Derniers Avis : Nuit blanche - Page 12

J'en suis sorti fatigué et avec un bon mal de crane, en effet la nervosité ambiante dans ce film a des bons et des mauvais côtés. On ne s' ennui pas une seconde mais ça parait long au final. Côté acteurs, Tomer Sisley s'en sort très bien, il est habité par son personnage, par contre les gangsters ne passent pas tout comme l'émotion pour ma part. "Nuit Blanche" est un bon polar/thriller sans en révolutionner le genre.

Frédéric Jardin est un acteur, réalisateur, scénariste français. Son dernier film en tant que réalisateur et scénariste est sorti en 2002, Cravate Club. Pour Nuit Blanche, il est aussi scénariste avec Olivier Douyère et Nicolas Saada.

Vincent et Manuel, deux flics, braquent une voiture et dérobent un sac de cocaïne. Ils sont reconnus et sont bientôt poursuivis par les gangters. Vincent reçoit un coup de téléphone, son fils Thomas est pris en otage. Il sera libéré en échange de la cocaïne. Vincent se rend dans la discothèque de Marciano pour faire l'échange. Tout ne se passe pas comme prévu ...

Le scénario est classique, un flic seul contre tous, des gangsters, des flics ripoux, un otage, de la drogue, et une dead line. Malgré tout, le film est efficace. C'est un film énergique, bien ficelé, haletant. La première heure démarre particulièrement fort. Quelques scènes sont musclées, et particulièrement la scène dans la cuisine qui est incroyable. Tomer Sisley est Vincent, le flic qui se bat pour récupérer son fils. Pour le reste du casting, Joey Starr est crédible, Serge Riaboukine et Julien Boisselier surjouent et Laurent Stocker trop rare.

Il est quand même dommage que toute l'histoire se passe dans un seul lieu, l'idée de la discothèque hyper grande avec restaurant, salle de billard, .... est bonne mais on tourne vite en rond. On suit le héros dans la boite, et on passe, re-passe, re-re-repasse aux mêmes endroits. Quelques scènes trainent en longueur. Et quelques personnages sont comiques malgré eux, la jeune femme qui suit le héros, le ganster qui suit Joey Starr...

Nuit Blanche reste tout de même un divertissement agréable, musclé, rythmé ... et Tomer Sisley est au top !

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Nuit blanche (2011) ne se résume pas seulement à un thriller où il serait question d’une chasse à l’homme dans une discothèque durant près de 100 minutes. C’est un habile mélange flirtant entre le polar et le thriller où il est à la fois question de flic infiltré, de flics corrompus, de trafic de cocaïne, de kidnapping, bref un beau foutoir, le tout réunit dans un seul et même lieu, à savoir un immense complexe où sont réunit une discothèque, un restaurant, une salle de billard et de pocker. Si le scénario s’avère relativement simpliste, c’est pour mieux nous surprendre par la suite (ce qui n’évite pas au film de devenir prévisible par moment). Concernant la mise en scène, jouant sur le principe que la course poursuite se déroule en temps réel (soit toute la durée du film), c’est un véritable exercice de style auquel on se retrouve confronté ici, certes, le film en devient répétitif mais on l’excusera sans problème à la vue de l’ébouriffante scène de castagne dans les cuisines du restaurant. Un thriller mineur mais survolté et qui épuise dans le bon sens du terme, d’autant plus que c’est un véritable régal d’y retrouver une distribution aussi éclectique que celle-ci (Tomer Sisley, Julien Boisselier, Joey Starr & Serge Riaboukine).

Un flic ripoux doit rendre la drogue qu’il a volé à un truand local qui détient son fils. Rendez-vous est donné dans la boite de nuit du gangster, mais d’autres flics, ainsi que des collègues truands décident également de passer faire une petite visite.

Le film parvient à tirer profit de SA bonne idée : l’unicité de lieu et de temps. En s’enfermant volontairement dans cette discothèque pendant toute une nuit, et en croisant points de vue, personnages et événements, le film s’assure d’une certaine efficacité. La quête du flic incarné par Tomer Sisley prend ainsi des allures de chemin de croix, le film suivant parfaitement la loi de Murphy de l’emmerdement maximum. Sous les lumières du dance-floor, dans les escaliers de secours ou les backrooms peu fréquentables, c'est un jeu du chat et de la souris qui s’engage, à base de poursuites, de faux-semblants, de quelques démonstrations de close-combat et de bluff intensif. Si cette nuit s’écarte rarement des chemins balisés, elle est parfois traversée de vraies fulgurances comme cette empoignade dans les cuisines, ou encore cette rencontre aussi agréable que furtive sur une piste de danse puis dans un ascenseur.

Bref, un petit polar nerveux plutôt agréable, parce que à fleur de peau. Ce qui lui permet souvent de camoufler un casting assez hétérogène. Pour tenir la distance, le scénario repose en effet sur une galerie de personnages hauts en couleur, qui gravitent autour du héros en en faisant des tonnes, avec le risque évident du surjeu. Et si Tomer Sisley fait plutôt bien le job, si Joey Star n’a pas trop de mal à se mettre dans les baskets d’un gangster hargneux, c’est plus difficile pour un Julien Boisselier borderline dans un contre-emploi de bœuf-carotte psychopathe, et c’est carrément le naufrage pour Lizzie Brocheré pas crédible une demi-seconde en flic de choc. On en parle même pas du grand acteur turc Birol Unel, qui vient se fourvoyer dans un numéro de taré mutique qui laisse complètement indifférent.

Un bon concept, un réalisateur suffisamment malin pour faire le métier sans trop de vagues, ça donne un bon moment à l’arrivée, mais qui donne vraiment envie de revoir le même film avec de seconds rôles qui tiennent la route et un virtuose de la caméra aux manettes. Pour une fois, c’est peut-être une très bonne nouvelle que les américains aient déjà acquis les droits pour un remake.

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Le film commence plutôt bien. Un scénario se profile, des scènes d'actions intenses et immersives ... puis on tombe dans le grand n'importe quoi à partir de la deuxième partie du film : Des persos qui se mettent sur la gueule pire que dans un combat d'UFC, sans aucune contusions sur le visage, le gentil qui se prend un coup de lame avec une entaille de 15 cm depuis le début du film et qui gambade et saute comme spider-man ... LOL puis le cliché américain du méchant invincible qui ne meurt jamais même après une chute violente de 4 m sur le dos ... --___-- Si vous aimez l'action vulgaire type Fast & Furious foncez vous allez adorez ...

" Nuit Blanche " est un polar à souligner car il s'agit-là probablement de la surprise de la semaine ! Un film qui, à première vue aurait pu laisser croire à un film à la Fred Cavayer tel que " A Bout Portant ". Certes il y a un peu de cela, mais il y a surtout une densité psychologique que l'on ne trouvait pas chez ce dernier. Une trame ultra-classique à savoir le récit d'un homme qui a une nuit pour sauver son fils séquestré par des malfrats. Là où le film est surprenant, c'est dans sa mise en scène et dans sa façon de faire évoluer ses personnages. On y retrouve Tomer Sisley ( assez détestable dans les Largo Winch ) en père déterminé, qui ici fait preuve d'un talent certain aussi bien dans l'aspect émotionnel que dans l'action pure. A noter principalement Serge Riaboukine qui est absolument impeccable ! Cependant, Julien Boisselier a tendance à surjouer tout comme le jeune Samy Seghir. Évidemment que les personnages sont un brin caricaturaux, mais ils existent et c'est le plus important. Le spectateur prend donc un immense plaisir à suivre ces péripéties frénétiques orchestrées par des moments de tensions efficaces et des scènes d'action implacables, le tout planté dans un décor bien pensé. Le scénario est quant à lui maitrisé, très bien écrit et parfois étonnant et ce, jusqu'aux dernières secondes du film qui sont très confondantes ! " Nuit Blanche " est donc un film qui fait preuve d'une efficacité redoutable et s'impose comme un excellent film de genre. La mauvaise nouvelle dans tout cela ? Que les Américains en fassent un remake !

On a ici un polar des plus convaincants.
Ma critique complète sur mon blog: http://pamplemoosse.canalblog.com/archives/2011/11/21/22765322.html

Film moyen mieu attendre sa sortie en dvd que d'aller le voir au ciné Tomer Silsley peut mieu faire et joey Starr nous avait montré bien autre chose dans le film Polisse.

Un bon polar à la française Tomer Sisley en flic explosif et Julien Boisselier en ripoux nous régalent d'actions de bout en bout.

Une intrigue des plus simples : un flic doit rendre un colis de drogue à un mafieux pressé par un dealeur impatient. Sinon ? Et bien, le fils du flic est retenu en otage par le même mafieux. La bonne idée, c'est de réaliser ça dans un huit clos : une discothèque, tenue par le mafieux. Vous me suivez toujours ? Bon, c'est un peu longuet et les scènes sont parfois répétitives. Les twists n'en sont pas vraiment, et évidemment les seuls deux personnages qui nous intéressent s'en sortent bien. Mais on prend tout de même du plaisir à assister à toute cette débauche d'énergie.

Film d'action bien sympa, pas de temps mort et des acteurs très impliqué !!!! Bravo un bon film français comme on les aimes.

"Nuit blanche" : folle virée nocturne en huis-clos agrémentée de couse-poursuites et de close-combats née d'une incursion dans un monde sans foi ni loi ou comme un petit goût d"A bout portant" ... En effet, nul besoin d'être un expert pour très vite comprendre que les deux films jouent sur le même créneau : le thriller énergique. A ce niveau, le film de Fred Cavayé avait surpris tout son monde et ce premier thriller de Frédéric Jardin (le frère d'Alexandre) lui emboîte le pas autour d'un concept audacieux et une densité psychologique appréciable, le tout sans rechigner sur l'action. Le complexe de nuit à multiples facettes (discothèque, restaurant, salle de billards, salle de jeux, ...) se transforme en labyrinthe idéalement exploité par le réalisateur pour nous offrir un film mené tambour battant et sans temps mort. Si cette "Nuit blanche" s’écarte très peu des chemins balisés, elle est aussi parfois traversée par de vraies fulgurances comme cette belle empoignade dans les cuisines, ou encore cette rencontre dans les toilettes aussi agréable que furtive. Malheureusement, on regrettera que les espoirs nés d'un début tonitruant se perdent dans un flot continuel d'action musclée où la réflexion n'a guère de place ... Niveau casting, Tomer Sisley se montre assez soucieux de tenir son rang avec un profil très proche de Roschdy Zem, JoeyStarr nage dans son élément et Serge Riaboukine (en remplacement de Gilles Cohen initialement prévu) se révèle convaincant. Concernant Julien Boisselier et Lizzie Bocheré, ils naviguent entre deux eaux et pour ce qui est de Birol Ünel, on a bien du mal à comprendre l'intérêt de sa présence dans un numéro d'homme de main psychopathe qui nous laisse totalement de marbre. Pour conclure, "Nuit blanche" est un thriller d'une efficacité redoutable en offrant un spectacle saturé d'action (ce qui pourrait en rebuter certains), mais dont le concept original devrait lui permettre de traverser l'atlantique ...

Un vrai polar comme on les aime : le suspens nous tient en haleine tout le long du film, on a le souffle coupé tout le long ! 1h38 d'actions. Mais quelques erreurs de scenario à mon sens...

Un flic dérobe un gros sac de cocaïne à des trafiquants, mais est identifié au cours de l’opération. Les truands prennent son fils en otage afin de récupérer le sac. L'échange doit avoir lieu dans une immense boîte de nuit tenue par les mafieux.

Tomer Sisley est excellent en flic ambigu, Julien Boisselier est parfait en ripoux prêt à tout, Joey Starr et Serge Riaboukine campent des gangsters très crédibles, Laurent Stocker surprend agréablement en ripoux minable, Lizzie Brocheré est quant à elle une bleue très tenace. Le plus gros problème du film ce sont les effets de caméra : c'est tourné caméro à l'épaule et parfois en vue sujective. Parfois ça se justifie, d'autres fois c'est agaçant. La B.O colle au film mais est un peu énervante. Le scénario est nerveux, inventif et pas prévisible, quoique du coup certaines invraisemblances apparaissent. Le suspense se tient tout au long du film. Les scènes de bagarres sont bien réalisées et réalistes.

Ma note : 8/10 // haletant //

C’est un peu le grand cirque. Très bruyant et violent aussi. Le scénario quelque peu alambiqué arrive malgré tout à captiver l’attention. Certaines scènes restent totalement improbables. Les comédiens s’en donnent à cœur joie, et en font des tonnes. Mais pourquoi pas ? C’est du cinéma et l’ensemble est plutôt réussi.
http://cinealain.over-blog.com