AlloCiné
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Je n’aime pas reconnaître que je suis irrévocablement fan d’un réalisateur. Car tôt ou tard, on finit par être lassé de ces œuvres ou déçu ou carrément commencer à haïr (Spielberg par exemple).
Mais, pour le moment, il y a un auteur qui ne me déçoit pas et dont les films, j’anticipe avec délectation , c'est Suzanne BIER depuis que j’ai vu « After the Wedding ».
C’est dommage que son film américain « Things we lost in the fire » n’ait pas eu le succès mérité.
Sans dévoiler trop l’histoire du film….ce film reprend un peu les mêmes thèmes que « After the Wedding » à savoir que les petits tracas dont souffrent les occidentaux bien éduqués et bien nourris paraissent bien futiles par rapports à ceux que subissent les gens partout dans le monde.
Le film est excellent avec un casting superbe et une belle photographie.
Dommage que ce film n’était pas disponible en blu-ray mais ce dvd (format 2.40 anamorphic), que j’ai acheté, je le mettrai jamais en vente.
Mais, pour le moment, il y a un auteur qui ne me déçoit pas et dont les films, j’anticipe avec délectation , c'est Suzanne BIER depuis que j’ai vu « After the Wedding ».
C’est dommage que son film américain « Things we lost in the fire » n’ait pas eu le succès mérité.
Sans dévoiler trop l’histoire du film….ce film reprend un peu les mêmes thèmes que « After the Wedding » à savoir que les petits tracas dont souffrent les occidentaux bien éduqués et bien nourris paraissent bien futiles par rapports à ceux que subissent les gens partout dans le monde.
Le film est excellent avec un casting superbe et une belle photographie.
Dommage que ce film n’était pas disponible en blu-ray mais ce dvd (format 2.40 anamorphic), que j’ai acheté, je le mettrai jamais en vente.
Je ne peux comprendre l'engouement pour ce genre de film. Comment peut-on se laisser berner par de telles fables intellectualistes et moralistes qui n'ont rien à proposer ? On choisit une tripoté de thématiques, et on essaye de monter une histoire en espérant que ça tienne à coup de clichés et de violons. Deuil, séparation, persécution, vengeance, violence, culpabilité, tout se mélange, rien ne va vraiment au bout. Seule la première partie est intéressante, avec le tabassage qui fait se lier les deux enfants, et encore, ça vire rapidement au pétard mouillé, puis tout le reste est mou, rien ne va au bout des choses, Susanne Bier survole et ne fait qu'effleurer ses sujets, elle n'a pas d'idées ni d'histoire à raconter. La double vie du père d'Elias entre l'Afrique et le Danemark (tout le monde sait que les humanitaires font l'aller retour chaque week end) ne mène à rien, elle insiste lourdement dessus, sans vraiment l'exploiter, surement juste pour introduire un peu d'exotisme humanitaire. Le père de Christian et la mère d'Elias sont tous les deux creux et inutiles, on croit les voir exister chacun un instant, au détour d'une scène, puis ils disparaissent aussitôt sans donner suite.
le scénario est pas mal le casting tien la route mais ce film est super mou des scènes qui traine en longueur et au bout 1h de film ça devient lassant dommage que ça manque de vivacité
Un très bon film qui malheureusement ne vas pas "encore" assez loin. Tout le scénario est basé sur un propos et une attitude de 2 adultes qui vont avoir un impacte cruciale sur 2 enfants qui respectivement viennent de vivre 2 injustices. Si l'on rajoute l'environnement peu propice aux reconstructions et à la communication, nous avons "Revenge". Dommage que l'on ne décortique pas ce que les pères ressentent au final. A découvrir 4/5 !!!
MAGISTRAL !!! A tous les amateurs de GRAND CINEMA , ne perdez pas de temps .... courrez ! Un casting rare et parfait , une réalisation de Maitre et un sujet admirablement traité. Alejandro González Inárritu ( BABEL , BIUTIFUL etc .. ) n'aurait pas mieux fait . Avis aux fans ... !
Vraiment de GRAND ART qui honore le cinéma scandinave qui n'a plus rien à prouver !
Vraiment de GRAND ART qui honore le cinéma scandinave qui n'a plus rien à prouver !
Le cinéma de Susanne Bier,malgré des concessions faites à la dramatisation et au démonstratif,reste étonnamment puissant et riche de signification.Un pré-ado en colère,qui vient de perdre sa mère.Un autre pré-ado,martyrisé dans la cour d'école.Son père,missionnaire en Afrique,en proie à des dilemmes moraux.Sa mère,inquiète,impuissante,digne.Le drame se met en place entre le Danemark et le camp médical en Afrique.Bier s'intéresse surtout aux conséquences de la vengeance,de la réponse à la violence par la violence.Les 2 gamins pensent que pour se faire respecter,ou se sentir mieux,ils doivent redoubler d'ignominie.Ils font fausse-route évidemment,et Bier les rappelle à l'ordre dans un dénouement un peu tiède.En revanche,elle conserve son style rigoureux,caméra à l'épaule nerveuse,avec des cadres magnifiquement travaillés.Cette mise en scène prend aux tripes,d'autant que tous les acteurs danois,et celui qui joue le missionnaire(d'origine suédoise)sont remarquables.l'Oscar du meilleur film étranger est un chouïa généreux,mais une telle leçon de morale et de scénario ciselé mérite largement le détour.
Plusieurs histoires entremêlées pour défendre une seule idée: la violence engendre la violence. Violence des sentiments, des actes, voulue ou non, gratuite ou indirecte. Chose à laquelle tout le monde sera d'accord. La première heure est intéressante: le cheminement vers la vengeance, la douleur et le vide, l'écho chez les individus de divers actes violents. Puis Susanne Biers s'enlise dans son scénario et fait du surplace. La convention prend le pas sur la réflexion. La fin devient trop édifiante et est surlignée par des kilos de violons. Comme pour aider et accompagner le spectateur à s'y retrouver dans toutes ces histoires et à les interpréter. Du didactisme malvenu pour un sujet aussi fort.
Une découverte que ce film qui en l'espace de 2h nous parle de la violence, des réactions qu'elle engendre. En mêlant les générations et les cultures, Susanne Bier propose une interrogation poignante et forte sur notre capacité à se confronter au mal. Grâce aux acteurs somptueux, ce voyage de l'Afrique au Danemark nous trouble et nous interroge. C'est excellent !
Ce film à thème (comment réagir à la violence) tente sur toute sa longueur de confronter ses personnages à sa thèse pour les observer comme des rats de laboratoire... On se retrouve au final avec un sujet d'étude assez fouillé, rempli de nombreux cas d'espèce. Mais qui trop étreint mal embrasse et on peut réellement reprocher au film un certain manque de corps, de liant entre ces sujets de laboratoire, voire l'absence totale de liant, abandonnant ses personnages dans la roue du hamster, qu'on observe et qu'on scrute pour prendre des notes !
Restent quelques (puissants) moments de cinéma
Restent quelques (puissants) moments de cinéma
Film interressant sur la vengeance ou non vengeance avec des hauts et bas et bien interprete.
IN A BETTER WORLD
Elias est la tête de turc de son école, victime des violences d’un petit caïd, jusqu’au jour où Christian, nouveau venu dans l’établissement, prend sa défense de manière très musclée. Une amitié se noue entre les deux adolescents, qui vivent chacun une situation familiale douloureuse : Elias subit la séparation de ses parents, tandis que Christian vient de voir sa mère mourir d’un cancer…
Le titre original du film de Suzanne Bier, c’est "Revenge", vengeance. La cinéaste danoise explore les différentes attitudes face à la violence qui nous entoure : s’agit-il d’appliquer une forme moderne de la loi du Talion ou de verser dans un pacifisme béat ? On sent Bier habitée par beaucoup de questions, ce qui donne un film qui part dans trop de directions différentes pour être totalement réussi. Mais sa direction d’acteurs, par contre, est parfaite : les deux adolescents sont très convaincants, et sont pour beaucoup dans la force dramatique du film. En tous cas, ils ont séduit les professionnels américains, puisque "In a better world" a remporté l’Oscar du meilleur film étranger.
(source: http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_morning-glory-l-enfer-de-la-tele-matinale-hugues-dayez?id=5943763 )
Elias est la tête de turc de son école, victime des violences d’un petit caïd, jusqu’au jour où Christian, nouveau venu dans l’établissement, prend sa défense de manière très musclée. Une amitié se noue entre les deux adolescents, qui vivent chacun une situation familiale douloureuse : Elias subit la séparation de ses parents, tandis que Christian vient de voir sa mère mourir d’un cancer…
Le titre original du film de Suzanne Bier, c’est "Revenge", vengeance. La cinéaste danoise explore les différentes attitudes face à la violence qui nous entoure : s’agit-il d’appliquer une forme moderne de la loi du Talion ou de verser dans un pacifisme béat ? On sent Bier habitée par beaucoup de questions, ce qui donne un film qui part dans trop de directions différentes pour être totalement réussi. Mais sa direction d’acteurs, par contre, est parfaite : les deux adolescents sont très convaincants, et sont pour beaucoup dans la force dramatique du film. En tous cas, ils ont séduit les professionnels américains, puisque "In a better world" a remporté l’Oscar du meilleur film étranger.
(source: http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_morning-glory-l-enfer-de-la-tele-matinale-hugues-dayez?id=5943763 )
grande découverte, décidément j'apprécie le cinéma nordique et essentiellement danois, quelle grande réalisatrice
Une très grande force anime ce film aux personnages tourmentés faisant face à la violence des uns et la non-violence des autres. Cette force est multiple. Elle vient des acteurs, dont deux pre-ados très talentueux. Elle vient des endroits très exotiques, voire extatiques, qui accueillent leur jeu: littoral danois entre champs et mer, dispensaire d'un camp de réfugiés d'Afrique noire, sommet d'un silo à grain dans un port danois... Sans oublier l'école, siège de toutes les confrontations... Des lieux filmés de telle manière qu'il ne peuvent qu'amener l'humain à intensifier le regard sur soi, sur l'autre, avec toute l'acuité nécessaire. L'autre volet du film appartient aux adultes, les parents quoi. Ils sont trois, l'un étant décédé. Magistral d'intensité. La fin demeure à moitié ouverte, et est légèrement exagérée et un peu entendue. La réalisation est éblouissante. J'étais scotché au siège.
Mais au fait pourquoi ce film a-t-il deux titres différents: "Revenge" et "In a better world" en plus de la Version Danoise ?!?
Mais au fait pourquoi ce film a-t-il deux titres différents: "Revenge" et "In a better world" en plus de la Version Danoise ?!?
Hier, je suis allé voir ce film, qui venait de sortir dans la salle de cinéma de ma ville. Quand j'ai vu la bande-annonce, cela m'a presque tout de suite séduit. En plus, je l'ai vu en VOST, et alors là, je ne sais pas trop quoi dire. C'est un superbe film, après avoir Illégal et Quartier Lointain, qui sont aussi deux beaux drames, je ne m'attendais pas de si tôt à voir un film avec une justesse et une pureté pareille. Le film m'a vraiment ému, dès le premier plan, où les enfant courent derrière le camion. J'ai vraiment trouvé que les acteurs jouaient très bien, des jeux sublimes, ils incarnaient vraiment leurs personnages.
J'ai trouvé tout s'enchaînait très vite, mais à la fois, avec presque des temps de calme... Les rôles de Christian et Elias ont été vraiment joués avec sincérité, puissance et certaines scènes, comme l'explosion et en haut de la tour (à la fin) créaient un suspens insoutenable et une émotion qui allaient presque jusqu'à vouloir verser quelques larmes.
Le rôle du père d'Elias était aussi poignant, car il subissait deux drames en même temps (si ce n'est pas trois, ça dépend comment on voit les choses) et il continuait à avoir du courage et la force d'aller au bout de son raisonnement et d'assumer (presque) tous ses actes.
En tout cas, moi, je dis BRAVO à tous les acteurs de ce film (en un plus grand pour les trois que je viens de citer) et je dis aussi BRAVO à la réalisatrice. (Ce serait bien qu'ils passent par là, pour voir tous les commentaires :D )
Pour tous ceux qui sont amateurs de très beaux films, je vous le conseille du fond du cœur, même s'il y a quelques faux raccords :D, mais un film poignant, sentimental, moralisateur (bien dosé) et emplit de pureté.
J'ai trouvé tout s'enchaînait très vite, mais à la fois, avec presque des temps de calme... Les rôles de Christian et Elias ont été vraiment joués avec sincérité, puissance et certaines scènes, comme l'explosion et en haut de la tour (à la fin) créaient un suspens insoutenable et une émotion qui allaient presque jusqu'à vouloir verser quelques larmes.
Le rôle du père d'Elias était aussi poignant, car il subissait deux drames en même temps (si ce n'est pas trois, ça dépend comment on voit les choses) et il continuait à avoir du courage et la force d'aller au bout de son raisonnement et d'assumer (presque) tous ses actes.
En tout cas, moi, je dis BRAVO à tous les acteurs de ce film (en un plus grand pour les trois que je viens de citer) et je dis aussi BRAVO à la réalisatrice. (Ce serait bien qu'ils passent par là, pour voir tous les commentaires :D )
Pour tous ceux qui sont amateurs de très beaux films, je vous le conseille du fond du cœur, même s'il y a quelques faux raccords :D, mais un film poignant, sentimental, moralisateur (bien dosé) et emplit de pureté.
Intelligent, brillant et parfaitement interprété, 'Revenge' a le don de nous happer, nous emporter dans son univers et poser des questions de fonds sans donner pour autant de réponses claires et distinctes.. La violence ( définition de ce qui fait l'Homme ) est-elle ou peut-elle être légitime ? Cercle vicieux ou possibilité de changement brutal, qu'entraine t-elle ? Et comment l'enfant, plongé dans un monde qu'il ne comprend pas, peut-il interpréter les éléments qui se présentent à lui ?
Si d'autres films auraient mérité l'Oscar, 'Revenge' n'a pas à en rougir..
Si d'autres films auraient mérité l'Oscar, 'Revenge' n'a pas à en rougir..
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