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Guillaume B
10 abonnés
38 critiques
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3,5
Publiée le 16 avril 2011
Je suis fan de Cluzet et donc peut-être pas objectif. Mais le personnage est super touchant. Les jeunes et leur faux racisme m'a bien fait rire. Et je parle pas de la soeur blonde ;). Bref un film touchant et drôle.
» ça veut dire que tu regardes plus souvent le sol que le ciel et que ça t’empêche pas de marcher dans la merde «
Mon père est femme de ménage, c’est une bande annonce plutôt attirante, le prix du public au festival international du film de comédie à l’Alpe d’Huez et un casting assez bien choisi : François Cluzet , mais surtout Jérémie Duvall que l’on a découvert dans Le fils à Jo. Des dialogues pas trop mal ficelés, et des répliques cinglantes, drôles ; c’est à peu près tout ce qu’offre ce film. Malgré une situation initiale qui offre des tas de promesses, le reste du film est une succession de moments drôles sans vraiment de fond ; et une fin plus que rédibitoire pour accéder aux films qui peuvent être classés dans « Quoi en penser ? «
Le personnage principal, Polo, 16 ans, vit sa vie de collégien, et partage le reste de son temps avec sa famille : une sœur obsédée par les élections de miss, une mère alitée qui passe ses journées devant la télé et son père, femme de ménage. Les stéréotypes s’inversent, il y avait de la matière, mais le soufflé se dégonfle. A vrai dire, on n’est pas à regarder sa montre, impatient de pouvoir enfin sortir de la salle, mais on ne comprends où veut en venir la réalisatrice, et on la sait irrattrapable une fois que le générique défile. Elle racontait quoi l’histoire au fond ? Rien.
Selon la réalisatrice Saphia Azzeddine, il s’agit d’une comédie sociale. A vrai dire cette écraivaine de trois bouquins, actrice dans la dernière daube l’Italien et réalisatrice pour la première fois sur ce film, n’a pas la carrure pour réaliser un chef d’oeuvre. Ce n’est bien sur pas sur ce CV que je m’appuie, mais sur une interview qu’elle donne à propos de ce film. » Comédie sociale » insinue un minimum de conviction à défendre, elle définit ainsi sa réalisation parce que c’est de « l’humour qui n’est pas bête, qui cherche à faire passer un message » ; le seul message qu’il est possible de comprendre c’est qu’à l’adolescence il est normal de ne pas se sentir à sa place. Toute personne de plus de 17 ans, l’a bien compris.
Il n’est pas dans mes habitudes de dénigrer un film, je reconnais toujours, et là aussi, le travail de création. Saphia Azzeddine a adapté un de ses livres pour ce film, il doit être grisant de pouvoir faire une telle chose, mais il est important de réfléchir que réalisateur est un métier qui s’apprend. Une lacune qu’elle reconnait dans cette interview à travers l’aveu qu’elle n’a jamais suivi de cursus cinématographique. En plus d’être assez mal réalisé, avec une bande son qui n’est même pas potable, la réalisatrice semble voir la vie en rose en voulant dénoncer les classes sociales et l’imperméabilité de celles-ci, les blagues racistes et antisémites, qu’elle même semble découvrir alors que la majorité de ses spectateurs les connaissent au quotidien.
Je ne vous conseille pas de le voir, mais je tiens à souligner la prestation de François Cluzet, qui avec l’expérience qu’il a acquis n’est plus une surprise. Mais surtout celle de Jérémie Duvall, qui signe dans ce second film une prédisposition à devenir une tête bien connue du cinéma français, très bon acteur, il ne devrait pas se faire de souci pour son avenir.
Ce film est drôle, sans pour autant en verser quelques larmes hilares. Une fois ce film vu il est facile d’affirmer que la réalisation n’est pas l’affaire de tout le monde.
Décevant. Le casting est sympa et l'idée de départ prometteuse mais le scénario manque cruellement de profondeur et Saffia Azzédine peine à analyser tous les aspects de sa situation de départ. Le résultat paraît donc frustrant et aussi naïf et gentil qu'une fiction TF1.
Un bon film du soir qui nous montre le dure métier de femme de ménage et de la vision qu'on certains personnes de ce métier qui qualifie de sous métier. Un homme courageux qui veut inculquer des valeurs à son fils de 16 ans qui s'apprête a passer le brevet. Un homme qui subvient seule au besoin de sa famille dont la femme ne travail même pas. Un mélange d'univers: adolescence collège, vacance longue, quotidien du quartier. Une interprétation sérieuse de François Cluzet et du jeune acteur Jérémie Duval que j'ai bien aimer! Un film tout à fait crédible dans son ensemble.
Rafraîchissant.Des dialogues percutants et une étude de la relation père fils assez attendrissante en définitive.Bravo donc! Pour une première réalisation, même si on est loin d'un chef d'ouvre, Saphia Azeddine, c'est un coup de maître votre petit film..
Ce film est vraiment simpa, si vous voulez passer un bon moment et rigoler je vous le recommande ! Je trouve que Cluzet interprete le même type de personnage que dans " les petits mouchoirs " A Voir
J'ai passé un bon moment, d'après le titre je m'attendais plus à un axe autour du metier du père mais c'est plutot un film sur la vie d'un adolescent et de sa famille, pas grand chose a voir c'est certain.. Francois Cluzet joue bien, le jeune Jérémie Duvall aussi c'est l'essentiel...On se prend au film et on a envie de connaitre ce qu'il va arriver au jeune homme, petite deception, il n'y a aucuns rebondissements.. Seule la fin est étonnante tout de même...
François Cluzet et Jérémie Duvall ne sont pas franchement en cause dans le naufrage de ce film ; le premier est toujours aussi magistral (il entre à mon avis dans le panthéon des grands, tel que Depardieu, Simon et tant d'autres) et le second confirme sa sensibilité d'acteur qu'il lui faudra confirmer. Le point faible, c'est le scénario ; outre que les personnages sont trop stéréotypés (le juif, l'arabe, le noir, la bourgeoise...) sans qu'ils soient suffisamment étudiés je trouve que les situations ne sont guère fouillées (comment leurs vies peuvent-elles se croiser ?). On aurait aimé comprendre un peu plus ce père dont la personnalité est à peine esquissée, on aurait souhaité mieux saisir le malaise du fils dont l'explosion à la moitié du film nous surprend, alors qu'il est présenté comme quelqu'un de placide et de relativement lisse. La mère sert un peu de bouffon de service, sans qu'on apprenne à la connaître vraiment ; la sœur, hormis son déficit neuronal, reste transparente. Bref, un film inachevé, qui donne l'impression de n'être qu'un brouillon de ce qu'il aurait pu être. Quant à Jérémie Duvall, il va être grand temps qu'il quitte son costume d'enfant sage pour aborder des rôles qui nous démontreront, peut-être, toute l'étendue de ses qualités d'acteur, bien qu'il semble plutôt s'intéresser à la réalisation... A suivre de près !
film moyen. aurait pu être bien mieux si le scénariste ne pataugeait pas dans tous les sens au moins d'en oublier l'essentiel ( mon père est une femme de ménage) . je pensais qu'il montrerait plus Cluzet dans les tâches de ménages, mais non ! on divague sur une myriade de personnages chacun avec son histoire. sinon film divertissant mais scénario mal mené et malmené !
Ce film " social " m' a plutôt dérouté . Seule la relation père-fils m' a intéressé dans le scénario , par sa générosité et sa profondeur . Le reste n' est que bavardage et clichés éculés , comme toutes les allusions au racisme et à l' antisémitisme . Même la description du milieu social dans lesquels évolue le film n' apporte rien de plus , ni de nouveau , à ce que des tas de longs métrages ont maintes fois montré . Par contre , la pirouette scénaristique à la fin du film , quand Paulo le fils , est devenu un adulte , m' a séduit . Mais cela ne suffit pas pour en faire un chef d' oeuvre ! Si j' ai noté ainsi ce film , c' est surtout pour les interprétations exceptionnelles de François Cluzet et Jérémie Duvall , tout en finesse et grande pudeur , avec quelques moments de rire et d' émotion sur certaines répliques . Une grande complicité règne entre eux tout au long du film , qui renforce la crédibilité de leur relation personnelle .
Très drôle et touchant. De très bons dialogues. Un très bon moment de cinéma Je le recommande chaudement en dépit du titre qui ne donne pas trop envie !
Quel gentil film. Comment avoir toutes les raisons d'etre mal dans sa peau, mais grace à la gentillesse de son père , de la belle fille gentille du lycée et de la gentille camaraderie des cailleras, les problèmes du gentil (est trés intelligent et trés sensible) héro vont se résoudre et lui assurer une gentille adolescence et une gentillee vie adulte. Alors bien sur , il y a l'excellent Cluzet, quelques bons gags et dialogues, mais tout cela manque de méchanceté (la cruauté de la vraie vie dans une cité quand on est faible et ado en fait) pour qu'on se laisse émouvoir réélement et qu'on se prenne au jeu. Enfin l'avantage, c'est que c'est un film où l'on ne risque pas de peurer (ni de tristesse ni de rire).
Malgré un casting qui sonne assez juste, le scénario est vraiment trop minimaliste et on a vraiment l'impression de suivre une histoire sans en être une. Trop mollasson, trop de clichés pour un film vite vu et vite oublié...