Ça oscille entre le sympathique et le caricatural... minimaliste dans le bon sens du terme, mais un peu brouillon et jamais très fin... On est bien loin des ambiances glacées des films de Hideo Nakata même si de toute évidence c'est vers ce chemin (fort louable) que le réalisateur voulait se diriger. Maintenant, comparé à paranormal activity et autres productions "horrifiques" américaines récentes, on a là un chef d'oeuvre !
Un film qui file les chocottes...et fait bien sursauter notamment grâce à l'homme au "visage de feu" (jurons lancés par réflexe lors de la scène où le père de famille l'a dans le dos...). Une bonne mise en scène de James Wan qui est bien plus efficace que d'autres opus (on pense notamment à Annabelle), et qui va être dur de battre esthétiquement parlant par la suite des Insidious, tant la construction des décors est soignée, les personnages un peu fades mais impliqués, et le démon effrayant. Seul regret : on plonge allègrement dans les clichés du genre horrifique, impossible de faire peur ailleurs que dans le noir avec une lampe torche ou une loupiotte, et le twist final est prévisible (et un peu loupé, sur le plan narratif). Dommage, car on se souvient alors de la seule scène qui nous a fait peur de jour (celle du visage derrière le père) comme de la meilleure scène du film. La scène de l'exorcisme autour de la table aurait pu être moins "cliché" par exemple, elle aurait constitué le clou du spectacle dont on se serait longtemps souvenu. Mais il n'en reste pas moins que le film Insidious est parfait pour qui veut bondir de son siège, et dispose d'une belle mise en scène.
un film d'epouvante interessent , meme drole , mais honetement pour le cote trouillometre faudra repasser puis le pseudo grand mechant ressemble trop a balthazard de charmed .
Après s'être fait mondialement connaitre grâce au premier film Saw, véritable chef-d'œuvre d'angoisse et d'intelligence, le réalisateur australien, toujours assisté de son comparse Leigh Whannell, a enchainé des productions mitigées comme le peu fameux Dead Silence ou encore l'ultra-violent Death Sentence. Pour son quatrième long-métrage, il renoue une fois de plus avec le film d'épouvante et réussit pleinement à nous scotcher à notre siège, la chair de poule aux bras et les frissons omniprésents. Car frissons et surtout sursauts il y a, le metteur en scène arrivant à instaurer une ambiance glauque, sournoise et terrifiante sans passer par la fameuse mode de la caméra amateur et du "tiré de faits réels". Porté par des acteurs confirmés (Patrick Wilson, Rose Byrne, Lin Shaye, Barbara Hershey), Insidious nous entraine dans une histoire scindée en trois partie : la maison hantée gorgée en sursauts multiples, le pseudo-exorcisme plein de mystère et d'angoisse, et enfin le fantastique pur et dur où Patrick Wilson va s'aventurer dans l'au-delà pour côtoyer morts et esprits. L'histoire de Leigh Whannell, inspirée du premier Amityville et plus récemment de L'orphelinat, n'est ni originale ni sidérante mais a le mérite de tenir le coup de A à Z et ce, malgré une fin tombant dans les rouages du système américain, classique et sans surprise. Ainsi, on regrettera amèrement ce troisième acte stupide et on grincera des dents à la vue de certaines facilités déjà vues mais cependant très efficaces. Au final, grâce à une réalisation maîtrisée et des scènes horrifiques réussies, Insidious parvient à tenir son pari et à nous faire vraiment peur. On en demandait pas plus.
Intéressant mais beaucoup trop inspiré de poltergeist à la mode paranormal activity. De plus le film à la désagréable manie de tomber dans l'attraction type train fantôme à vouloir faire sursauter toutes les 2 minutes au sacrifice d'une atmosphère vraiment angoissante. Dommage mais amusant à certains moments...