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Santu2b
250 abonnés
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3,0
Publiée le 13 février 2015
Pressenti pour être le successeur de Hayao Miyazaki avant que sa mort prématurée n'en décide autrement, Yoshifumi Kondo sera donc rattaché ad vitam eternam à cette unique œuvre "Si tu tends l'oreille", sortie en 1995. Dans la veine de la plupart des thématiques des productions Ghibli, ce film injustement méconnu fait encore la part belle au personnages féminins, dévoilant une nouvelle rêveuse qui tour à tour connaîtra l'amour, l'appui transgénérationnel et avant tout soi-même. Précisément, ce qui plait le plus dans "Si tu tends l'oreille" est son équilibre, savamment orchestré entre fantastique, histoire d'amour et quête existentielle. Cette maîtrise conjuguée à une sobriété remarquable en fait donc une chronique vivifiante, d'où l'émotion jaillit naturellement. Une charmante curiosité à découvrir.
Après des retrouvailles surprenantes avec Ponyo dur la Falaise le week-end dernier je me tourne cette fois-ci vers un long métrage inédit pour moi, Si tu tends l'oreille.
Je ne m'attendais pas du tout à cela. Je savais que se film en question étais plus ou moins relier avec Le Royaume des Chats et de par ce fait j'avais des attentes plus que calibrés ... Autant dire que l'on s'éloigne complètement de cette idée. Les concordances et liens sont là je ne nie rien mais le film Yoshifumi Kondo ne se situe finalement pas là ou l'attend. La réflexion sur l'Art est bien le centre du récit. Les personnages sont dessinés pour donner du sens à son tourment aussi somptueux soit-il au passage. La modestie se niche dans chaque mot, dans chaque gestes et touche avec cela une corde très sensible d'un questionnement et d'un raisonnement.
Une pointe de déception s'est faite ressentir parfois, choisis ou non celle-ci mène vers des courants verdoyants. Si tu tends l'oreille est un réconfort, un film qui est très fort dans son ébauche mais qui se révèle beaucoup plus beau une fois terminé. C'est à ce moment que l'on saisit toute son importance. Si j’accroche ou je décroche comme cela alors tout va bien.
"Si tu tends l'oreille" est un film d'animation japonais réalisé par Yoshifumi Kondo en 1995. Malheureusement jamais sorti en Europe, cette oeuvre du studio Ghibli est une petite merveille. Nostalgique et enfantin tout à la fois, réaliste et magique en même temps. Combinant tendres personnages et décors splendides, ambiance campagnarde et musique touchante, le film est un réel bonheur. A ranger dans la même catégorie que certaines oeuvres de Takahata, comme "Omoide Poroporo". Du beau travail, vrai et plein d'émotion.
La magie du film opère facilement car l'ambiance y est apaisante, douce voire poétique.Les personnages sont attachants et les situations intéressantes. Le rythme est malheureusement lent et je me suis ennuyé par moments bien que l'histoire soit riche en péripéties. L'univers est vraiment captivant et l'animation plaisante, détaillée, originale. Quelques facilités dans le scénario et des musiques passe-partout. Il manque souvent une énergie dévorante qui aurait pu s'emparer des personnages, dans les dialogues, dans des évènements, il manque un peu de ça pour marquer le coup. A voir malgré tout pour toutes ses autres qualités non négligeables.
Un Ghibli plus réaliste, moins féerique que les magnifiques films de Takahata et de Miyazaki, qui peine à nous passionner. Si certaines scènes sont superbes et qu'on s'attache à Shizuku (qui rappelle un peu Kiki la petite sorcière) l'histoire peine à se développer et on s'ennuie pas mal. Un petit Ghibli qui plaira aux irréductibles mais qui me paraît bien mineur.
Un film longuet qui montre des banalités de la vie sans jamais extrapoler plus que ça. Les Ghibbli parlent en général aussi beaucoup de la nature, ici ce n’est pas vraiment le cas, on se contente des questionnements d’une ado sur son avenir, sans avoir de vraie finalité. Du coup, certaines scènes trainent en longueur et le film ne dégage pas l’émotion qui est d’habitude représentatif.
Très joli manga, Si tu tends l'oreille parvient à être tout aussi réaliste que merveilleux en mêlant avec subtilité la naïveté de ses personnages à une grande profondeur d'âme. On y retrouve donc le noyau dur du studio Ghibli, ce qui en fait une valeur sûre pour tout amateur. Pour ma part, me voilà conquise !
C'est un sublime film d'animation "tranche de vie" réalisé par le successeur désigné de Miyazaki, Yoshifumi Kondo, malheureusement trop tôt disparu après la sortie du film.
La chanson "Country Road" de Olivia Newton John est le fil conducteur de l'amour de nos jeunes protagonistes apprenti-luthier et potentielle écrivaine.
A voir par l'intermédiaire du blu-ray britannique, Disney-Buena Vista France traîne des pieds pour le doubler ou même le distribuer.
Seul et unique long-métrage réalisé par Yoshifumi Kondo, qui aurait dû succéder à Hayao Miyazaki si une mort prématurée n'en avait décidé autrement, "Si tu tends l'oreille" est dans la veine des dessins animés Ghibli où "il ne passe rien", qui recherchent leur raison d'être dans les détails qui font le quotidien et surtout dans les personnages. Pour ce type de films, parfois, ça marche magistralement ("Mon voisin Totoro" !!!), parfois ça marche très bien sans casser la baraque ("Kiki la petite sorcière" !!!) et parfois on reste sur notre faim, comme ici... Le soin apporté aux détails est là, c'est incontestable, et si le destin avait laissé plus de temps à Kondo il n'est pas interdit qu'au moins grâce à cela il aurait pu faire un cinéaste intéressant par la suite, mais par contre il n'arrive pas à nous faire ressentir une réelle empathie pour les personnages, à nous faire attacher à eux donc en conséquence on peine à s'intéresser à leur univers et c'est souvent avec un ennui poli mais un ennui tout de même qu'on suit ce film guère mémorable.
Récit initiatique à travers les divers apprentissages sociaux, personnels, humains de l'attachante héroïne, cet animé dépeint avec pudeur la découverte des sentiments et de la passion. Saupoudrant d'humour et de merveilleux - marques de fabrique de nombreux Ghibli - son intrigue plus intimiste que narrative, cette mise en abîme du procédé d'écriture nous emmène dans un doux voyage aux relents oniriques. Fort plaisant.
Probablement le plus méconnu des films des studios Ghibli, dans la même veine que "souvenir goutte à goutte" ou plus récemment "la colline aux coquelicots", à savoir une histoire encrée dans la réalité, sans élément surnaturel, laissant la part belle aux émotions des personnages qui se cherchent, à travers le portrait de l'adolescence et des premiers amours, tout en douceur et naïveté . Certes désuet aujourd'hui mais néanmoins touchant et réjouissant. A voir.
Un film immense. Ce film traite de la recherche de Soi,avec un très beau chassé croisé amoureux. Vraiment un film qui nous emporte dans l'univers de la positivité,et cela n'a pas de prix,et la BO est éblouissante,et les personnages très attachants. Bref un film qui n'est pas basé sur un monde imaginaire comme aurais put faire un hayao miyazaki,mais comme ce dernier garde une magie malgré un scénario simple. Et c'est là la force de Yoshifumi Kondo,car beaucoup de réalisateur n'aurait pas réussie avec un tel scénario à faire un tel film.
Il y a de la magie dans ce film, mais une magie qui procède entièrement d'une finesse de caractérisation exceptionnelle. Une fille rencontre un garçon, y a-t-il plus grand cliché ? Pourtant Shizuku n'est jamais mièvre, et toujours touchante de sincérité. Chronique adolescente d'un Japon révolu, ce récit réussit là où la colline aux coquelicot pêche un peu : ici les personnages prennent en main leur destin et assument leurs décisions, sans attendre que d'autres résolvent à leur place leurs problèmes. Réalisé sous la houlette de Kondo Yoshifumi, ce film est en fait écrit et storyboardé par Miyazaki Hayao lui-même, à une époque où il envisage de mettre un terme à sa carrière et passer la main à de jeunes réalisateurs. Une tragique ironie du destin fait que ce film reste le seul réalisé par Kondo Yoshifumi décédé le 21 janvier 1998 d'une rupture d'anévrisme. Il avait 48 ans. Bien que profondément marqué par Miyazaki, Si tu tends l'oreille porte aussi la marque de Kondo. Une attention particulière aux gens, aux gestes du quotidien, aux émotions et aux rêves, porte ce film à un très haut niveau de qualité, humaine avant toute autre.
Encore un dessin anime réaliste. C'est presque digne d'un téléfilm. L'histoire de deux adolescents qui découvrent des sentiments partagés. C'est classique et en même temps pas révolutionnaire au niveau du dessin. Moyen au final même si le sujet est gentil.
Très bon dessin animé avec une histoire simple et des personnages droles et attachants. Une legère petite longueur, mais ça divertit bien. Ghibli signe encore un excellent film dommage qu'il ne soit passé en salles