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PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
355 abonnés
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3,0
Publiée le 29 avril 2015
Cette petite animation des studios Warner Bros Pictures met en avant les débuts de Bruce Wayne en temps que défenseur de Gotham City. Batman est né d'une vengeance, un bienfaiteur assoiffé de justice. Dans cette ville où la police est corrompue et malhonnête, les alliances ne sont pas un luxe. Year One est aussi le commencement de l’alliance entre le justicier masqué et le commissaire Gordon. Un moyen métrage bien ficelé et captivant malgré la grossièreté de l’animation. Avis aux amateurs. 3/5
Un film d'animation relativement proche du point de vue scénaristique à quelques détails négligeables près de la bande dessinée d'origine signée par Frank Miller et David Mazzucchelli. On retrouve bien l'esprit de la mythologie Batman, la technique d'animation est correcte sans révolutionner le genre, un rythme prenant. Pas mal du tout.
Magnifique, extraordinaire en (presque) tout point !
"Batman : Year One" par Sam Liu et Lauren Montgomery brille d'abord par son immense fidélité au Comic du même nom par Frank Miller et David Mazzucchelli, lorsque nous avons par exemple avec les voix off des personnages concernés par la scène en cours (pour se rendre compte, même principe que Sin City). Le film brille également par son animation magnifique. En effet, celle-ci permet un très bon réalisme des personnages et permet de véritablement cerner les difficultés rencontrées par James Gordon à son arrivée à Gotham City. Mais enfin et surtout, elle permet à Bruce Wayne, qui fait ses débuts en tant que Batman, de le rendre extrêmement impressionnant tant par la classe et le sentiment de frayeur qu'il dégage.
Concernant la VO, nous avons Benjamin McKenzie pour Batman ainsi que le désormais très célèbre Bryan Cranston (Breaking Bad, Malcom...) pour James Gordon. Concernant la VF, histoire de garder le meilleure pour la fin je préfère commencer par parler de la voix de Barbara (ici, la femme de James Gordon) qui est donné par Kelvin Dumour. Autant lorsqu'elle donne sa voie à Harley Quinn dans l'animé ça rend vraiment bien, qu'ici sur Barbara Gordon ça rend vraiment niais. Enfin, concernant Batman c'est le doué et désormais classique Adrien Antoine qui s'y colle. Concernant J. Gordon, ce sera Jean-Claude Sachot (lui aussi classique et doué).
Pour terminer, on notera le plaisir de rencontrer celle qui deviendra Catwoman.
A voir par tout le monde, et obligatoirement par tout grand fan de Batman !
Un film Batman graphiquement excellent. Le scénario un peu simple et ne montrant presque pas de criminel connus aurait pu être plus captivant mais quand on aime bien Batman le scénario n'a que peu d'importance, tant qu'il y a de l'action et du suspense.
Adaptation fidèle de la série graphique de Frank Miller (300, Sin City), ce Year One vaut surtout pour son histoire sombre et crue. On note la participation de Bryan Cranston qui prête ici sa voix à l'inspecteur Gordon.
Bien que n’ayant pas eu l’occasion de lire le comics homonyme, le visionnage de Batman : Year One apparaissait comme étant indispensable, fort d’un ensemble de critiques majoritairement positives ; et après coup, le verdict est sans appel : on a là un film d’animation excellent dans le genre, et qui donne sacrément envie de se pencher sur la version papier (si ce n’est pas déjà fait). La réalisation de Sam Liu et Lauren Mongomery tient donc toutes ses promesses, d’abord au gré d’une animation de qualité, flirtant avec la perfection : ce, avec les personnages notamment (le trait est grandement accrocheur), ainsi qu’à travers la représentation convaincante d’une Gotham city peu sûre, pervertie de ses fondements à son sommet ; le seul point noir résulte quant à lui de quelques invraisemblances d’ordre spatial et physique, mais rien de bien rédhibitoire au bout du compte (c’est un dessin animé). L’histoire quant à elle n’est pas de prime abord réellement grisante, quoiqu’intéressante : on suit en effet les premiers pas de Bruce Wayne à Gotham sous le costume du Chevalier Noir, ce qui n’est pas sans rappeler le Batman Begins de Nolan. Néanmoins, de par un traitement chronologique plutôt original, et le suivi parallèle des débuts de James Gordon, le tout n’en devient que plus captivant : ce dernier se paye même le luxe de supplanter en termes d’apparitions et d’approfondissement le justicier masqué, pour un résultat des plus… passionnant ! Le personnage a rarement été aussi humain, fragile mais aussi charismatique, et celui-ci va prendre place au sein d’un récit maitrisé de main de maitre, la navette entre les points de vue des deux protagonistes se faisant avec aisance, le tout parfaitement entrecoupé de scènes d’action géniales. Enfin d’un point de vue sonore, la BO se veut discrète mais réussie, tandis que côté doublage l’ensemble est des plus satisfaisant (hormis quelques VF moyennes). En résume Batman : Year One s’inscrit avec brio dans le paysage cinématographique d’animation de l’icône DC, et ce dans la forme comme dans le fond, tout en se démarquant avec cette présence tant attrayante de l’emblématique James Gordon ; a voir sans hésitation !
Batman: Year One est un animée qui, comme son nom l'indique, raconte le début de Batman et sa première année a Gotham en temps que Batman, mais aussi la première année du comisaire Gordon, même si voir le point de vue du comisaire et interésant, l'histoire du film ressemble beaucoup trop au Batman begins de Nolan, et la fin est la même, malgrés ses quelques défaut il reste plutôt intéressant.
Super classe. Un bon film d'animation sur Batman, qui relate les évènements du film "Batman Begins" c'est à dire, le début du Batman. Différent du film, des comics, l'accent est mis sur la réflexion de Bruce Wayne sur sa façon d'aborder le crime et sur les débuts du (Lieutenant) Commissaire Gordon, et leur rencontre. On y aperçoit également Catwoman (rapidement, mais 2 court-métrages complètent le DVD) et Harvey Dent (en guest star, 5 sec). L'action est bien présente, le scénario bien pensé, l'intrigue bien prenante. Seul HIC : le Commissaire Gordon prend plus de place que Batman !
Une adaptation pas de mon goût, j'apprécie ce que fait Frank Miller mais cette version de Batman n'est pas la mienne, je suis habitué a autre chose et j'ai eu du mal avec Batman : Year One, certes les dessins sont bien faits et l'intrigue d'assez bonne qualité mais certains détails mon déranger comme le fait d'avoir une Selena Fight alors que Catwoman je l'aime sexy et féminine, pleins de petites choses qui au final m'ont gênés.
Adapter la bédé culte de Frank Miller et David Mazzucchelli n'est pas chose aisée. En 1987 sort cette oeuvre incroyable, prenant un parti beaucoup plus sombre et réaliste pour raconter la première année de Gordon et du chevalier noir à travers un récit saccadé et un parti pris artistique dans sa palette de couleurs et dans son trait courbe toujours en mouvement. Cette deuxième caractéristique est cependant mise de côté dans cette adaptation, la faute à des couleurs moins ternes et à un éclairage trop présent qui enlève le côté sale qu'avait apporté les deux artistes. Le récit saccadé est quant à lui bien présent, peut-être trop puisque le montage en devient lourd tant la différence entre deux dessins frappent, passant d'une ambiance plutôt marron à un pavillon blanc plus lumineux instantanément. Car il faut bien avouer une chose, cette adaptation reprend presque planche par planche le scénario de Miller, ne s'échappant que lors de rares séquences pourtant très réussies. Le récit manque de ce fait de rythme, ne pouvant recréer la routine du support originale qui accentuait encore plus l'aspect dramatique. La structure dramatique n'est elle non plus respectée. En effet, le comics centrait l'action sur les pensées de Gordon et de Wayne pour faire ressortir leurs ressentiments face aux événements. Seulement là ces pensées sont éclipsées, éloignant de ce fait le spectateur et les protagonistes, loin de l'ambiance intimiste de Miller. Le récit perd alors une partie de son fond qui montrait Gotham sous l'angle le plus pessimiste vu par les deux héros. C'est donc une adaptation en demi-teinte que cet animé qui n'a su garder les bon éléments de la bédé pour un rendu trop brouillon où la profondeur du support originale est beaucoup moins mise en valeur.
Batman : Year one s'intéresse principalement à la première année du Commissaire Gordon à Gotham City. Sa femme Barbara est enceinte et James Gordon va découvrir la corruption dans la police de la ville. Le long métrage nous montre aussi les débuts de Bruce Wayne sous le costume de Batman. Chapeauté par l'équipe de Bruce Timm (Batman la série animée, certainement l'une des meilleurs séries animés au monde ;-)) Batman : Year One s'attarde surtout sur le Gordon donc qui débarque dans cette ville, gangrenée par la Mafia et la corruption. C'est surtout à travers ses yeux que se déroule l'histoire, lui qui n'aime pas son métier et qui s'inquiète de l'arrivé d'un enfant dans ce monde de violence ou tout le monde ou presque est pourri. Le film enchaîne les séquences sans temps mort d'une manière très mûr et déroule son intrigue très carré. En une heure, il nous plonge dans une ambiance noire. Son seul défaut peut-être est d'aller à l'essentiel et de ne pas développer suffisamment certaines situations. On a qu'une seule envie à la fin du film c'est continuer à voir la lutte de ces 2 hommes contre le mal.
Incontestablement plus sombre que notre bon vieux dessin animé des années 90, Batman nous remontre ici le visage que l'on aimait voir : celui d'un justicier froid, impitoyable, et aux méthodes discutables. Le scénario est vraiment captivant, nous permettant de découvrir les débuts du Chevalier Noir et de Jim Gordon, et les images sont d'une qualité superbe, évoquant un peu la touche graphique de Ghost In The Shell. Un film à recommander à tous ceux qui aiment le Batman original, froid et sombre.
Après le succès mérité des films d'animation Green Lantern : First Flight ou encore Superman/Batman : Apocalypse, la surprenante Lauren Montgomery s'attaque désormais au justicier de Gotham en adaptant le célèbre comics "Batman : Year One" et force est de constater que jamais un comics n'a été aussi fidèlement retranscrit à l'écran. En effet, autour d'une animation comme d'habitude excellente, la réalisatrice (épaulée de Sam Liu, lui aussi habitué aux productions du genre) nous gratifie d'une retransposition exemplaire du papier à l'écran n'omettant aucune scène, aucun plan ni aucun dialogue. Ce manque d'audace se justifie par une fidélité logique et respectueuse au travail déjà colossal de Frank Miller, l'artiste ayant au préalable concocté une histoire complète et passionnante. Nous suivons donc les débuts d'un James Gordon fraichement débarqué dans un Gotham City sombre et désespéré où pullulent violence et corruption. Parallèlement et simultanément, nous voyons réapparaitre un Bruce Wayne éclipsé de sa ville natale après dix-huit ans d'absence, une absence de deuil pour celui qui a vu mourir ses parents sous ses yeux. Ne respirant que par vengeance, cette idée autodestructrice va rapidement se transformer en un désir de justice peu orthodoxe. Nos deux héros vont donc naturellement se rencontrer pour le meilleur mais surtout pour le pire, la confiance entre les deux protecteurs de Gotham n'étant bien entendu pas immédiate. Autour de ce scénario malin, adulte et passionnant se dresse une animation éblouissante où les cases du comics sont ici - encore une fois - fidèlement transposées pour notre plus grand plaisir, les deux metteurs en scène ajoutant par ailleurs des scènes d'action beaucoup plus impressionnantes que sur papier, faisant de Batman : Year One une quasi-perfection de l'animation américaine à voir absolument pour tous les fans du Caped Crusader.
« Batman years One » est centré sur Gordon, sur son incorporation difficile en tant que lieutenant à une police corrompue, et sur les premiers pas de Bruce dans son costume de justicier. Servi par une superbe animation d'influence japonaise, le récit gagne à se pencher sur ce que vive in petto nos héros.