l’incertitude, attendant avec impatience que le mystère soit enfin levé. Si la mise en scène se veut sobre, la tension quant à elle se fait constamment ressentir, jusqu’au moment où elle éclate. Les acteurs sont tous très bien écris et parfaitement dirigés, à commencer par Toni Servillo (Gomorra - 2008 & Il Divo - 2008) qui une fois de plus fait des merveilles (récompensé du Léopard de la Meilleure Interprétation Masculine lors du Festival de Rome, un trophée qui ne fait que confirmer le réel potentiel de cet acteur). Sans oublier le tandem Marco D'Amore & Francesco Di Leva. On ne pourra s’empêcher de repenser à A History of Violence (2005) de David Cronenberg, pour les quelques similitudes qui peuvent subsister entre les deux films, mais il n’empêche que ce polar italien n’a rien à voir avec ce dernier. Un drame familial et mafieux qui séduit d’amblé et ne relâche jamais notre attention.
Une vie tranquille est un polar italien, qui nous raconte les retrouvailles sanglantes entre un père et un fils.
Rosario est un restaurateur italien installé en Allemagne depuis plus de 10 ans. Il vit avec son fils et sa femme. Rosario prétend qu’il est veuf et a émigré pour fuir son deuil et a tout appris de la restauration à force de travail. Un jour, deux italiens viennent s’installer dans son hôtel. Et le passé de Rosario le rattrape. Le fils ainé de Rosario, Diego est venu se réfugier avec un autre gangster ,dans l’hôtel de son père. On apprend alors que Rosario est venu se cacher en Allemagne et que ce fils est né d’un premier mariage. Rosario était un gangster très connu du milieu. La suite entraine Rosario et son fils vers un futur dramatique ..
Le film débute tranquillement et prend de l’intensité au fur et à mesure du déroulement du drame . Sans attendre une fin dramatique, on est quand même dans l’attente tout au long du film.
L’apparition du fils dans la vie reconstruite de ce père disparu se fait sans drame. La vie quotidienne semble se dérouler comme à l’habitude, la chasse, la piscine, la restauration, tout semble « normal ». Le scénario est plutôt classique, le passé resurgit et dépasse .. mais ce drame familial noir est très bien amené, et réalisé. Le long métrage est superbement interprété par Toni Servillo, un acteur italien formidable vu dans Gomorra, Il divo, un balcon sur la mer. Il joue avec gravité et froideur cet homme reconstruit et qui va se retrouver face à face de manière brutale avec son passé.
Voilà un très bon film, haletant et bien ficelé (même si parfois les situations sont un peu poussées... pourquoi 2 napolitains restent dans la région où a eu lieu un crime lié aux ordures napolitaines justement ? et la police allemande n'effectue pas des recherches ?) mais ben, si on oublie certains détails, l'ambiance est vraiment palpitante...
Très bon film. Le choix et l'abandon de ce qui nous fait vivre pour sauver ceux que l'on aime. Où s'arrete le droit de sacrifier la relation que les autres ont avec nous ?
Atmosphère bien pesante que ce film qui nous tient en haleine jusqu'à la fin . Moment magique aussi que les relations entre personnages ou tout est complexe et difficile . Magnifique duo que celui du père et du fils pour le pire et le meilleure .
Un père "pas si tranquille" que ça. Excellente interprétation, on sent la violence monter et on se demande quand elle va exploser. Moralité : le milieu ne s'abandonne jamais ou, plus exactement, ne vous abandonne jamais. Un bon moment de cinéma.
Le cinéma italien ne nous avait pas habitué à des films comme celui-ci , commençant en drame , et finissant en véritable tragédie . Certes , le début est plutôt lent , et on peine à voir où le réalisateur nous emmène . Au fil du temps , le scénario se précise , tout devient plus clair , et surtout passionnant , jusqu' à la fin . L' acteur principal est très bon ; tout le film repose sur ses épaules , mais les autres acteurs ne sont pas des faire-valoir pour autant . Tout le monde joue bien sa partition , mais incontestablement , ce sont les acteurs masculins qui mènent le film , et leurs rôles sont beaucoup plus riches et profonds . Le dénouement est bien sûr prévisible ; comment pouvait-il en être autrement dans ce milieu mafieux ? J' ai donc bien aimé , dans l' ensemble , ce film , qui m' a séduit par son atmosphère dramatique croissante , bien mise en scène par un réalisateur rigoureux , qui ne s' encombre pas de scènes superficielles .
Le thème d'Une vie tranquille n'est pas d'une originalité folle. Ancien camorriste, Rosario a refait sa vie en Allemagne, autour de son restaurant, de sa nouvelle femme et de son fils. Mais, bien sûr, cela ne pouvait durer éternellement, on est toujours rattrapé par son passé. Si Claudio Cupellini n'est pas David Cronenberg, loin s'en faut, le réalisateur italien donne malgré tout une belle intensité à sa tragédie familiale déguisée en faux thriller. Mise en scène discrète, mais rigoureuse, seconds rôles bien typés, scénario qui alterne temps forts/temps faibles avec aisance, violence sourde qui reste tapie pour mieux (re)surgir. Sans Toni Servillo (le génial Il Divo), Une vie tranquille serait cependant un film presque banal. Grâce à lui, à son jeu subtil capable d'évoquer à la fois la tendresse et la rage, il se hisse à un niveau supérieur.
Un film qui a du mal à démarrer, mais qui arrive a nous tenir en haleine grâce a ses interprètes et au scénario qui se décante au fur et a mesure. Du beau boulot même si la lenteur se fait sentir un peu trop.