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Un visiteur
4,5
Publiée le 13 avril 2011
Intelligent, brillant et parfaitement interprété, 'Revenge' a le don de nous happer, nous emporter dans son univers et poser des questions de fonds sans donner pour autant de réponses claires et distinctes.. La violence ( définition de ce qui fait l'Homme ) est-elle ou peut-elle être légitime ? Cercle vicieux ou possibilité de changement brutal, qu'entraine t-elle ? Et comment l'enfant, plongé dans un monde qu'il ne comprend pas, peut-il interpréter les éléments qui se présentent à lui ? Si d'autres films auraient mérité l'Oscar, 'Revenge' n'a pas à en rougir..
Fin 2011 ce sera sûrement dans le top ten du cinéma. Et c'était pas gagné! Effectivement, pour employer un grand mot c'est un film catharsis. Des gens au début ont tout un tas de problèmes qui vont se résoudre en deux heures, nous embarquant dans le truc, en nous faisant du bien au cerveau. On m'aurait dit ça avant que j'entre dans la salle j'aurais dis qu'est-ce qu'on en a à bran... ça me fait une belle jambe vos niaiseries. Pourtant c'est ce qui se passe. Sans aucune facilité. Mon coeur sec n' a pas été ému par un quelconque personnage en particulier, ni aucune thématique sociale ou intime larmoyante, non. C'est l'équilibre de l'histoire entre les idées et les personnages, leurs actes et leurs conséquences qui parvient à cette trop rare et fameuse catharsis. Si on voit le film 10 fois de suite, les cyniques concluront qu'au bout d'un moment on s'en fout du business. Mais allez le voir une fois, c'est une expérience unique. A noter, si on additionne vintergerg winding refn bier et quelques autres le cinéma danois semble le plus emprunt de vitalité en europe, comparé chez nous aux comédies à la papa, aux policiers ennuyeux noyant dedans les bons films noirs français qu'on sait faire, les histoires d'amour entre bobos à la mord moi le noeud (heureusement cette année on a eu angèle et tony). Donc spéciale dédicace à ch'nord du nord.
Elias est la tête de turc de son école, victime des violences d’un petit caïd, jusqu’au jour où Christian, nouveau venu dans l’établissement, prend sa défense de manière très musclée. Une amitié se noue entre les deux adolescents, qui vivent chacun une situation familiale douloureuse : Elias subit la séparation de ses parents, tandis que Christian vient de voir sa mère mourir d’un cancer…
Le titre original du film de Suzanne Bier, c’est "Revenge", vengeance. La cinéaste danoise explore les différentes attitudes face à la violence qui nous entoure : s’agit-il d’appliquer une forme moderne de la loi du Talion ou de verser dans un pacifisme béat ? On sent Bier habitée par beaucoup de questions, ce qui donne un film qui part dans trop de directions différentes pour être totalement réussi. Mais sa direction d’acteurs, par contre, est parfaite : les deux adolescents sont très convaincants, et sont pour beaucoup dans la force dramatique du film. En tous cas, ils ont séduit les professionnels américains, puisque "In a better world" a remporté l’Oscar du meilleur film étranger.
La réalisatrice de "After the wedding" nous livre un film avec comme thème la vengeance, sujet essentiellement abordé par le jeu des deux jeunes acteurs. L'un, écorché vif suite au décès brutal de sa mère et l'autre chahuté et brutalisé car il est suédois. Ce film danois est quasi réussi, ce n'est pas un film d'action, c'est un film réfléchi et réaliste. Oscar surprise du meilleur film étranger malgré la qualité des autres films en compétition. Voilà un bon film et manifestement faire du cinéma au Danemark est gage de qualité.
Oscar du meilleur film etranger largement merite pour ce nouveau susanne Bier. Une reussite du notamment a la tres bonne realisation, et aux prestations exceptionnelles de tous les acteurs (notamment les 2 enfants). Un film à voir.
Film très poignant et très fort sur la notion de vengeance !! Les acteurs sont excellents et certaines scènes sont très choquantes (notamment les moments en Afrique qui sont très rudes) !! On ressort bouleversé et un peu sonné !!
Une des réalisatrices actuelles les plus difficiles à noter... On peut louer son humanisme ambiant, sa passion pour la psychologie des situations... Mais voilà les traits sont souvent trop gros, ça manque souvent d'une forme de subtilité, parfois les dialogues assurent et dévoilent la pensée des personnages et à d'autres moment c'est cliché et pauvre... Les films de Bier sont étranges parce que parfois on ce dit "c'est d'un ronflant, c'est dégoulinant d' emo" et le moment d'après un moment fort nous prend à espérer . Avec Bier souvent je ne sais sur quel pied danser...ça aurait peut-être valu un 3 étoiles, il y a cette scène du dilemme africain (Darfour?) qui ne convainc pas toujours mais qui finit par impressionner au final... Les scènes sont souvent un peu trop exagérée ou/et assez caricaturales... Bergman avait déjà aborder les lacunes de communications de la société scandinave, ici Bier nous le rappelle, même si la maestria des dialogues sont bien différents... Le petit malheur de la réalisatrice est que ses meilleurs films précèdent justement "Revenge", ils avaient les mêmes défauts mais à un degré moindre... Ses films récents, ceux qui suivent Revenge (2010) tombe encore plus dans le mièvre (encore habité de quelques vagues soubresauts) C'est une réalisatrice en perte de vitesse qui espérerons le retrouvera un peu de sa verve à l'avenir,,, (Film à déconseiller aux fans de hip hip et de tunning)
Mikael Persbrandt, acteur suédois réputé pour ses rôles violents et sa vie privée du même tonneau, joue ici à contre-courant un homme refusant la violence. Mais ses principes atteignent leurs limites dans ce drame de la Danoise Suzanne Bier. L'inévatibilité de la violence en ultime ressort est le thème très bien traité ici.
Bo film , detresse de la jeunesse , detresse et pauvrete en afrique, les forces de l'amour plus fort que tout, espoir, amour, mort , bataille, amitie, survie
Un film qui traite de la violence à travers plusieurs histoires qui s'entrecoupent et dont deux jeunes enfants en sont le trait d'union. De la violence des sentiments, des mots, à la violence des actes, à la vengeance, les deux jeunes "héros" livrés à eux-même reproduiront le modèle de leurs aînés... Un scénario bien ficelés, qui nous tient en haleine, nous fait réfléchir quant à l'intérêt de la violence jusqu'à.... une fin qui coule de source, un peu trop facile. Un film qui mérite toutefois ses quatre étoiles avec une photographie magnifique mais surtout grâce à un jeu d'acteur époustouflant, tellement juste et qui nous transmet tous les sentiments de ce film jusqu'à nos tripes. Violence, vengeance, souffrance, trois thèmes à méditer.