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Gonnard
248 abonnés
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1,5
Publiée le 15 janvier 2011
Voilà le résultat d'un mélange entre un docu-fiction d'Arte, la série sentimentale du début d'après-midi de M6, et enfin le messe du dimanche sur France 2. Je sais, ça ne fait pas rêver, et croyez-moi les deux heures que je viens de passer à regarder ce machin furent longues. Pourtant je suis fan de ce genre de films. Par ailleurs, il faut bien avouer que "Quo Vadis" rend une copie historique très propre, mise à part la question de la responsabilité de Néron dans l'incendie de Rome. Alors, qu'est-ce qui cloche ? Une réalisation insipide pour commencer. Quand on a la prétention de produire un péplum, il faut lui donner un souffle épique. Là, c'est tout plat. L'image est moche et le cadrage tout ce qu'il y a d'anodin. Il manque par ailleurs une vraie BOF. "Gladiator" sans la musique de Hans Zimmer, ça n'a rien à voir. Si "Quo Vadis" pêche par la forme, le fonds laisse lui-aussi à désirer. C'est quoi cette histoire d'amour bidon ? Même "Titanic" semble moins niais, c'est dire. Par ailleurs, le film pue à plein nez le prosélytisme. "Jésus est amour, Jésus est cela, ...et patati et patata". Merde ! C'est insupportable. Ils nous emmerdent les Polonais à nous imposer ainsi leurs croyances. Je préfère encore ce malade de Mel Gibson, au moins il annonce clairement la couleur. Heureusement qu'il y a des films comme "Agora" pour nous empêcher d'avoir une telle vision téléologique de l'Histoire. Une dernière chose remarquable à relever, la présence à la fin du film du fils caché de Lambert Wilson, c'est son sosie parfait.
Plus fidèle au roman, cette nouvelle adaptation ne fait pas pâlir pour autant la version de 1951. Chacune possède ses points forts comme ses points faibles et se compensent l'une de l'autre. Par exemple, l'acteur qui joue Néron est ici bien fade par rapport au formidable Peter Ustinov. La musique est également beaucoup moins puissante que celle de Miklos Rosza. Et le personnage de Marcus adhère si vite et si facilement à la cause chrétienne que cela en devient peu crédible contrairement au Marcus du film de 1951, plus réaliste. Néanmoins, ce nouveau Quo Vadis reste un péplum de grande qualité. Les décors sont magnifiques, les acteurs crédibles pour la plupart et surtout la scène du massacre des chrétiens par les lions n'est pas suggérée, contrairement au précédent film. Car quand on aborde le thème des persécutions chrétiennes, l'important est de le montrer de manière crue et non partiellement. Dire de ce film qu'il s'agit d'un navet me parait un peu trop facile. Enfin, pour ceux qui râlent du côté chrétien moralisateur de l'oeuvre, je crois sincèrement qu'il vaut mieux se faire balancer un film qui véhicule des valeurs nobles et fondamentales qu'un film mettant en valeurs les plus bas instincts de l'homme tel la haine, le sadisme ou la vulgarité, même si ce n'est malheureusement pas l'avis de tous les cinéastes.
Ou va tu ? Tout droit devant la sixième adaptation (si je me trompe pas), du roman de Henryk Sienkiewicz. Rome sous l'époque de Néron et la persécution des Chrétiens. Au début plaisant, on rentre avec sans trop de mal, sans pour autant croire et avoir la joie d'être face à un grand péplum. Tout le bla bla bla en mode répitita au nom du "Christ" est assez lourd. Heureusement qu'il y à des passages comme Rome en flammes. Puis des lions lâcher dans le Colisée bouffant les pauvres chrétiens, même un bébé y passe bref, toute la barbarie. Mais ce volet est certainement pas la meilleure version.
Vu pour un devoir en latin à défaut de lire le roman. Bon autant dire que c'est pas un grand Peplum, l'oeuvre à beau être respecté, ça ressemble plus à un téléfilm d'M6 qu'à un vrai film.
Rome et ses martyrs sont captifs d'un démiurge un peu fantasque (Néron.) Une bien belle fresque, en dépit d'une reconstitution avare et de nombreuses scènes d'une ville en feu. On s'y croirait presque et le tout ne fait qu'attendre le second volet avec impatience.
Le réalisateur est passé à côté de l'essence même du contenu du roman. Trop de fanatisme chrétien en premier plan . Il voulait faire passer un message (lequel?) au détriment de l'histoire centrale du roman.