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lipfy
7 abonnés
67 critiques
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4,0
Publiée le 16 juillet 2011
L’avantage d’aller voir un dessin animé au cinéma, c’est que : 1/ On ne connaît pas les acteurs (ça repose). 2/ C’est forcément bien joué (ça repose). Quand, en plus, le film est bon, alors c’est le bonheur. CHICO & RITA est un « film d’animation » (c’est comme ça qu’on dit quand c’est un dessin animé pour les grands) qui nous promène des trottoirs de La Havane du Cuba pré-révolutionnaire aux soirées chics et blanches de Park Avenue et aux clubs de jazz en sous-sol du New-York des années 50 (le paradis perdu) où l’on pouvait, entre autres, écouter Dizzy Gillespie et Charlie Parker tout en sirotant tranquillement son rhum ou son whisky, à chacun ses goûts. Une histoire d’amour passionnée et passionnelle entre Chico le pianiste et la belle Rita, sur fond de chanson cubaine, de jazz langoureux et même … de Stravinsky, l’un à la poursuite de l’autre (ou serait-ce le contraire ?) La force du dessin, quand il est réussi (et c’est le cas), c’est qu’il crée instantanément une atmosphère et décuple la puissance onirique d’un récit : un paquebot qui quitte un port, les avenues enneigées de Manhattan ou l’arrière-cour d’un quartier pauvre de La Havane, des images qui pourraient paraître banales (ou pour le moins déjà vues) prennent tout de suite une dimension extraordinaire et nous procurent les mêmes sensations, le même ressenti que lorsqu’on lit un livre. Je vous défie de ne pas être ému par les yeux de Rita ou la silhouette de Chico, courbé devant son clavier. D’une certaine manière, l’animation et la BD sont plus proches de l’écrit que de l’image, de la littérature que du cinéma ; les cordes sensibles ne sont pas exactement les mêmes. On est dans le domaine de la poésie, du rêve. Il y a dans CHICO & RITA, un charme, une innocence assez bouleversants. C’est une histoire simple, belle et triste. Des films tristes mais qui donnent de l’espoir : allez comprendre ! Pour ma part, j’ai versé ma petite larme. Et pas qu’une fois. Pour les sentimentaux (et pour les autres aussi).
Fernando Trueba et Javier Mariscal s'adonnent à un film d'animation se déroulant dans les années 50 à Cuba. On parle ici d'une relation entre Chico un grand pianiste en phase de devenir un maestro et Rita une chanteuse pour bal qui possède une voix ensorcelante. Le film repose en grande partie sur la musique , est en particulier le Jazz. Un genre de musique très plaisant où de véritables artistes faisait découvrir leur talent. On voyage à travers différentes villes ( New York , Hollywood , Las Vegas ) et flashbacks retraçant la vie de Chico et Rita un couple qui s'unifie pour aussitôt se séparer. Le film est techniquement bien réalisé livrant la nuit de belles couleurs s'accommodant très bien avec les musiques de Jazz. On aimerait bien revenir soixante ans en arrière pour redécouvrir cette très belle époque. A noter un très bonne B.O.
Cependant, ce n’est pas uniquement la bouleversante histoire d’amour entre Chico et Rita qui fait du film un pur moment de bonheur. La musique, on peut aisément s’en douter, contribue largement au plaisir de l’ensemble. Enregistrés avec les moyens modernes, tous les morceaux ressuscitent les façons de jouer d’antan, distillant au passage une suave mélancolie. La simplicité apparente de l’animation – le mouvement des personnages n’est pas sans rappeler celui des héros de Valse avec Bachir - participe à son tour à la réussite du film. Les deux réalisateurs ont ainsi créé deux atmosphères : celle colorée, charnelle et capiteuse de La Havane avec ses tons chauds et celle beaucoup plus grise et froide de New York. Mais, dans les deux métropoles, la musique endiablée, raison de vivre et d’espérer en un avenir meilleur pour les exilés cubains, demeure la reine. Extrêmement sensuel, le film est une sorte de comédie musicale dramatique où les airs entêtés et enivrants dissimulent plus ou moins bien la tristesse des personnages, prisonniers de leur orgueil fier et têtu. Chico & Rita est idéal pour les amateurs de romanesque et de rythmes latins. Ils se délecteront avec enchantement des péripéties d’un fol et impossible amour, que seule la musique parvient à relancer. Car il est ici question de passion qui dévore, de feu qui consume l’âme et le corps, et si le film se destine surtout au public adulte, nul doute qu’on le reçoit avec un émerveillement d’enfant.
Chico & Rita (2010) est un magnifique film d'animation anglo/espagnol se déroulant à la Havane à Cuba en 1948. Un film mélo/dramatico/musical nous faisant revivre les souvenirs d'un jazz-man, de sa rencontre avec une sensuelle chanteuse à son aventure new-yorkaise, Fernando Trueba & Javier Mariscal nous offrent un envoutant voyage, magnifié par une B.O jazzy, des décors renversant et une effusion de couleurs. Ce film d'animation se déroulant à un moment charnière dans l'histoire de la musique cubaine (dans le milieu musical des années 40), devrait ravir les amateurs de musique cubaine et les spectateurs qui auront été marqués par Buena Vista Social Club (1998) de Wim Wenders, un habille mélange à la fois nostalgique, charnel, rythmé et romantique.
un film d'animation fort intéressant soit au niveau visuel que du charme de l'histoire et de la musique, c'est un vrai plaisir aussi de voir la reconstitution de La Havana dans l'ère pre-castro....
un magnifique film d'animation, une musique envoûtante, une belle BO, une histoire d'amour comme on les aime! Bref tout est réunit pour passer un très bon moment. Cependant; le graphisme simple déroute un peu au départ.......A voir!
Un chef-d'oeuvre de l'animation malgré le dessin assez simpliste , et une sublime histoire d'amour sur fond de musique cubaine et de jazz , courez-y et laissez vous happer par l'émotion .
Chico et Rita souffre d'une arythmie qui, si elle sied au jazz, est toujours mauvaise au cinéma. Dommage car l'idée de faire un dessin animé non destiné aux enfants est rare.
Excellent film très jazzy. On découvre avec plaisir le cuba et le nyc des années 40. Même Paris aura droit à son clin d'œil. L'animation et les les dessins sont exceptionnellement beaux. Mention spéciale pour la touche émouvante à la fin du film.
Difficile de dire du mal d'un film d'animation aussi gentil que celui-ci.
Disons pour être bref qu'on peut le voir comme on feuillette un très beau livre d'images, qui nous montrerait La Havane des années 50, puis le New York des années 60, à travers le prisme du jazz.
Les décors sont très réussis, notamment les enseignes lumineuses et autres publicités. On croise Dizzy Gillespie, Charlie Parker, Tito Puente. On fréquente le Radio City Hall, la salle Pleyel, le Village Vanguard. C'est plaisant de ce point de vue.
Attention, ce n'est pas un film pour enfant, même si le scénario semble être écrit par un gamin de 16 ans. Et c'est là que les choses se gâtent. On a vaguement l'impression que l'histoire (tirée d'une BD de Javier Mariscal) n'intéresse que très peu Fernando Trueba, qui s'attache plutôt à restituer, avec un certain talent, les différentes ambiances liées aux lieux visités.
Dispensable, mais pas honteux. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Encore une fois, j'aurais dû me méfier des critiques dithyrambiques à propos de ce film d'animation espagnol. Non pas qu'il soit mauvais : l'ambiance du film, entre Cuba et New York, la musique (évidemment), et le style graphique, simpliste mais agréable, plaident en sa faveur. D'un autre côté, "Chico et Rita" est également un film lent, linéaire et sans surprises. Et donc un peu ennuyeux. A une époque où la plupart des films d'animation sont destinés aux enfants et diffusés en 3D, il est tout à fait salvateur de voir un film d'animation pour adultes tel que celui-ci, car ce n'est pas un genre plus indigne qu'un autre. Mais il est dommage que ce film manque de substance, de contenu...
Agréable film d'animation musical, à la fraîcheur artisanale appréciable. Les limites résident dans un festival de clichés et un ton très consensuel et larmoyant, destiné à rassurer tous les publics.