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David L
51 abonnés
17 critiques
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4,5
Publiée le 29 novembre 2012
Scénario à rebondissements de tous les côtés, on en prend plein la vue, vraiment un film superbe, Tomer Sisley est impressionnant de justesse, et on attend chaque seconde la suite pour voir comment il va sortir de cet imbroglio qui semble sans fin... Franchement énorme
Bonne petite surprise que ce film. Comme quoi en France, on est aussi capable de faire des polars nerveux. On est happer par ce huit-clos qui va à 100 à l'heure. Les acteurs sont corrects, Julien Boisselier est excellent dans un rôle qu'il n'a pas l'habitude de porter. Le scénario ne va pas chercher loin mais l'action fait que l'on ne s'ennuie pas une seconde. Seul bémol, l'image nous donne l'impression que l'on se trouve dans un pauvre téléfilm de TF1.
Un film d'action classique et énergique mais dont le scénario tourne un peu en rond, limité par l'unité de lieu, une boîte de nuit, où se déroule l'essentiel de l'intrigue. Bonne composition de Tomer Sisley et Julien Boisselier.
Et bien c'est pas brillant... Bon, les thrillers français que j'ai vu pour l'instant étaient plus comiques qu'autre chose (hihi La Boîte Noire). Après je n'ai pas encore vu de Cavayé et consorts donc pour l'instant j'émets une réserve quant à la qualité du genre du thriller en France. Et pitié ne me parlez pas de Taken qui d'une est de la merde et qui de deux est aussi français que le cul d'Hilary Clinton. Bref passons aux choses sérieuses et parlons de Nuit Blanche que j'ai, par ailleurs, d'un total hasard. Le concept de départ, bien que peu original, n'est pas nul. De toute manière il n'y a pas besoin de faire une scénario alambiqué pour que celui-ci soit réussi, tout demeure dans le traitement du sujet. On retrouve ici un Tomer Sisley apathique dans un quasi huis-clos se déroulant en boîte de nuit et où les clichés et caricatures foisonnent autant que les décolletés plongeants sur le dancefloor. C'est bien simple, ceux-ci sont tellement alignés qu'on ne sait plus où donner de la tête. On a le droit au gérant de la boîte qui est corse et mafieux bien entendu, à un homme de main des pays de l'est qui cabotine comme pas 2 et à Joey en Starr en mode auto-parodique, comme quoi il ne jouait pas comme ça que dans les Seigneurs. Bref au niveau des personnages tout y passe, ce film présente d'impressionnantes faiblesses d'écriture. Le personnage principal va tenter de délivrer son fils détenu dans cette discothèque mais l'ennui c'est QU'ON S'EN BRANLE! Les protagonistes sont tellement mal torchés que leurs péripéties sont bien inintéressantes.
Après tout n'est pas forcément à jeter. Techniquement ça ne casse pas trois pattes à un canard c'est sûr, mais ça tient correctement la route. Certaines scènes d'action sont pas mal même, et le jeu du chat et de la souris mené au début de la très longue séquence en boîte de nuit est suffisamment captivant pour qu'on suive l'histoire sans s'ennuyer. Mais c'est d'un redondant... Et voilà que je retrouve mon gosse, et voilà que les méchants me le reprennent, BIM BAM BOUM, KOUKOU LA POLICE, NIQUE LA POLICE (feat Joey Starr) et ainsi de suite jusqu'au générique de fin. Tout est si répétitif qu'à force l'éventuelle tension qui pouvait régner s'effrite de plus en plus pour laisser place à un thriller insipide baignant encore et toujours dans un océan de caricatures où on se tape également un flic véreux haut placé. Ben voyons... Rien de bien reluisant en somme, Nuit Blanche avait un postulat de départ sympathique mais si mal exploité et si faible que le film demeure assez mauvais. C'est pas la bouse ultime mais il y a tellement de raccourcis, tellement de clichés et finalement tellement peu d'idées qu'on a le droit à un film fade qui aurait mérité meilleur sort. Dommage.
Ce pourrait être "une nuit chrono". L’idée d’un seul lieu est intéressante. Seulement en boîte de nuit, à part boire, on danse. Et comme toute danse où il n’est pas utile de faire preuve d’imagination, ça finit par se répéter ; et la danse, presque par définition, tourne en rond. Voilà le reproche du film, il finit par tourner en rond. Il n’y a plus de ressorts. Il aurait mérité d’être écourté d’un bon quart d’heure, car le suspens qui s’étire s'épuise dans la durée. L’énergie déployée par les acteurs camoufle quelques incohérences. Riaboukine et Joey Starr composent des personnages vus cent mille fois ; le film danse (tient donc) entre second degré et premier degré. Ce n’est pas plus mal, les deux caïds illustrent une parenthèse de détente au milieu d’une danse énergique menée par un Tomer Sisley dont le personnage n’est pas très heureux dans ses choix. À noter, que son anglais bien en dessous des notions scolaires est amusant quand on sait qu’il le parle très bien.
Aucun intérêt. Scénario bancal. Acteurs mauvais et surjouant. A des milliards de kilomètres d'un bon polar. A regarder pour se faire une bonne idée d'un mauvais film....pathétique!
C'est quoi cette purge ? Le caméraman il avait Parkinson ou quoi ? Sans déconner, faudra dire à M.Jardin que c'est pas parce qu'il fait bouger sa caméra dans tous les sens du début à la fin qu'on se croit pour autant dans un film d'action US ou asiatique ! Le scénario de base, bien que vu et revu, pouvait rendre le film sympa et distrayant. La distribution étant en plus au rendez-vous, je suis rentré dans ce film sans trop me poser de questions. Mais les 10 premières minutes m'ont d'emblée fait sentir qu'on allait droit dans le mur, quelques séquences frolaient même par moment l'amateurisme. On tourne en rond, les scènes d'actions sont tellement grosses et surjouées que ça en est même parfois insultant, et le final est au même niveau que tout le reste : inabouti et à la limite du ridicule. Ça m'aura au moins permis de passer une soirée en boite de nuit, depuis le temps... Bref, l'ensemble est pale et sans saveur. Copie blanche.
Neuf ans après « Cravate Club » Frédéric Jardin revient à la réalisation avec « Nuit Blanche» thriller épileptique avec Tomer Sisley en protagoniste principal. Dans l’esprit du théâtre classique Jardin déroule l’action de « Nuit blanche » dans un lieu unique durant une seule nuit ceci lui permettant d’installer une tension qui ne retombe jamais. Il flirt sans faux semblants avec le cinéma américain grand pourvoyeur de ce cinéma ultra vitaminé. Tomer Sisley y incarne de manière convaincante un flic en infiltration qui se retrouve à devoir échanger son fils contre un sac d’héroïne, échange compliqué par une fliquette débutante et trop zélée et un flic ripoux qui cherche en même temps à le faire tomber et à mettre la main sur la drogue. Le film plutôt décapant fait même parfois usage d’un humour second degré qui permet d’alléger une ambiance noire et 100% tournée vers l’action. Il n’échappe pourtant pas à certains clichés sur les flics et les gangsters qui lassent un peu et parfois par un certain manque de réalisme qui sans nuire fait un peu sourire. En bref un film français qui ne se prend pas au sérieux et utilise tous les codes du film d’action américain et ses défauts également, mais qui dans sa tension au cordeau donne une impression de vitesse qui ne laisse pas au spectateur le temps de s’appesantir sur ces invraisemblances et autres absurdité pour s’abandonner dans la même urgence que le héros. À voir pour se distraire sans autre intention.
Bon voilà un film nerveux et plutôt efficace. Rien à redire sur la prestation de Tomer Sisley parfait dans le rôle du ripoux aux abois. Le côté huis-clos en boite de nuit est intéressant mais aurait mérité d'être mieux exploité. Pas de quoi non plus sauter au plafond. Un bon divertissement.
Malgré toute ma bonne volonté, je n'ai pas réussi à me passionner pour cette histoire déjà vue cent fois ni pour ces acteurs qui incarnent des personnages stéréotypés. Ca manque de caractère.