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NomdeZeus
89 abonnés
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3,5
Publiée le 8 novembre 2014
Unique réalisation de Yoshifumi Kondo, successeur désigné de Miyazaki qui périt tragiquement d’une rupture d’anévrisme quelques années plus tard, Si Tu Tends L’Oreille est un long-métrage d’animation touchant et injustement méconnu. Contrairement à ce que laissent penser sa jaquette et sa bande annonce, ce film s’ancre solidement dans la réalité du Japon moderne pour mieux exprimer la difficulté à trouver sa voie dans une société où la concurrence prime sur tout le reste. Sans se hisser au rang des chefs-d'œuvre du studio Ghibli, cette émouvante histoire d’un amour naissant restitue néanmoins brillamment la poésie du quotidien et possède bien des qualités pour qui sait tendre l’oreille.
Un Ghibli plus réaliste, moins féerique que les magnifiques films de Takahata et de Miyazaki, qui peine à nous passionner. Si certaines scènes sont superbes et qu'on s'attache à Shizuku (qui rappelle un peu Kiki la petite sorcière) l'histoire peine à se développer et on s'ennuie pas mal. Un petit Ghibli qui plaira aux irréductibles mais qui me paraît bien mineur.
Chez Ghibli, Takahata et Miyazaki n'ont pas le monopole de la réalisation des films d'animation. En effet, c'est à Yoshifumi Kondo (déjà co-animateur sur plusieurs des oeuvres du célèbre studio) que l'on doit ce magnifique "Si tu tends l'oreille" au scénario signé par ... Hayao Miyazaki lui-même (décidemment jamais bien loin). " Si tu tends l'oreille" est une réussite sur tous les points et s'inscrit comme une des meilleure production Ghibli même si sa popularité n'égale pas celles des deux fondateurs (tout du moins en France). Incontournable !!!!!!!
Chez Ghibli,il n'y a pas eu qu'Hayao Miyazaki ou Isao Takahata. Leur successeur désigné s'appelait Yoshifumi Kondo et disparu malheureusement prématuré. Mais il eut quand même le temps de réaliser cette véritable pépite,longtemps restée inédite en France. "Si tu tends l'oreille"(1995)ne s'aventure que très peu dans le fantastique. C'est une histoire simple,à hauteur humaine,irrésistiblement attachante,profonde et nostalgique. On y suit une jeune fille,Shimizu,dans sa vie quotidienne,entre l'école,la bibliothèque,sa famille,ses première élans amoureux et sa découverte d'une mystérieuse boutique. Les couleurs utilisées sont magnifiques,et donne des plans somptueux,de la banlieue tokyoite au coucher du soleil par exemple. L'animation est classique,mais on est surtout subjugué par l'émotion se dégageant de la musique nostalgique,notamment le sublime "Country Road". Les cœurs les plus sentimentaux seront terrassés. Les plus endurcis trouveront sûrement cela un peu mièvre. Pourtant,cette chronique adolescente sonne très juste,avec toujours cette exaltation des travaux manuels et artistiques,et cette approche à la fois traditionnelle et précise d'une jeunesse japonaise en quête d'affirmation de soi.
Probablement le plus méconnu des films des studios Ghibli, dans la même veine que "souvenir goutte à goutte" ou plus récemment "la colline aux coquelicots", à savoir une histoire encrée dans la réalité, sans élément surnaturel, laissant la part belle aux émotions des personnages qui se cherchent, à travers le portrait de l'adolescence et des premiers amours, tout en douceur et naïveté . Certes désuet aujourd'hui mais néanmoins touchant et réjouissant. A voir.
Une des plus grandes réussites du studio Ghibli en dehors des oeuvres inégalables de Hayao Miyazaki : en terme visuel on retrouve tout simplement ce qu'il se fait de mieux dans l'animation mondiale. Assez réaliste, Whisper of the Heart se distingue par sa poésie et sa bande-son dans la lignée des meilleures productions du studio. Autant de raisons de découvrir les péripéties d'une attachante jeune lycéenne tokyoïte. Très bon film !
C'est un sublime film d'animation "tranche de vie" réalisé par le successeur désigné de Miyazaki, Yoshifumi Kondo, malheureusement trop tôt disparu après la sortie du film.
La chanson "Country Road" de Olivia Newton John est le fil conducteur de l'amour de nos jeunes protagonistes apprenti-luthier et potentielle écrivaine.
A voir par l'intermédiaire du blu-ray britannique, Disney-Buena Vista France traîne des pieds pour le doubler ou même le distribuer.
Très beau manga sur l'adolescence, sur l'émerveillement, sur la passion et le travail nécessaire à son assouvissement. "Si tu tends l'oreille" transporte le spectateur à la fois dans un univers urbain et social très réaliste mais aussi dans l'univers d'une petite héroïne qui tient presque du magique avec un vrai chat bonhomme, un boutiquier sage et fantasque, un amour qui naît par livre interposés... Une héroïne dont l'auteur ne cache pas les tourments d'adolescente et surtout un terrible manque de confiance en elle-même. Mais il lui ( nous ) donne les armes qui lui ( nous ) permettront de transcender puis dépasser ( peut-être ! ) ces peurs. Léger dans la forme, ce manga ouvre à des réflexions plus profondes et existentielles qu'il n'y paraît. Une grande réussite.
Seul et unique long-métrage réalisé par Yoshifumi Kondo, qui aurait dû succéder à Hayao Miyazaki si une mort prématurée n'en avait décidé autrement, "Si tu tends l'oreille" est dans la veine des dessins animés Ghibli où "il ne passe rien", qui recherchent leur raison d'être dans les détails qui font le quotidien et surtout dans les personnages. Pour ce type de films, parfois, ça marche magistralement ("Mon voisin Totoro" !!!), parfois ça marche très bien sans casser la baraque ("Kiki la petite sorcière" !!!) et parfois on reste sur notre faim, comme ici... Le soin apporté aux détails est là, c'est incontestable, et si le destin avait laissé plus de temps à Kondo il n'est pas interdit qu'au moins grâce à cela il aurait pu faire un cinéaste intéressant par la suite, mais par contre il n'arrive pas à nous faire ressentir une réelle empathie pour les personnages, à nous faire attacher à eux donc en conséquence on peine à s'intéresser à leur univers et c'est souvent avec un ennui poli mais un ennui tout de même qu'on suit ce film guère mémorable.
Décidément, les studio Ghibli sortent des chef d'oeuvres avec une régularité déconcertante. A l'image de l'héroïne Shizuku, ces films font preuve d'une grande maturité et créativité lorsque les films d'animation des studio américains sont devenus, à quelques trop rares exceptions près, immatures, sans imagination, pour ne pas dire d'une platitude navrante. Le pire c'est que ce film est très peu connu et qu'il n'est même jamais sorti en français...Je le trouve pourtant supérieur à la colline aux coquelicots alors que ce dernier s'en inspire fortement. On est purement transporté dans cet univers merveilleux et pourtant si réel qui compose l'âme de cette adolescente vertueuse aux aspirations si nobles pour ne pas dire vertigineuses. Même si elle est imaginaire, Shizuku n'en n'est pas moins le reflet de son créateur. Quel dommage qu'il nous aie quitté si vite. Mais cette disparition prématurée nous rend son film encore plus attachant. Et puis quel exemple pour ses contemporains!
"Si tu tends l'oreille" est un film d'animation japonais réalisé par Yoshifumi Kondo en 1995. Malheureusement jamais sorti en Europe, cette oeuvre du studio Ghibli est une petite merveille. Nostalgique et enfantin tout à la fois, réaliste et magique en même temps. Combinant tendres personnages et décors splendides, ambiance campagnarde et musique touchante, le film est un réel bonheur. A ranger dans la même catégorie que certaines oeuvres de Takahata, comme "Omoide Poroporo". Du beau travail, vrai et plein d'émotion.
Une histoire d'amour naissant entre un collégien qui veut devenir luthier et une collégienne accro à la lecture qui ne sait pas quoi faire mais qui a du talent pour écrire (ô concrete road !!)...Shizuku Tsukishima je t'aime ! Non, sérieusement, ce film m'a littéralement envouté: j'ai rit, j'ai pleuré (oui la fin un peu WTF a brisé mes espoirs...déjà illusoires vu que Shizuku est un personnage de fiction), à la fin, j'ai regardé le générique et admiré un écran vide avec un air de chien battu à qui on vient de voler un os. Vraiment.
Il est de ces films où juste un regard nous permet de directement rentrer dans le scénario, celui-ci en fait parti. Il est très beau et très bien conservé au vu de son âge. On suit notre petite héroïne dans sa vie quotidienne entre l'école, la bibliothèque, ses amis, sa famille. Il n'y pas d'actions, tout est dans l'émotion et la naïveté de la jeunesse. Le gros désinvolte de chat m'a fait rappeler celui de la ma série fétiche : Orange Road Ne vous fiez pas à la jaquette, l'animé n'est pas du tout féérique ou enchanteresse, loin de là. Il développe plutôt la vie de jeunes adolescents allant au bout de leur rêve.
Ps: Le chat "Baron" ressemble étrangement à celui du royaume des chats
Mimi wo sumaseba est certainement un des tous meilleurs films des studios Ghibli, il est aussi le premier long-métrage du studio à ne pas avoir été réalisé par Miyazaki ou Takahata (si l'on ne compte pas le téléfilm Umi ga kikoeru). C'est le regretté Yoshifumi Kondo, qui a participé entre autres à Kiki et à Omohide, qui réalise ce film tendre et plein d'humanité. Le film raconte l'histoire d'une jeune adolescente japonaise, Shizuku, dont la passion est la lecture. Elle rencontre un jeune garçon qui a emprunté tous les livres avant elle. Les deux personnages tombent progressivement amoureux et essayent de réaliser leur rêve respectif : l'écriture pour Shizuku, et la fabrication des violons pour Seiji. Mimi wo sumaseba touche tout spectateur ou spectatrice qui est capable de se remémorer les premiers émois amoureux de l'adolescence. Le film décrit également le thème de la recherche de soi dans une ambiance mélancolique mais pourtant fraiche et plein de vitalité. Un film sur la joie de vivre, qui n'est pourtant pas sortit en France. Si vous aimez les Ghibli, pas de problème : le film saura encore une fois vous touché par son réalisme émotionnel.
C'est mignon à croquer, cette petite histoire d'amour de deux jeunes adolescents. On s'identifie, on s'attendrit, on s'émerveille. Si on est un peu fleur bleue, on versera même une petite larme. A ne pas rater pour les amateurs.