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Marc T.
266 abonnés
552 critiques
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2,0
Publiée le 10 juillet 2014
La première partie est sobre, efficace, pas de grosses ficelles, on est sous tension, mais la deuxième partie fait tout le contraire, elle s'embourbe dans la surenchère d'effets guignolesques et déçoit énormément.
Assez déçu dans l'ensemble. Vu les bonnes critiques et le succès, je m'attendais à mieu, dû moins à plus d'originalité. Je trouves en effet que "Insidious" est un film d'horreur avec une histoire simple et des ingrédients d'épouvante plutôt basiques, même si le casting et les musiques remontent le niveau. J'ai également été accroché du début à la fin par un suspens et des rebondissements efficaces. Je penses regarder la suite, en espérant qu'elle soit bien plus originale.
Franchement, je suis partagé. Autant la première partie du film est assez bien réussi grâce à une bonne teneur en haleine (est-ce que ça se dit ?), quelques moments inquiétants, de l'efficace en gros. Mais tout ce corse sur la seconde et c'est même limite du bâclage. Ce qui est dommage, c'est que l'on nous montre au fur et à mesure tous les "ennemis" sans les cacher au moins un petit peu, ça perd donc tout son charme et je dirai même tout crédibilité. C'est encore plus rageant lorsque l'on sait qu'il va y avoir une suite. En ce qui concerne les acteurs, on est pas trop mal ; cependant, il faudra dire à Ty Simpskins (qui joue le rôle du petit garçon protagoniste) que malgré son faible de temps de jeu, il est ridicule. Certes il est jeune mais ce n'est pas une excuse quand on voit tous les jeunes acteurs/actrices déjà très "pros". Pour son cas personnel, il faudra lui dire de changer de métier tout simplement. Pour le scénario, c'est pas spécialement original mais quelques subtilités font que ce n'est pas à jeter. La photographie est réussie, l'ambiance générale plutôt prenante et surtout le dénouement m'a donné envie de voir le second opus. Je ne sais pas du tout à quoi m'attendre en fait même si ça peut paraître étonnant. Donc pour résumé, j'ai le c*l entre deux chaises et c'est pourquoi je mettrai tout juste la moyenne. 10/20.
Franchement j'ai été plutôt bien surprise par ce petit film bien angoissant! je le revois assez souvent avec les mêmes frissons. C'est un signe que la mayonnaise prend bien!!! et pour ne rien gâcher, il y a une fin qui tient à peu près la route! Donc un film avec un vrai début et une vraie fin , ça devient une véritable prouesse!!! une bonne découverte dans un genre qui souvent, propose des choses bien plus insipides! A tester!!
James Wan est très connu comme étant le réalisateur du premier Saw, chose qui est rarement mise à son crédit à la vue des six d'après. Certains oublient que ce film était pourtant un thriller psychologique très travaillé qui pousse à la réflexion quant à la lutte pour sa propre vie, thème sans doute dérisoire pour certains, mais bon. James Wan est également connu comme étant fan de vieux films d'horreurs, ce qui se ressens dans sa manière de nous afficher le titre à la "spoiler: L'exorciste ". et ce qui se ressens dans tout ce film. J'avais été voir Insidious dans une période où je consommais énormément de films d'horreurs, de l'épouvante de Paranormal Activity au torture porn débile à la Hostel et c'est sans doute un de ceux qui m'as le plus marqué. Le long-métrage possède une ambiance relativement tendue, avec certes un léger abus de "jump scares" par moment, mais tout très bien amenés. Certaines scènes sont très bien trouvées, je pense surtout à celle de la spoiler: séance de médium sur la fin, aussi drôle que stressante. Insidious est donc un bon film dans son genre, marquant James Wan comme étant l'un des réalisateurs à suivre. Je déplore juste un peu les dix dernières minutes, tirant beaucoup trop sur le fantastique à mon goût, mais vites compensées par le tout dernier plan qui m'as empêché de fermer l'oeil pendant une petite nuit. C'était le but non?
Un film qui fait peur, un vrai ! "Insidious" joue sur les peurs les plus profondes de chacun pour livrer un rendu d'une rare intensité. Les effets de style habituels sont bien là, mais ici il en faut bien plus pour instiller la peur. L'atmosphère générale, les jeux d'ombre et de lumière, l'alternance entre temps forts et temps faibles, tout est parfaitement maitrisé par un réalisateur en réussite. L'intensité va crescendo, jusqu'à un final dantesque. En amateur du genre, je recommande.
Oulaaa qu'il m'a fait peur ! Rien de bien "horrible" dans ce film, mais l'ambiance et le climat sont super flippants ! Et la fin est un joli clin d'oeil aux films qui se finissent en "queue de poisson". Bravo, bon film à mater pour se donner la chair de poule !
Les films d'horreur qui sont réellement angoissant sont rares, très rares, insidious vient relever le niveau, il y a longtemps que je n'avais pas sursauter
James Wan est désormais une figure de proue du cinéma d'horreur et d'épouvante américain qui manque de personnalités marquantes depuis le passage de Sam Raimi à l'adaptation de comic books et les semi-retraites des John Carpenter, Wes Craven ou Tobe Hooper. Le jeune homme a le don de trouver la formule qui fait mouche pour attirer le public. "Saw" son premier opus malin en 2004 lui a ouvert toutes grandes les portes des studios, son film devenant instantanément un des plus rentables du cinéma d'horreur avec "Scream". S'en est suivi une franchise (on dénombre à ce jour six épisodes) à laquelle James Wan s'est bien gardé de participer, se contentant de la place juteuse de producteur délégué. Avec "Insidious", toujours aidé au scénario de son copain de fac australien Leigh Whannell, il s'attaque au créneau de la maison hantée guère revisité depuis l'époque glorieuse ""D'Amityville, la maison du diable" (Stuart Rosenberg, 1979) et de "Poltergeist" (Tobe Hooper, 1982), hormis par le très brillant Alejandro Amenabar qui donna en 2001 avec "Les autres" une version très épurée du fameux "Tour d'écrou" d'Henry James. Toujours malin et terriblement efficace, Wan ne s'embarrasse pas des habituels préambules qui en général nous présentent longuement la joyeuse famille préparant son déménagement avant d'arriver dans la maison de leur cauchemar. Wan sait que le spectateur du XXIème siècle en veut beaucoup et tout de suite. Il lui donne donc satisfaction sans rechigner. Pour diversifier un peu un sujet maint fois effeuillé , il le marie avec un autre sous-genre du cinéma horrifique, la possession de l'âme d'un enfant par le démon ("L'exorciste", William Friedkin, 1973). On fait appel ici au voyage astral ("Les griffes de la nuit" Wes Craven, 1984), où l'âme vagabonde d'un bambin à l'imagination développée est capable de quitter temporairement son enveloppe charnelle, la laissant proie tentante pour les âmes défuntes toujours envieuses de retrouver un peu de vie. James Wan et son collègue Leigh Whannell sont les adeptes du patchwork scénaristique mais le rendu final étant tout à fait comestible voire plaisant on ne leur jettera pas la pierre.
Hou là là les portes qui claquent ça fait peur ! Et filmer les pièces vides d'une maison la nuit c'est tellement original, ça glace le sang ! Non, franchement ça traîne en longueur et certaines scènes sont pitoyables telle celle avec le Malin à la fin, j'ai cru que c'était le bal masqué ohé, ohé, vive la compagnie créole ! De manière générale, les films où les gamins sont les personnages centraux sont souvent très chiants et navrants.
Insidious apporte une touche de fraîcheur aux histoires de fantômes et de possessions qui ne cessent de pourir le genre. Son scénario surprenant et riche en rebondissement renouvèle le genre et projette le spectateur en terre quasi-inconnu, laissant tout le loisir au réalisateur d'y implanter tout son univers pour surprendre le public.
Même pas peur devant ce gros plagiat de Poltergeist ! Insidious ne s'inspire pas de ce classique mais en copie sans vergogne des scènes entières et la trame même de l'histoire : l'enfant "kidnappé", lequel se retrouve dans un autre monde traqué par une chose innommable, la medium qui sait tout et ses ghostbusters rigolos, une séance de spiritisme et pour finir spoiler: le père qui va dans l'autre monde sauver son fils . L'inspiration manque jusque dans la mise en scène... Le film accumule en effet tous les poncifs du genre, et les répète à l'infini : la porte qui se ferme toute seule, une silhouette qui passe furtivement dans le cadre, des tas de jump scares téléphonés, désamorcés souvent par la bande son qui gâche tout... Il y a bien, au début du film, quelques promesses de frissons mais je suis déçu au final : rien de marquant pour ma part.